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zvezdoliki
26 février 2012

Vu:

2 très bons films français: 

  • La désintégration: 16 de tension et du psoriasis avant d'aller sauter (très bon comme tout ce que fait Faucon)
  • Un monde sans femmes (Rohmer/Houellebecq et des acteurs excellents, notamment Vincent Macaigne)

2 films qui parlent des Malouines:

  • La dame de fer (même le pseudo-documentaire sur Alzheimer est raté)
  • El Chino (l'amour vache entre un quincailler de Buenos Aires et un immigré chinois tombé du ciel; une comédie gentille qui vaut aussi pour son pesant d'insultes; "pedazo de ñoqui" par exemple me paraît digne d'une ample diffusion)
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20 février 2012

20 ans de Court-circuit

Pour ce concert-nostalgie (j'aime bien ça, je ne m'intéresse qu'à l'histoire ancienne):
  • Christophe Bertrand: Sanh (P°, Vc, Cl.b)
  • Gérard Grisey: Talea (P°, Vn, Vc, Cl et Fl)
  • Tristan Murail: La Mandragore (pour piano seul)
  • Philippe Leroux: Continuo(ns) (encore P°, Vn, Vc, Cl et Fl)
  • Philippe Hurel: Pour l'image

Un concert avec beaucoup de notes, beaucoup de microintervalles et de modes de jeu (on a un peu mal pour le violoncelle d'Alexis Descharmes). Surtout aimé la pièce de Leroux (très vive, une série de petits jeux très volubiles avec des séquences de petite mécanique rythmique très délectable) et la pièce de Murail (avec ses pédales insistantes et ses harmonies très modales sonnant comme du Messiaen, un Messiaen qui serait plus botaniste qu'ornithologue). Talea, de Grisey, le début sonne comme "1, 2, 3, soleil!" (il se passe des trucs ahurissants en un très court laps de temps, puis on laisse résonner) et après ça se complique (le motif qui monte et celui qui descend, leurs réseaux, que vont-ils devenir.... un développement de particulièrement grande ampleur au violon dans l'aigü, sur la fin). Dans la pièce de Hurel (pour un ensemble beaucoup plus vaste), il y a un moment étrange de contrebasse solo qui dialogue avec le trombone, et ça sonne comme un bruit d'avion au loin.... la fin est très marquante, avec ses accords répétés. Rétrospectivement, la pièce de Christophe Bertrand était l'une des plus sages de ce concert, avec ses textures en hoquets et son passage de bravoure.

 

10 février 2012

Vu

* L'amour dure trois ans (Beigbeder, plutôt une bonne surprise, en fait)

* Mission Impossible 4: un vrai chef d'oeuvre (avec en prime l'humour qui faisait défaut aux précédents)

* Tahrir (à la Eisenstein, pour la fille au smiley)

* Les chants de Mandrin (trouvé ça très peu convaincant. Chez RAZ, RAS: le dragon se fait buter comme dans un jeu vidéo. Et puis quelle horrible bande-son) 

* Noces. Un documentaire sur le travail de Mirella Giardelli à partir de Noces, de Stravinsky. Ce sont ici les noces.... de Stravinsky et Ramuz (leur photo est promenée comme une icône dans la représentation....), même si de mon point de vue c'est un couple déséquilibré et le film donne un peu trop la parole à Ramuz). Le film est magnifique dans ce qu'il donne à comprendre de la musique: on regrette juste qu'il ne passe pas plus de temps sur tous ces passionnants exercices de préparation, en petit ou grand effectif (les roulements de grosse caisse, les scènes où tous comptent des choses différentes, la scène lunaire mère-fille). C'est bon aussi d'entendre Noces en français (hélas, le russe semble avoir gagné la partie au disque, à part la version Ansermet, c'est du russe partout), ce qui permet au spectateur francophone de se rendre compte davantage de la dimension bouffonne, villageoise de l'oeuvre. Le parti pris de la représentation de Noces qui clôt le film est de mêler dans une arène close les percussionnistes aux chanteurs, de traiter la partition comme un opéra (un mystère?), pas comme un ballet (comme le voulait Stravinsky, mais pas Diaghilev); ça marche bien notamment parce que les chanteurs (la mariée, le marié, le père, la mère) jouent très bien. La fin de Noces est sidérante (pianos, crotales et cloches) et l'oeuvre me laisse toujours euphorique.

9 février 2012

Encore du Kazakhstan (ce blog, ça tourne en rond)

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-40°C à Astana, mon record personnel à ce jour

Une petite scène comique se répète chaque matin dans le hall des immeubles de bureaux: sur un sol en marbre immaculé débarque une horde d'employés en moonboots laissant des traces de neige, de boue et de gravats. Deux employées avec un traîneau en Kärcher tentent d'effacer les traces, mais c'est un travail sans fin.

Enfin compris qu'il ne fallait pas employer kazakh (l'ethnie) pour kazakhstanais (kazakhstani en anglais, la nationalité).

(là-bas aussi, ça bouge).

 

7 février 2012

La dame de pique, à l'Opéra Bastille

Pas mieux

Le mystère des три карты enfin dévoilé: c'est тройка, семëрка и туз (mais que ça reste entre nous, hein)

Musique à la fois claire (l'orchestre est rarement monstrueux, les effets sont très perceptibles) et chaotique, avec bizarreries: des syncopes brésiliennes; l'irruption d'une une trompette flamboyante dans une messe des morts; des bariolages furieux (la Neva, sans doute) et des contretemps de folie (un pastiche du Baiser de la Fée, sans aucun doute). Pour la bonne bouche, ce morceau de bravoure d'un oy-oy-oy très pur et ce passage tchaïkovskissime (violons divisés, altos en tête chercheuse et ploums obsessifs; on se dit que ça ne va pas très bien dans la tête de ce pauvre H.).  

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