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zvezdoliki
17 août 2008

J6-7-8: Une balade en train

Zermatt Genève Paris: une descente de 1600 à 300, avec accélération finale (TGV). J6 à Zermatt, où il pleut violemment toute la journée. Le lendemain matin, on aperçoit une fine couche de poudreuse dès 2000. A Genève Cornavin, je me fais tirer à la consigne mon petit sac avec papiers, clés mais surtout appareil photo et photos. Il restera ces textes ici, au moins, en souvenir de cette magnifique semaine.

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14 août 2008

J5: une balade surréaliste

De Zermatt au Gornergrat ((de 1600 à 3100) sans doute un hommage à l'illustre Matthias). Par un sentier qui serpente entre les stations du chemin de fer à crémaillère. C'est simple, entre la vallée et la deuxième station (Riffelalp, où il y a un hôtel de luxe accessible par une dérivation de la ligne de chemin de fer), nous ne croisons per-sonne (alors que le sentier est absolument délicieux, dans les mélèzes, avec vues sur le Cervin). Puis, plus nous montons, plus nous croisons des touristes frais et en sandalettes! Voilà qui défie les lois de la pesanteur ... et de la montagne. Scènes délicieuses de japonaises avec ombrelle. A partir de la troisième station (Riffelberg), on est dans la montagne à vache et à ski, mais avec des vues de plus en plus impressionnantes sur le Breithorn, les deux petits tétons nommés Castor et Pollux, et, au-delà d'un gigantesque glacier, le massif du Monte Rosa, le sommet le plus haut de la région (>4600). Au sommet du Gornegrat, un hôtel construit comme une forteresse avec deux tours ... avec un centre commercial et des saint-bernards avanchis prêts pour une pose avec des touristes ! Je prends beaucoup de photos (que vous ne verrez pas). Le temps se dégrade rapidement après 15h.... je sens même des flocons de neige. Nous redescendons par le train à crémaillère.

13 août 2008

J4: Une balade avec un point selle d'où nous découvrons enfin Zermatt

Täsch- Zermatt. 1450- 1600 via 2700. Quand nous nous levons, tout est encore bouché, mais le temps de petit déjeuner, de régler nos dettes et d'acheter des Brötchen au Coop, les nuages se sont dissipés, c'est une lumière de création du monde et d'après la pluie, la journée s'annonce merveilleuse. Nous montons par la route goudronnée à un alpage, le Täschalp (2200), avec refuge où nous arrêtons pour un Apfelsaft. A partir de l'alpage, nous retrouvons l'envers du décor du Mischabel, le Täschhorn et le Alphubel, vus cette fois côté face et non pas pile comme dans le Saastal. Nous croisons des vaches qui, sales bêtes, refusent obstinément de bouger d'un iota. Nous montons à un petit col - ou plutôt un point selle, Obri Sattel, à 2694. Vue merveilleuse, à la fois sur les sommets du Mischabel et sur le fond de la vallée de Zermatt que nous découvrons enfin - notamment le Dieu Cervin qui domine royalement une crête de 3000 qui ont l'air minables à côté de ce formidable triangle ou râpe à fromage, comme on voudra. Le sentier rejoint après plusieurs pierriers la corniche de l'Europaweg, puis un petit hameau, Tufteren d'où nous découvrons la partie est du grand cirque de Zermatt, en particulier le Breithorn à la forme si caractéristique de grand gâteau crémeux. Nous découvrons aussi l'autre cirque de Zermatt: pas de japonais mais une famille en train de se chamailler en hébreu puis, soyons oecuméniques, une famille avec madame en voile intégral. Nous avons encore 500m de dénivelé à redescendre. Arrivée dans Zermatt où manquons de nous faire renverser par des voitures électriques - décidément très nombreuses et très silencieuses. Nous repérons un élevage de saint-bernards dont nous comprendrons l'utilité le lendemain. Nous faisons un tour dans le centre de la station: il y a décidément beaucoup de monde, venant de partout. Nous nous amusons en particulier d'une asiatique avec masque anti pollution.

