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zvezdoliki
26 juillet 2010

Vraiment en vrac

Ce papier sur Penone me remet en mémoire cette belle installation de Calzolari vue à Nice il y a quinze jours, le lit étrusque (un petit glouglou débonnaire finit par oxyder la surface de la table; il ne reste plus de l'enfant qu'une basket réfrigérée et l'enregistrement d'un appel familier: "Soso! Soso!"). Les varappeurs du viaduc des Fauvettes (d'où l'on voit, théorème d'existence, Supélec) et Gometz-le-Châtel. "Dans Guerre et paix, oui je ne me souviens plus, mais j'ai sauté tout ce qui était batailles et je me suis concentré sur l'intrigue amoureuse". Je croyais être débarrassé du russe: eh bien, non, quand il n'y en a plus, il y en a encore (*accablement*; enfin, plus que deux séances - ça pourrait servir, quand je serai muté à Karaganda). Vu Tournée: bien aimé ces blondes généreuses, un peu moins ce masochiste aimant se faire bousiller (chez Intermarché, par exemple). Vu Mine vaganti: plaisant et localement lourdingue, avec au moins une scène très amusante. Vu Carlos, ses engins et ses problèmes aux testicules (très bonne bande-son; dans la salle, Béatrice Romand et Lou Castel: c'est un complot des années 70). Encore deux démissions aujourd'hui. Ah oui, j'oubliais: l'amoureux - non motorisé - de ma nièce fait Vauhallan-Bures à pied pour voir ma nièce: il mérite notre respect à tous. 

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20 juillet 2010

Rien de vraiment bloguable ces derniers temps....

Plein d'annonces de grossesses autour de moi (un signe avant coureur du double dip, sans doute); l'arrivée d'un nouveau n+2, qui m'a l'air très farceur et a dit en me voyant: oh mais c'est vraiment très junior cette équipe! (NDLR: je suis le plus vieux de l'équipe); la visite longue et bien agréable d'un ami, ici chez moi; deux films plaisants mais pas géniaux (Dans mes yeux et Tamara Drewe, vu au cinéma à côté d'un ami de 23 ans croisé par hasard et qui a - aujourd'hui comme à l'époque - exactement l'humour Tamara Drewe). Et puis Twitter, ce douloureux problème: que faire..... l'addiction est trop forte et le plaisir bien limité. Je crois que je vais carrément bazarder le compte.

10 juillet 2010

Lérins

Une journée, seul, sur l'île Sainte- Marguerite. Si ce n'est pas le paradis, ça y ressemble.

9 juillet 2010

Nice

La ligne 100, de bout en bout. Au musée Matisse, Anémones et Gandoura, de Baltimore et Lydia Delectorskaya sous toutes les coutures. Un peu plus tard, dans le cimetière attenant au monastère franciscain de Cimiez, la tombe de Matisse et de sa femme.

7 juillet 2010

Camp d'Argent Sospel

Descente par les crêtes; paysage étonnant de Pyrénées Atlantiques, vert avec une belle forêt de sapins. Le col de Turini et ses colonies de vacances. En haut des remontées mécaniques, un vieux berger avec son parapluie et un beau sourire nous annonce - à tort - de l'orage. Chaque nouvelle crête est plus basse que la précédente. Vers midi, nous voyons enfin Sospel à la cime du Simon (vers 1400). On voit bien aussi le beau U très évasé du col de Castillon qui va vers Menton. Brusquement, nous entrons dans un maquis avec genêts et lavande. Descente vers un vallon très étroit, celui du Giou. Après le pont, je rentre en sidération à cause d'un serpent et nous perdons le chemin (une scène quasi-mythologique). Pendant une heure et demie, c'est la panique: nous cherchons le passage dans un un terrain de plus en plus instable, très escarpé et tout en éboulis, avec des arbres qui parfois cèdent quand on s'y accroche. A un moment, la vallée devient un vrai canyon: nous décidons de remonter à pleine pente..... et nous finissons par retrouver le sentier, qui en fait est très bien tracé. Arrivés dans la vallée de la Bévéra, nous finissons en stop. A Sospel, nous comprenons que l'Auberge provençale (très bonne adresse, chef allemand qui aime le camembert) est 2 km au-dessus de la ville, sur la route du col de Castillon. Vue magnifique sur la ville.

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6 juillet 2010

Refuge des Merveilles Camp d'Argent

Cela se couvre très tôt le matin; nous sommes au pas du Diable à 9h30 (où deux chamois se détachent particulièrement bien, sur une crête, et où je reçois deux SMS - encore des démissions + ma mère), il fait grand ciel bleu et à 10h, ce sont des grands nuages noirs qui envahissent tout le paysage. La balade d'aujourd'hui est très courte, nous descendons de col en col en prenant la corde la plus courte (toujours les histoires de concavité). Les troupeaux font un raffût du tonnerre. Passage à l'Authion, plein des souvenirs de la guerre, sur l'ancienne frontière avec l'Italie. Au Camp d'argent à 14h30. Je fais du russe toute l'après-midi. Excellentes lasagnes veggie, le soir, et discussion intéressante avec une Niçoise qui ne fait pas de salades avec la vallée des Merveilles.

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5 juillet 2010

Saint Grat Refuge des merveilles

Journée magnifique. On part de 1500 dans la vallée de la Gordolasque, on monte 1000m en longeant une conduite d'eau puis on se retrouve dans un vallon plein de roches multicolores (avec vue sur les sommets du Mercantour) qui aboutit sur le pas de l'Arpette. De là, on rentre dans la vallée des Merveilles (on quitte les affluents du Var pour retrouver le bassin de la Roya). Nous découvrons sa Majesté le mont Bégo (un grand château sinistre), le mont et le rocher des Merveilles (celui là étant particulièrement tétralogique), et derrière le grand Cappelet qui est le sommet du coin. G. découvre que nous rentrons dans un monument historique et que les bâtons ne sont plus autorisés. Après-midi, balade passionnante avec un guide habilité, grand tour au-dessus du lac avec explications sur les réticulés et autres gravures. Nous comprenons vite qu'il faut comprendre "merveilles" comme "maléfices, sortilèges". Nuit au refuge: c'est plein comme un oeuf, l'organisation est militaire (ouverture des sanitaires à 16h, attribution des dortoirs à 18h, dîner à 19h) et c'est beaucoup moins sympa que les gîtes que nous avions faits auparavant (il ya simplement moins le ciment d'une aventure en commun - celle du GR). Avec des boules Quiès et un masque, on peut dormir.

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4 juillet 2010

Le Boréon Saint Grat

Une superbe traversée avec vues sur les cimes du Mercantour. Nous réduisons l'étape en faisant du stop au départ - et nous retrouvons fissa dans un coffre du J7 d'un vieux baba cool anglais (son message final: "n'oubliez pas qu'il faut transformer le monde") avec un couple de chouchou et loulou très souriants, qui démarrent aujourd'hui le GR52 vers Menton. Nous laissons aujourd'hui de côté le GR52 pour faire deux étapes en une; nous allons à la madone de Fenestre par le pas des Roubines (cabane à la Heidi qui ne déparerait pas dans "Naan et Chocolat", magnifiques échappées sur les cimes du Mercantour) et la cime de Pisset - névé en éboulis affreux - avant de redescendre sur la Madone. De la Madone, nous passons par la baisse des cinq lacs (c'est plein de Niçois en goguette qui fuient la chaleur) et la baisse de Prals. Les deux traversées sont éblouissantes dans leur genre. Au relais des merveilles (vide), les bagages ne sont pas arrivés, le portable ne passe pas et la gérante refuse d'appeler. Je finis par insister, nos bagages sont encore à la Madone: c'est sans doute l'histoire de la double étape qui a perturbé le taxi. Dommage pour lui.

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3 juillet 2010

Valdeblore Le Boréon

Journée coup de mou. Déjà, nous n'arrivons pas à nous extraire avant 9h (le petit déjeuner est simplement trop bon, avec un choix invraisemblable de cakes, de thés et de confitures). Ensuite, nous sommes fatigués et j'ai dans l'idée de raccourcir l'étape GR52 en évitant les trois cols prévus et en passant par le col de la Colmiane et Saint Martin Vésubie. Saint Martin est riche de nombreuses villas années 30 et le centre historique est intéressant. Je comprends que Madone de Fenestre = Finis Terrae. Après-midi moins heureuse: le sentier de crête à 1700m que j'avais repéré est bien en courbe de niveau, mais en moyenne seulement, avec des zig et des zag redoutables pour éviter des pierriers. Et puis cette montée depuis Saint-Martin, de 1000m à 1700m, c'est trop bas pour éviter une chaleur écrasante. Nuit au gîte du Boréon avec nos deux copines et un loulou qui fait la via Alpina jusqu'à Trieste mais a déjà mal au ménisque (mon petit doigt, qui ne me fait pas mal, me dit qu'il n'ira pas bien loin)

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2 juillet 2010

Longon Valdeblore

Etape longue et pénible, conforme à mes anticipations: 1500m de descente à la fraîche, suivie de 1000m de montée en plein cagnard. Belle descente en forêt. A un moment, on voit la Tinée et la vallée du Var, on imagine presque Nice. Très beau village perché de Roure. Plus bas (à la cote 400), c'est Saint Sauveur sur Tinée que nous ne trouvons pas très sympathique: un bourg traversé de part en part par une route passante. Balisage périlleux pour remonter sur Rimplas (à la cote 1000m). Les savoyards, qui craignent le coup de chaud, me balancent de l'eau ("allez! on n'est pas à Paris ici"). Eux, qui doivent aller plus loin que Saint Dalmas, finissent en stop. Nous faisons pareil à La Bolline. A Saint Dalmas, nous retrouvons nos deux copines de Bousieyas dans une des meilleures adresses de la randonnée: le grand chalet, chambre et table d'hôtes. Accueil vraiment sympathique, grande tablée et repas aux accents du Nord, comme on dirait dans le guide Michelin.

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