30 mai 2012
Quelques souvenirs d'Italie
- Gênes: le palais Doria (derrière l'autoroute, mais avec les merveilleuses fresques de Perin del Vaga). Les toits de la ville, son réseau de terrasses, les passages d'un immeuble à l'autre (qui donnent envie de relire Les villes invisibles)
- les Cinque Terre: préférer les balades du haut à celles du bas. J'en profite ici pour râler contre le n'importe quoi de la gestion de ce parc naturel: parcours payants entre Riomaggiore et Levanto (et chers!), complètement engorgés, deux chemins sur quatre sont fermés (sans que lesdits sentiers soient barrés, apparemment Corniglia Vernazza, censément fermé, est prêt à être réouvert pour cet été). Finalement les plus beaux tronçons auront été Corniglia-Vernazza par la route puis un petit sentier démarrant près de San Bernardino; Monterosso Vernazza par la Madone del Salviore (merveilleux couvent en hauteur); Riomaggiore Portovenere par le haut (vu un jour où les nuages tutoyaient la cote 500, échappées magnifiques sur le golfe de la Spezia et le chapelet des îles au large de la presqu'île).
- Portofino: une arrivée magnifique sur San Rocco et Camogli, dans la lumière du soir
- Parme: le fromage du Crédit agricole. Les universités dans la ville. L'hôtel dans le théâtre. La torta fritta avec le San Daniele. Le baptistère avec sa voûte découpée en 16. Les tableaux du Parmigiano et du Corrège. Le théâtre Farnèse, tout en bois
- Mantoue: Les fresques de Jules Romain au Palazzo del Te (un choc). Le plafond Forse che no, forse che si au Palais Ducal (hélas uniquement partiellement réouvert, les fresques de Mantegna ayant été endommagées au cours du séisme). La sbrisolona. La mostarda qui ne resemble pas à de la moutarde. Le théâtre Bibbiena, dans le conservatoire.
- La nuit au Lac de Garde pendant la fête mondiale des Harley Davidson (des motos de notaire comme chacun sait). Salo. Brescia, la ville idéale? De retour à Vérone: un court passage à Saint Zénon (une sublime nef romane avec un Mantegna) et Sainte Anastasie (pour Pisanello)