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zvezdoliki
15 janvier 2012

Présences: Strasnoy/ Britten au Châtelet

Beaucoup dormi pendant les cinq Interludes de Peter Grimes (mais je me suis quand même rendu compte qu'il y avait un beau solo d'alto dans la Passacaille tirée du même opéra). Pas dormi du tout en revanche pendant le Bal, l'opéra de Strasnoy en deuxième partie, qui m'a laissé des sentiments mitigés. La musique en est très composite: il y a du bruitisme (le début), une scène de leçon de musique un peu fofolle qui fait théâtre musical, une scène très rythmique où ça swingue (avec la mère), des chansons irlandaises franchement grivoises, un passage qui rappelle Philippe Hersant, des citations attendues de Berio/Mahler et la clarinette de la scène de danse du Wozzeck. La fin avec son atmosphère de désastre est plutôt réussie. Non, le problème est plus que c'est une comédie qui arrache parfois un sourire, guère plus (la faute à qui? un texte trop anodin, entre comédie bourgeoise et surréalisme? les acteurs qui surjouent et dont la diction n'est pas à la hauteur?). Relative déception, donc.

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Commentaires
J
Bonjour zvezdo,<br /> <br /> <br /> <br /> Vous êtes impardonnable d'avoir dormi pendant les quatre (et pas cinq ! comme quoi vous dormiez bien) interludes marins de Britten. Le troisième, en particulier, tellement il est beau et poignant. Et la tempête vaut Debussy comme évocation de la mer.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous êtes également impardonnable d'être ensuite resté éveillé pendant le Bal de Strasnoy, dont la musique était, pendant plus de la première moitié, complètement étrangère à ce qui se passait sur scène. Une musique d'autiste.
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