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zvezdoliki
30 juin 2005

Young Mr Lincoln, de John Ford

- un gâteau à la pomme et un gâteau à la poire

- une guimbarde (c'est bien une tige qui se se sépare en deux branches, non ?)

- un tronc fendu en deux grâce à trois rivets (enfin...je crois?)

- un avocat qui se balance sur son rocking chair, histoire de bien montrer deux longues jambes nonchalantes

- une pleine lune/ pas de lune (cf l'almanach de maman, page 12)

- des doubles binds en veux-tu en voilà; ça commence par: -si vous m'élisez je serai reconnaissant, sinon merci aussi (ah zut ce n'est pas un double bind, pff j'ai l'air malin), ça se poursuit par -si vous voulez me payer, tant mieux, sinon tant mieux aussi (même remarque) et ensuite on passe à : -si je dénonce mon fils A, je perds mon fils B et réciproquement (ça sent salement le double bind, ça).

Young Mr Lincoln, de John Ford. Comment peut-on avoir ignoré si longtemps un film pareil ?

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25 juin 2005

sensibilité: encore un mot de la langue française dont je ne dois pas connaître le sens, au fond

(...)...et puis tu dois tenir compte de ma sensibilité: par exemple, je ne peux même pas supporter l'idée de deux hommes en train de s'embrasser (moue expressive). C'est une affaire de sensibilité, ça, tu ne peux pas revenir là-dessus.....(...)


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Allez, ça suffit le ressassement, je file marcher entre Montparnasse et Bastille.

22 juin 2005

Autour du premier mouvement de la symphonie Haffner de Mozart

Mozart, encore Mozart, toujours ré majeur, cette fois-ci le premier mouvement de la 35ième symphonie, la Haffner. De loin la symphonie de Mozart qui me plaît le plus, pour sa tension et son énergie, son monothématisme strict à la Haydn. Cette forme sonate-ci est vraiment obsessionnelle avec ce thème guindé qui irrigue tout le mouvement.

Une cocotte-minute avec les tenues véhémentes, les rythmes pointés prêts à exploser. Chez Harnoncourt, ça sent le ragoût de mouton dès la première écriture contrapunctique (mesure 13, à 0'23"), on entend les altos bêler en contrechant (et faire scintiller les tenues, du coup, un peu comme des trilles). Je donne sans doute dans la psychologie de bazar mais il me plaît de penser que ce chaudron Ancien Régime avec ses rythmes pointés à la française a quelque chose à voir avec l'état général de fermentation pré-révolutionnaire de Mozart en 1783 et son irritation vis-à-vis de Sigmund Haffner, le commanditaire de l'oeuvre qui avait été anobli récemment.

Ce qui est très beau dans ce thème, c'est ce mélange de valeurs longues (la ronde) et courtes (des doubles croches) qui lui donne dès le début un air de musique venue de Sirius. Assez vite, la nature ayant horreur du vide, des figures rapides viennent se superposer au thème, qui change de physionomie à 30". La tentation pour un mauvais chef, je le sais d'expérience, est d'accélérer à ce moment là et d'écraser sans discernement les misérables vermisseaux qui tricotent dans la soute. C'est une des petites illusions délicieuses en musique: l'auditeur a l'impression que le discours s'anime alors qu'objectivement il n'y a pas la moindre variation de la vitesse de défilement. Soit dit incidemment, c'est aussi le ressort du quatuor Lever de soleil de Haydn (radio) et l'une des recettes de l'agogique.

Avouons-le, j'aime aussi ce mouvement à cause de son deuxième unisson qui me fait toujours un effet boeuf (à 2'05", de la à mi, pour pouvoir conclure en la; ou, à 5'08", de ré à la pour finir en ré), le pendant du thème initial à plus d'un titre. En reprenant la partition, je me suis aperçu que cette ligne qui monte vers l'aigu est le renversement de la gamme initiale (ré-do#-si-la) et le comblement, par degrés chromatiques, de l'ambitus initial (une octave et demie). Mozart comble son gap, comme un analyste chartiste. Sur un mode ironique et flamboyant, avec ses trilles et une accélération rythmique jupitérienne.

Nouvelles définitions de la forme sonate: 1) c'est ce qui comble le gap du chart; 2) c'est ce qui rattache Sirius à la terre. J'en ai une autre avec un lapin et un chasseur, ce sera pour une autre fois.

Radio: je mets aux côtés de l'allegro con spirito, le finale de la Haffner (pour les timbales et les surprises), et en radio-Haydn le début du lever de soleil (opus 76 n°4 en sib majeur).

PS: pour finir sur une note culinaire, je suis fou de la tache d'huile de la mixture violons-clarinette puis violons-flûte à 1'36" du début (la gamme ascendante).

17 juin 2005

Steamboat Round the Bend de John Ford

un film de John Ford en 1935,

- où un George Washington en cire, des litres de liqueur Pocahontas et tous les objets en bois, barque de secours comprise, finissent dans la chaudière d'un bateau à vapeur pour sauver un jeune marié de la potence....

- où un noir froussard à la voix inimitable propose un verre d'eau à un Nouveau Moïse repêché du fleuve (à ne pas confondre avec le Nouvel Elie)....

- où la formule de mariage "je vous unis jusqu'à ce que la mort vous sépare" prend un sens particulier....

- où, scène impressionnante, des paysans prêts au lynchage sont in extremis adoucis par le spectacle de quelques figurines.

12 juin 2005

Retour du Vieux Campeur (pas moi, le magasin)

Alors, dans la catégorie carte au 1/25 000ième.

(Toujours cette manie de coller des notes, de classer.....)

Je n'aime pas du tout du tout du tout les éditions Kompass (Kaplanstrasse, 2 A- 6063 Rum-Innsbruck).

J'aime beaucoup beaucoup les éditions Tabacco (Via Fermi, 78- 33010 Tavagnacco, UD)

Presque plus que les éditions IGN, 170 rue de la Boétie, 75008 Paris, c'est dire.

Ah, j'oubliais cette carte de Geograf Salvador Llobet Edicions Cartografiques, C/Princesa, 67- 08400 Granollers. Elle n'est pas superjolie mais elle devrait rappeler quelques souvenirs à Fafa.

1- Italie, 2- France, 3-Catalogne, 4-Autriche

Non ?

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