Biennale 1: Arditi/Rihm, Ebène/ Schubert Tchaikovski
les Arditti dans une création de Rihm (le n°13) , puis les Ebène dans un autre 13ième (le subliiiime Rosamonde de Schubert) et le 1er de Tchaikovski (une chose très bizarre). Point commun: trois musiques qui jouent sur les nerfs des auditeurs.
le Rihm : un Rihm .... riche (well). Facile à suivre, musique à cellules qui prolifèrent (au début: des gammes avec un soufflet, une grande tension rythmique, on se croirait chez les Pygmées). A la fin, ça se calme et ça sent la citation (mais de quoi?). Le violoncelle s'excite souvent, tout seul. Je ne me suis pas ennuyé une seconde.
le Tchaikovski: quelle musique bizarre....le matériau initial de chaque mouvement est à la limite du simplet, mais gonfle jusqu'à prendre des proportions énormes. 1er mouvement à forme sonate à accélération finale (quelle drôle d'idée). Magnifique scherzo. Dernier mouvement: apothéose du tidada. Moment gênant où on a l'impression que les violons s'enlisent dans une formule sans intérêt: mais non, c'était juste pour laisser le temps à l'alto de se préparer.
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