Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zvezdoliki
26 janvier 2014

Biennale 2014

A la Biennale, trois concerts cette année:

  • les Borodine jeudi, à décongélation lente. Mozart congelé et soporifique (le ré mineur; à part le 1er mouvement, ce n'est pas ma tasse de thé avec son côté comte-qui-fait-la-gueule; dans le 1, j'aime beaucoup la façon dont les triolets investissent et contribuent à liquider la fin du développement et la fin du mouvement). Tchaïkovsky à température ambiante, rare et pas trop passionnant (à part un choral pas vibré, très blanc). Pour finir, Borodine cuit à point: souple, vivant et chaud. Il faut dire que Borodine n'a pas son pareil pour escagasser le point G de l'auditeur (avec, par exemple, le ré suraigü du 1er violon à l'extrême fin: retour à la vie civile, liquidation précipitée des affaires du quatuor ?) (ou, dans un autre genre, le retour du thème du Notturno, à ***, les deux violons en canon, l'alto en frotti-frotta et le violoncelle en pizz: effet irrésistible sur nos nerfs déjà grandement ébranlés par le duo violon/violoncelle, juste avant)
  • les Arcanto, dimanche. Avec Queyras et Zimmermann, je m'attendais à de beaux graves, mais ce que fait la 1er violon est d'une élégance et d'une intelligence incroyables. Au programme, deux Schubert (le magnifique Quartettsatz et le quintette, que je crois avoir trop entendu et qui m'intéresse moyennement, comme je suis peu porté sur l'aérobic et/ou la mystique). Et surtout le KV464 de Mozart, qui est décidément une des oeuvres les plus intéressantes de Mozart (je suis sidéré par les pianissimos des Arcanto, par exemple dans le menuet, très contrapunctique, qui tend parfois vers le silence)
  • pour finir, le quatuor de Jerusalem. Mozart, KV589 (celui en si bémol avec le violoncelle en vedette; avec le trio du menuet au pouls qui s'emballe, comme à l'opéra). Janacek: le 1er quatuor (celui avec le finale au thème de Katia Kabanovna). Et, ce pour quoi on était venus, le Smetana de ma vie. Voilà un quatuor en pleine possession de ses moyens (qui sont immenses....) 

Publicité
14 janvier 2014

Le viol de Lucrèce à l'Athénée

La scène de chaleur avec harpe et timbales obsédantes; la passacaille avec Is it all?, et la fin 

Déçu par la mise en scène, costumes moches et chanteurs jouant très mal (la bagarre des officiers....), rien à voir avec l'engagement et la fraîcheur des chanteurs du Conservatoire il y a quelques années. Ce n'est sans doute pas un hasard si les personnages de l'histoire sont figés; après tout, le sujet de l'opéra (le viol et l'attitude un peu ambigüe de Lucrèce qui explique son suicide) est irrépresentable, et Britten a souhaité tourner autour du pot en donnant la part belle au Choeur Homme, qui dit voir cette histoire préchrétienne avec les yeux du Christ. Ce personnage, le plus vivant et expressif de l'opéra, a sans doute les plus beaux moments musicaux de la partition (la chevauchée, les deux prologues); pas vraiment une surprise si Britten avait réservé ce rôle à Pears.

1 janvier 2014

Vus depuis août

(en gras, particulièrement bons)

Magnifica presenza, Leave it on the floor, Michael Kohlhaas, Dans un jardin je suis rentré, Romeos, Grand Central, Jeune et jolie, Ilo ilo, Tip Top, Tirez la langue mademoiselle, La bataille de SolférinoBlue Jasmine, Miele, Ma vie avec Liberace, Ma vie domestique, Opium, La vie d'Adèle, 9 mois ferme, Haewon et les hommes, Une chambre en ville, Salvo, Un château en Italie, Le fond de l'air est rouge, Inside Llewyn Davis, Violette, La Vénus à la fourrure, Une femme douce, Les rencontres d'après minuit, Guillaume et les garçons, à table, Comment j'ai détesté les maths, A Touch Of Sin, La jalousie, The Immigrant

(je rajouterais au minimum Lincoln, La belle endormie, Camille Claudel 1915 et L'inconnu du lac dans les films particulièrement bons vus en début d'année)

Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité