La Walkyrie, à l'Opéra Bastille
Encore une Walkyrie.
(Décidément, je rate lamentablement tous les tests élémentaires d'admission dans la secte famille wagnérienne: par exemple, je suis incapable de rester éveillé pendant ce 2ième acte, en particulier pendant la scène de ménage Wotan-Fricka (car enfin, ce mariage - celui de Sieglinde et Hunding, contracté sous la menace - n'a aucune validité et ne mérite pas d'être défendu pendant 20 bonnes minutes) et, pire encore, puisqu'il paraît que c'est une scène qu'il faut admirer, pendant le long récit de Wotan à Brünnhilde. Le seul moment qui me sort de ma torpeur est ce solo de clarinette basse qui annonce la naissance de mon méchant favori, Hagen - une Annonciation plus prometteuse que l'extase de Sieglinde au début de l'acte III. Vivement le Crépuscule, qu'on en finisse.)