Bach/Zimmermann: Niglpassion
Mon deuxième Niglkonzert (vu du deuxième rang)
Cette fois, une Niglpassion: Nigl en Jésus dans la première partie de la Passion selon saint-Jean; Nigl en héros de l'Action Ecclésiastique de Zimmermann; Nigl en Jésus, encore, dans Ewigkeit, du Donnerwort. Les trois oeuvres s'enchaînent, le Zimmermann est partie d'un grand tout (et peu importe l'interprétation, l'authenticité, là, c'est d'entendre Bach comme Zimmermann l'a entendu); le Zimmermann est le moment du passage de la mort (la libération du grand inquisiteur), la cantate le moment de l'acceptation de la mort. La polyphonie du texte des récitants renvoie aux dialogues à la Dickinson de la cantate. La croix, le marteau et les clous sont là, bien littérals. Concert à la fois surprenant, tripal et intelligent.