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zvezdoliki
19 octobre 2014

l'Enlèvement au Sérail, à Garnier

On retiendra:

  • Deux airs du trouble amoureux: le premier de Belmonte ("Es glüht mir die Wange...." l'imagination de Mozart est inépuisable dès qu'il s'agit de décrire l'excitation amoureuse, avec palpitations et manifestations somatiques) et le premier air de Konstanze (la tenue des vents au début de l'air, comme le souvenir persistant du bonheur ancien; l'exposition de la forme sonate qui épouse l'histoire -agitée - de l'héroïne; l'hétérogénéité classique et non baroque du discours, et, une fois encore, l'imagination sans limites de Mozart)
  • Le plus beau des airs sérieux de cet opéra, Martern aller Arten. Bonne idée de faire monter sur scène le quatuor chambriste, violon, violoncelle et hautbois (quintette si l'on inclut la chanteuse, à la virtuosité instrumentale).
  • L'air de Pedrillo, avec son mélange bizarre de bravache militaire et de tremblements (en triolets). Jordan impose de longs silences et fait très bien ressortir les points d'orgue, un ingrédient-clé du portrait d'un froussard.
  • La longue et magnifique séquence de la fin du second acte: joie des retrouvailles, puis mise à l'épreuve par une série de changements de tempos, de tonalités.
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