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zvezdoliki
28 novembre 2009

Vincere, de Marco Bellocchio

La grand opéra du jeune fauve qui veut effacer sa femme. Mais celle-ci résiste (dans le film subsiste un doute sur la réalité du mariage, présenté comme un souvenir - ou une représentation mentale? - d'Ida Dalser). Scène terrible des accords du Latran, vus côté cour dans un hôpital pyschiatrique tenu par des religieuses, un ordre aux ordres ("oui, ma fille, il faudrait ne pas avoir de coeur pour ne pas entendre votre plainte, mais souvenez vous que le Seigneur n'a rien promis à Marie Madeleine, rien d'autre qu'une vie meilleure dans l'au-delà"). Scène terrible aussi, celle où le fils imite le père, en allemand (la langue de l'amour entre le père et la mère).

 19096197

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Commentaires
Z
Tu n'as pas vu le film? Je ne note ici que ce qui m'a marqué (et c'est sans doute très parcellaire). Bellocchio ne dit pas grand chose du Mussolini d'après la prise du pouvoir (qui disparaît); avant le tournant de la guerre, il lui prête des traits séduisants et je comprends que cela puisse gêner. L'Eglise n'est pas la seule à être visée dans la deuxième partie, c'est bien l'appareil d'Etat qui tire les ficelles.
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G
Ce film me laisse perplexe... si j'ai bien compris, le plus gros reproche qui est fait à Mussolini, c'est d'avoir signé les accords du Latran ?
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