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zvezdoliki
4 janvier 2009

Même les mouettes ne se battaient pas pour aller faire trempette, ce matin

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3 novembre 2008

A New York, j'ai vu:

  • Une installation mémorable de Long Bin Chen: cet artiste colle des annuaires pages jaunes les uns sur les autres puis les sculpte: têtes de présidents du mont Rushmore, mais aussi bouddhas et autres créatures mi-porcines mi-tutélaires. Il dispose ces figurines-annuaires en cercle, et fait passer au milieu un circuit avec un petit train électrique muni d'une lentille (d'un rétroprojecteur ? d'une caméra?). Ce qui fait que le spectateur, enfin, vous ou moi, un peu estourbi, devenu une véritable créature de pages jaunes, se voit défiler au milieu d'autres créatures tutélaires ou porcines. Génial, non ? (ne me dites pas que vous n'avez rien compris)

  • Le pont de Brooklyn un jour de grand beau temps

  • .... et des danseuses cruche avec un arrosoir

  • De Mario Merz, deux igloos (dont un ci-dessous vu ici) et une suite de Fibonacci (au MoMa)

  • Le soir de Halloween, grosse émotion, plusieurs fausses Sarah Palin (betcha) et une superwomen en train de tirer de l'argent (hum, pas sûr d'être très doué pour les photos volées)

26 octobre 2008

Aujourd'hui j'étais sur les flancs du Canigou (avec vue sur l'Hudson)

15 septembre 2008

Un peu de peinture russe (3/3)


Avant que je n'oublie tous ces peintres, une petite sélection portative des sections XIXème siècle de la Galerie Tretiakov (à Moscou) et du Musée Russe (à Saint Petersbourg). Un continent inconnu qui réserve de jolies surprises.

Alexei Savrasov: le Retour des corbeaux (1871)

Ivan Kramskoi: Léon Tolstoi (1873)

Arkhip Kouindji: la lune sur le Dniepr (1880)

Vassili Sourikov: Le matin de l'exécution des Streltsy (1881) (l'histoire de la Khovantchina)

Ivan Chichkine: Un matin dans une forêt de pins (1886)

Ilya Repine (celui du magnifique dernier portrait de Moussorgski): la réponse des Cosaques Zaporogues au Sultan de Constantinople (1880-1881) (oui oui, on parle bien de ceci)

Du même, Ivan le Terrible étreignant le cadavre de son fils (1885)

De Valentin Serov, un des plus doués de tous ces peintres, un portrait de Konstantin Balmont (1905)

... et de la princesse Orlova (1911)

 

9 septembre 2008

l'objet d'émerveillement du jour

Comme le bassin de la mer Noire est grand ! et que celui de la Méditerrannée est riquiqui.... (via ici)

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4 septembre 2008

En bateau

Dans une saine atmosphère de fête foraine (je ne suis pas seul à avoir le petit doigt sur la gâchette (oui oui c'est bien un stand de tir aux pigeons médiéval, flinguons gaiement Mongols et Vaticanais))....

....on embarque à la gare fluviale (retchnoi voksal) de Moscou, une beauté stalinienne:

On quitte Moscou par le canal de la Moscova à la Volga, dans une campagne à datchas et à estivants imbibés (no foto)

Un clocher émergé (Kaliazine) nous rappelle les aménagements hydrauliques réalisés sous Staline pour réguler le débit de la Volga (avec une main d'oeuvre abondante et coopérative):

A force de descendre des écluses, on se retrouve à descendre la Volga.... on se dit avec enthousiasme qu'on est dans le bassin de la Caspienne, pas si loin, après tout, de Samarcande et de la route de la soie. En passant, le camarade Staline a oublié de noyer quelques églises:

On quitte la Volga (déjà hyperlarge à Iaroslavl) à Rybinsk, où on repère la statue de la Volga-Mat, la Mère Volga (presque aussi étronique que la Rodina Mat de Kiev).

Après la sinistre écluse de Rybinsk, on s'engage dans le réseau reliant la Volga à la Baltique, via la Cheksna qui vient du Lac Blanc, le lac Onéga qui débouche dans la Svir qui se jette dans le lac Ladoga qui s'écoule dans la Neva (dont l'embouchure se situe dans le Golfe de Finlande). Vous avez suivi ? On monte puis on descend: la ligne de partage des eaux entre Baltique et Caspienne estsituée entre Lac Blanc et Lac Onéga, très près de la Baltique.

La densité diminue: on fait facilement 100km sans croiser une habitation. De l'eau, de la forêt. Parfois, rien.

Au Nord du lac Onéga apparaît Kiji, point septentrional et sommet émotionnel du voyage. Il y fait très beau, on se dit qu'on pourrait tenter une riante villégiature sur la Mer Blanche à Arkhangelsk. Finalement, on choisit Saint-Pétersbourg. Erreur fatale: une violente tempête nous secoue les tripes sur le lac Ladoga (bonjour les dégâts).

(merci au chat pour ses photos sans doigt)

3 septembre 2008

Mon petit doigt s'est fait discret à Kiji, l'émotion sans doute

2 septembre 2008

Un peu de peinture russe (2/3): l'icône des icônes

L'icône de la Trinité, d'Andrei Roublev.

L'icône des icônes.

Qui a suscité des torrents de glose (je vais donc faire très court, je suis peut-être le seul à ne rien y connaître).

Peinte par un peintre qui reste célèbre avec deux oeuvres: cette icône et les fragments d'une déisis aussi conservée à la galerie Tretiakov.

Trois anges de même apparence: la représentation de la trinité dite de l'Ancien Testament.

Le Père (l'arbre) entre l'Esprit (la maison) et le Fils (le rocher).

Une croix (voir le regard du Père sur l'Esprit sur le Fils sur le calice; toujours repérer la trajectoire des regards dans l'icône russe) inscrite dans un cercle.

Une fois encore, la délicatesse des figures et des couleurs.

1 septembre 2008

Un peu de peinture russe (1/3): la vierge de tendresse

La célébrissime (*) icône de la vierge de Vladimir, conservée à la galerie Tretiakov de Moscou. La main gauche de l'enfant haut dans le cou de la mère, le regard triste de celle qui sait ce qui va advenir. Une scène d'une étonnante douceur.

(*): ne dit-on pas communément en français moderne; "alors mon lapin, tu veux faire vierge de Vladimir ce soir avec ton chat ?"

31 août 2008

Mon petit doigt en Russie

Mon petit doigt a passé des écluses sur le canal volgobaltique

Mon petit doigt a vu une église à 22 bulbes en Carélie

Mon petit doigt a enfin vu le monastère de Novovieditchi à Moscou (dont il est question dans Boris)

Mon petit doigt est passé sous la colonnade de Rossi face au Palais d'Hiver

Mon petit doigt est allé à Trifouillis les Petaouchnok (Goritsy, près du lac Blanc)

Mon petit doigt a une overdose de discussions moisies sur la Géorgie, après avoir entendu pendant 15 jours des arguments définitifs du genre "Voici enfin la fin de l'hégémonie américaine", "Les révolutions de couleur ont été provoquées par le judéo-hongrois (sic) Soros" (lui-même sans doute aussi de couleur), "Saakashvili est vraiment un malade mental, un type incontrôlable" et sa variante hard,"l'Occident était prêt à un nouveau Munich avec le fasciste Saakashvili". Maintenant que mon petit doigt a l'occasion de lire la presse cryptobourgeoise mondiale - qui est totalement absente du large échantillon de kiosques rencontrés en Russie - il va peut-être avoir la chance de se faire un avis plus nuancé sur la question.

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