Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zvezdoliki
28 octobre 2005

la Walkyrie au Châtelet

  • Mangé un falafel au 1er entr'acte, bu un Schweppes au second; j'ai dormi au 2nd acte, j'étais frais comme gardon au 3ième. Une conclusion doit être tirée, mais je ne vois pas laquelle.
  • L'ouverture: pas un poil de graisse avec le motif nerveux des basses. Localement, le souvenir de l'orage final de l'or du Rhin.
  • au milieu de l'air du Printemps: Sieglinde essaie de se souvenir d'où elle connaît cet étranger. Musique qui module, pédale interrogative, thème des Wälsungen évoqué, comme en off. A réécouter plus en détail.
  • Au moment de l'extraction de l'épée (un passage qui peut tourner à la fête de la bière): orchestre diaphane, harpes, bariolages des violons sous les cuivres.
  • Côté scène, des beaux éclairages dans ce 1er acte.
  • 2ième acte: belle scène avec Fricka. Après, j'ai dormi quasiment jusqu'à la fin, réveil avec la rage froide de Wotan contre Hunding: Va! esclave, va dire à Fricka que tu l'as vengée de Wotan.
  • 3ième acte: pourquoi Wotan est-il si remonté contre Brünnhilde ? Tu as réalisé le rêve que je m'interdisais. J'aime particulièrement la musique de la supplique (tire larmes ?) de Brünnhilde, surtout le début a cappella avec ses sauts de septième.
  • Le rythme du thème des Walkyries: exactement celui des Niebelungen (qu'on a encore dans l'oreille !): l'antidote ?
  • la fin superpose (entre autres) le thème de Siegfried (stay online !) au motif du feu ("l'idée du feu paradoxalement associée à celle du scintillement de la douceur, et non à une quelconque violence, un vulgaire symbole de destruction" dit Boulez).


*****************

Je remettrai peut-être tout ça en forme mardi prochain à mon retour (mais peut-être pas).

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité