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zvezdoliki
25 novembre 2004

Naples (5 et fin): une soirée à San Carlo en léger différé

On y est allés, au théâtre San Carlo, cette salle d'opéra si prestigieuse et mythique, avec une pensée pour les vrais amateurs d'opéra. En fait, assez différent de ce à quoi je m'attendais. Ne serait-ce que parce que la salle est très régulière, plutôt sévère, pas du tout baroque: les balcons sont parfaitement alignés, orientés de façon très fonctionnelle vers la scène, sans renflements, sur 6 étages (filas); le parterre est juste un plan incliné, en parquet tout simple, sans marches. Et puis les couloirs sont tristouilles comme tout, en pierre blanche. C'est une salle moins festive que le Châtelet, pour ne pas parler de Garnier, ce délice.....

Un peu irrité par ailleurs par la soirée, un récital de Yo Yo Ma, quelqu'un de bien, évidemment, mais le genre de soirée au fond absurde, avec un musicien qui fait son numéro de cabot bien huilé, le public qui trouve ça fatalement bien, un programme un peu merdique et en aucun cas nécessaire. J'ai toujours trouvé la sonate Arpeggione casse-bonbon, la sonate de Franck m'assomme même au violon, il n'y avait que la sonate de Chostakovitch pour prendre un peu aux tripes..... Si j'ajoute que la saison lyrique ouvre avec Tristan, en allemand, on comprendra que les programmations sont finalement les mêmes à Naples, Bruxelles, Munich, ou San Francisco. Voilà qui ferait de la peine à ce vieil amoureux de l'Italie qu'est Dominique Fernandez (qui finit lui aussi par m'énerver à force de cracher sur les Allemands: est-ce nécessaire d'expliquer que Beethoven n'avait aucun humour pour encenser Naples ?). La convergence du goût, à défaut de celle des économies... (parce que le Mezzogiorno, ça converge plus avec la Roumanie que la Lombardie

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