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zvezdoliki
31 décembre 2011

Le retour du refoulé

 

 (il passe par la fenêtre, comme dans un mauvais vaudeville)

kostelnica

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30 décembre 2011

A dangerous method, by David Cronenberg

dangerous-method-cronenberg

(Un film résolument sur la trace de Jung, préférant la multiplicité des approches à la focalisation exclusive sur la sexualité. Riche bande-son wagnérienne facile à déchiffrer: Freud est Wotan (le Wanderer) alors que Jung est Siegfried (Sabina Spielrein l'explique très bien); les belles scènes dans le bateau sur le lac de Zurich rappellent Tristan (Isolde/Marke avec ou sans voiles, that is the question). Et puis Zurich, Triebschen, tout ça.... comme le dit Jung, il n'y a pas de hasard)

29 décembre 2011

Vus:

m-butterfly-1993-01-g

 

- M. Butterfly (Un vieux film queer. Deux fois la mort de Butterfly, deux fois sur le mode déceptif. La voix lente et sourde de John Lone, chaque réplique comme un poignard lancé. Pékin avant la Révolution culturelle, Paris après 68, mais tout le monde parle anglais.)

- The Lady (hagio et pour tout dire franchement mauvais)

- Shame (j'ai trouvé la séquence chantée par Carey Mulligan particulièrement ratée: son New York New York ne décolle pas. Comme l'a écrit je ne sais plus qui (qui pourra me punir, s'il veut), elle est bien punie d'avoir vu son frère se branler)

Carnage (la scène du clafoutis rejouée par ma nièce, deux jours plus tard. Ce clafoutis va finir par devenir légendaire)

22 décembre 2011

Boulez à Pleyel dans Schönberg et Bartok

Un concert que j'ai traversé dans l'euphorie, pour plusieurs raisons, la plus immédiate étant mon placement, au 1er rang de l'arrière scène, juste derrière la grosse caisse. Peut-être pas parfait acoustiquement (encore que pour Schönberg, c'était parfait et pour les deux Bartok, très acceptable), mais idéal pour observer le chef et les musiciens. La gestique de Boulez, en meilleure forme que Leonhardt, est devenue très économe; gestes de très faible amplitude, moins coupants qu'ils ne l'étaient, très en avance sur les musiciens, surtout dans les mouvements lents (au point qu'on se demande, torturé, si les musiciens vont finir enfin par réagir; miracle, ils réagissent tous avec le même retard, mais ils n'ont pas intérêt à traînasser, les bougres); et surtout, contraste entre un chef impassible et immobile et une musique post-romantique torrentielle (un vrai effet comique, quand on y réfléchit.... )

Au poilomètre (puisque le cheveuomètre marche moins bien avec moi), le Schönberg était le plus réussi. Gros hérissements pileux à la fin, mais aussi au moment où tous les violons se prennent pour des altos et les basses oscillent sur deux notes, comme au moment où la cloche sonne dans les Gurrelieder (à 20' dans l'enregistrement d'Arte). Le 2ième concerto de Bartok, je l'ai vécu à l'intérieur du pupitre de percussions, à voir la grosse caisse répondre aux timbales. Un poil moins emballé par le concerto pour orchestre (à part le 2ième et le 5ième mouvements qui me comblent toujours, le reste est tellement moins bien que la Musique pour cordes, percussion et célesta). Dans l'excitation post concert, j'ai molesté trois mamies pour aller saluer Alban Berg (qui ne m'aurait pas reconnu, lui) avant d'aller parler nombre d'Erdös et rêver de Chennai (le tout dans une odeur de fromage fondu).

13 décembre 2011

Leonhardt aux Bouffes du Nord

Le dernier concert du maître. Beau programme, très varié. En première partie, Bach (la suite für das Lautenwerk BWV 996) et ses sources; en seconde partie, des français, d'Anglebert et l'anachronique Duphly. Beaucoup de belles découvertes pour moi: je retiens les petites fugues de Pachelbel, joyeuses et serrées; la chaconne de Böhm, archaïque et d'une belle ampleur; les deux grounds de Purcell qu'a choisis Leonhardt, l'un à la période plus longue et riche que l'autre; la sublime sarabande de la suite BWV996; les pièces en forme de portrait de Duphly (une musique fraîche et française jusqu'au bout des mitaines). Pour prendre congé, retour à Bach avec un extrait des Goldberg, la variation lente et chromatique

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7 décembre 2011

Vus

  • Footnote: deux universitaires en talmudologie, un père (glabre) larvesque et imposteur et un fils (barbu) séducteur. Il y a aussi un petit-fils superlarvesque. Tout ça a l'air passionnant sur le papier, mais on a du mal à s'intéresser.
  • Contracorriente: pédépéruvien et barbu. Un peu trop telenovelesque pour être honnête.
  • Dans les coulisses du NY Times: pour David Carr le survivant

et rien depuis, parce que je n'ai pas le temps!

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