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zvezdoliki
5 septembre 2008

Le silence de Lorna, des frères Dardenne

Une histoire que je ne vais pas me risquer à raconter: j'aurais bien du mal à résumer le film en une phrase, et c'est MaPolitiqueEditoriale de ne pas dépasser la phrase dans mes résumés de film. Comme La promesse (mon film préféré des Dardenne à ce jour, peut-être ex aequo avec celui-ci qui est vraiment très bon), c'est l'histoire d'une libération. Enfin plutôt, je crois, la preuve qu'on peut toujours choisir d'être libre, d'échapper au plan, en toutes circonstances... En tous cas, le récit, lui, mène le spectateur assez vite très loin de tout ce qu'il aurait imaginé, encore davantage que dansL'enfant qui était déjà inracontable. Un des plaisirs du cinéma des Dardenne (car il faut bien parler de plaisir dans ce cinéma parfois pénible) est celui, à la Madame de, que procure l'observation de la circulation incessante des objets (une clé, deux billets de 500€, une voiture de taxi, une enveloppe d'argent). Bande son impeccable et économe - une des surprises que réserve le film, à la fin, est l'irruption d'une phrase de l'arietta de la 32ième sonate de Beethoven ... qui amène une curieuse sensation de paix et de détachement de la réalité, qui contraste avec la scène de film d'horreur qui a précédé.

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