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zvezdoliki
12 janvier 2011

Les mamelles de Tirésias, à l'Opéra comique

Programmation composite: le Foxtrott de Chostakovitch (avec ses miaulements à la Nino Rota), Le boeuf sur le toit de Milhaud, et en plat principal, les Mamelles de Tirésias, du grand Poulenc. Vachart a beau dire, Les mamelles sont elles-mêmes une partition composite (dans laquelle on perd les seins et on choisit ou pas une barbe), alors pourquoi pas ce collage.... Musique qui parfois ne déparerait pas dans Dialogue des Carmélites (l'introduction du Poète), parfois ressemble à la dame de Monte Carlo, à d'autres moments (Et cependant la Boulangère Tous les sept ans changeait de peau Tous les sept ans elle exagère) à un finale de Chabrier. Le livret des Mamelles est un enchantement continu, j'ai parlé ailleurs de "Thérèèèèèèèèèse Te voilà plate comme une punaise", mais il est truffé de court-circuits délectables qu'on ne va pas dévoiler ici. Une soirée dont on sort gonflé à l'hélium, prêt à s'envoler comme certains des personnages qui remontent au-dessus du rideau de scène. Au moment où je retrouve J, pouf, magie d'une nuit d'hiver rue de Gramont, nous tombons sur le boeuf que nous avons vu une heure et demi plus tôt parader dans la partie Milhaud. Il rentre tranquillement à l'étable après le turbin, flanqué de la vieille dame qui marche par toutes petites saccades (et qui se révèle être un adorable vieux monsieur). Je leur aurais bien demandé un autographe, tiens.

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