Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zvezdoliki
9 octobre 2010

Résumé des épisodes précédents

  • Moscou: remake du voyage de l'an dernier (à propos, à la suite de la chute du maire de Moscou, la statue de Pierre le Grand en navigateur va être déplacée ailleurs). Passé beaucoup de temps dans les bouchons de Novy Arbat, où j'ai pu admirer la chaleureuse ambiance du restaurant Globosushi (non testé).
  • Au cinéma: Kaboom (la bande annonce, qui concentre tous les bons mots du film, est plus percutante que le film, qui est un peu décousu: je suis en plein accord avec le billet de David Madore), les amants imaginaires (sauvé par l'humour mais passablement irritant, avec une musique poisseuse - et puis les scènes monochromes sont plus chichiteuses que sensuelles), Un homme qui crie (un film très fort sur une histoire père/fils, par un grand réalisateur africain)
  • Viens de quitter le parti des anti-barioleurs pour celui des barioleurs. Un changement d'orientation considérable, qui va changer beaucoup de choses dans les années à venir, opéré in extremis, juste avant que la Crampe Ultime ne vienne solidifier mon poignet gauche dans la scène au ruisseau de la Pastorale. Fini, les extensions foireuses, les calculs byzantins pour éviter les changements de cordes! A moi les clapotis, les grands coups de gouvernail et l'indécision des cordes....
Publicité
Commentaires
Z
oui, à peu près.<br /> Parfois, les compositeurs, qui sont des gens joueurs, se mettent en tête de faire jouer à un même instrument deux mélodies superposées. Pour un instrument monodique (ie qui ne fait qu'un son à la fois), la solution originale est de jouer la mélodie A en hoquet avec la mélodie B....(tu joues une note de A puis une note de B puis la note suivante de A ainsi de suite) ça met de l'animation, et quand il y a trois lignes superposées, comme dans la Chaconne de Bach pour violon seul, l'excitation est à son comble! Le bariolage, c'est profiter des changements de cordes pour souligner le hoquet. Dans le cas de la chaconne de Bach, il est impossible de ne pas barioler: les distances sont trop importantes et on ne peut jouer les trois (ou quatre) parties qu'en utilisant toutes les cordes de l'instrument. Le danger du bariolage, c'est la sortie de route, le vertige du derviche tourneur - comme si on mettait un moteur nucléaire à un bateau à aube du Mississipi.....<br /> <br /> http://imslp.org/wiki/Special:ImagefromIndex/19903<br /> <br /> Dans le mouvement lent de la Pastorale, les violons 2 (ou des altos) font des figures en hoquet, mais Beethoven a mis des grandes liaisons: il faut que ça clapote, que ça scintille, mais qu'on ne perde pas de vue ... le cours de la rivière. On a donc le choix, quand on le joue, entre barioler (au risque de faire quelque chose de trop extérieur) ou de ne pas barioler, en minimisant les changements de cordes de façon à faire quelque chose de serein, d'étale. Mais ça oblige à des contorsions avec l'autre main, la main gauche! et moi ça je finis invariablement avec une crampe horrible. Donc je vais essayer d'apprivoiser les bariolages.....et d'éviter la sortie de route. C'est un peu plus clair?
Répondre
G
J'avoue que je ne serais pas contre un brin d'explications sur le bariolage (ou le non-bariolage). Choix de doigté sur le violon (ou l'alto) ?
Répondre
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité