Thomas Dolié et Henri Bonamy à l'hôtel de Soubise
Retour à l'Hôtel de Soubise sur une bonne idée de la séraphique allumée (qui en profite - mamma mia ! - depuis qu'elle a dit chao à C, H, A et O), pour découvrir un jeune baryton français, Thomas Dolié. Pas convaincu par les Duparc (curieusement à la fois trop lents et trop agités; je vais être peste, mais ce j'ai longtemps zabité n'est pas possible) et par les Schubert, trop surchargés d'affects et d'intentions (et puis le roi des Aulnes, ce mélodrame ringard où un chanteur joue plusieurs personnages, je n'en peux vraiment plus). Déjà mieux dans le cycle de l'opus 24 de Schumann. Carrément emballé par ce que Dolié fait dans ce tube des barytons, les Histoires naturelles de Ravel, (à savoir, la pintade ou le paon) ou le deuxième bis (la légende de la nonne de Brassens/Hugo) : excentricité calculée, très bonne diction française, grande maîtrise des sautes d'humeur. Il a déjà une voix, il va trouver sa voie, ce jeune daim. Radio Lied: L'invitation au voyage et la vague et la cloche, de Duparc, chantés par Camille Maurane.