La Walkyrie, à l'Opéra Bastille

Encore une Walkyrie. 

(Décidément, je rate lamentablement tous les tests élémentaires d'admission dans la secte famille wagnérienne: par exemple, je suis incapable de rester éveillé pendant ce 2ième acte, en particulier pendant la scène de ménage Wotan-Fricka (car enfin, ce mariage - celui de Sieglinde et Hunding, contracté sous la menace - n'a aucune validité et ne mérite pas d'être défendu pendant 20 bonnes minutes) et, pire encore, puisqu'il paraît que c'est une scène qu'il faut admirer, pendant le long récit de Wotan à Brünnhilde. Le seul moment qui me sort de ma torpeur est ce solo de clarinette basse qui annonce la naissance de mon méchant favori, Hagen - une Annonciation plus prometteuse que l'extase de Sieglinde au début de l'acte III. Vivement le Crépuscule, qu'on en finisse.) 

Comments

[Régis]

Dormir pendant la Walkyrie, jeune homme, il faut vous laver les oreilles. Je crois relire l'article sur Lohengrin dans le Larousse franchouillard des années 1945-8 qui concédait à cette œuvre quelques beautés mais déplorait des passages d'une longueur vraiment excessive, par exemple le duo d'Ortrud et de Frédéric, à mon avis un des grands moments de cette partition sublime et parfaite.

[Philippe[s]]

Il y a deux week-ends ! (5-6 et 12-13 octobre) (je vais aux deux)

[zvezdo]

.... c'est un week-end d'orchestre, c'est toujours MAL de sécher. Je suis sûr qu'on trouvera d'autres moyens moins compliqués de se voir.

[Philippe[s]]

L'orchestre ne sera pas déduit ! C'est juste la durée qui sera un peu plus courte...

[Édouard]

Mais, c'est très beau, La Walkyrie – c'est vrai que toute l'histoire fait très « soap opera » familial et que Fricka représente tout ce qu'il y a d'ennuyeux et de prévisible dans la morale bourgeoise, mais la musique est belle ;-)