12 août 2008

J3: Une balade en descente molle qui vire subrepticement Ushuaia

Grächen- Täsch. Un faible dénivelé (Grächen est à 1600, Herbriggen à 1300) pour une balade reliant un village dans les alpages à un fond de vallée. Il existe de nombreuses possibilités, nous optons pour la variante la plus simple, le temps est bouché et de la pluie est annoncée pour l'après-midi. Il tombe bien quelques gouttes dès le matin, mais pas de quoi ne pas partir. Je fais finaudement croire au chat que la balade va se dérouler sur des chemins goudronnés.... c'est possible de le croire pendant une heure, le temps de sortir de la myriade de hameaux connexes à Grächen. Après, le chemin se plonge dans la forêt (encore aperçu un bouquetin). Nous gardons l'option de resdescendre dans la vallée pour prendre un train, nous sommes juste à l'aplomb d'un gros bourg, Sankt Niklaus. Mais le temps se lève (pour un temps), c'est plus agréable de redescendre par la voie des champs. A un moment, le sentier s'interrompt face à un torrent infranchissable. La carte suggère de perdre un peu de potentiel pour trouver un passage, nous sommes déroutés car le fléchage Europaweg Täsch - Zermatt indique un sentier plus bas rejoignant le fond de vallée, alors que le sentier au-delà du torrent est fléché Obri Flüe. Nous grognons contre la vilenie du balisage suisse (pris en faute pour la première fois) mais nous révisons assez vite notre jugement: ce sentier Obri Flüe, c'est Ushuaia ! pour les kékés, pas pour les pépés. Rien de monstrueux, mais sur un sol détrempé ces grimpettes en à-pic sont parfois périlleuses. Depuis le lieu dit Obri Flüe, jolie vue sur le haut de cette vallée que nous découvrons, le Mattertal: Herbriggen, Randa, Täsch puis Zermatt. Au bout de 4h de balade, arrivée à Herbriggen où nous déjeunons à la gargote locale (tenue par des suisses italiennes comme souvent dans cette vallée). Nous prenons le train pour Täsch, qui nous déçoit un peu. D'abord, il pleut; ensuite, la ville nous apparaît comme un gigantesque parking, celui de Zermatt qui est interdit aux voitures. Le vieux village est assez joli, il s'articule le long d´un torrent canalisé après une centrale hydroélectrique.

11 août 2008

J2: la balade la plus mollissante

Saas Fee - Grächen (prononcer Grrrre- jen comme la jota espagnole). La météo annonce une dégradation mais il fait très beau le matin. Au départ nous repérons - divine surprise car ce genre de troupeau est rare en montagne - un groupe d'une bonne dizaine de tapioles allemandes assez jeunes (environ 40 ans) qui nous saluent avec la cordialité qui convient. Bizarrement, nous les semons assez vite - mais il est vrai que nous avons peur de nous retrouver coincés dans un passage à pic avec mains courantes sous la pluie - tous les guides insistent lourdement sur le fait que c'est vraiment LA balade à éviter par mauvais temps. En fait c'est une balade avec dénivelé modeste - on part de 1800 et une fois arrivé à 2100 on oscille en permanence entre 2100 et 2500. Mais c'est aussi traître qu'un sentier littoral, car on passe son temps à monter et descendre. C'est une balade interminable (6 bonnes heures) mais avec des vues sur le massif opposé au Mischabel et sur l'Oberland Bernois que l´on aperçoit de l´autre côté du Rhône. Le sentier traverse des régions sauvages (ni bancs ni mémés en tong). Nous croisons des bouquetins (ou des chamois, je n'en sais fichtre rien, je n'ai pas fait véto). Il y a plusieurs passages mollissants, qui ne le seraient pas s'ils n'étaient pas en surplomb d'un à-pic de 2000m de dénivelé - avec petites échelles, pierriers, grimpettes avec peu de prises. Sur le sentier, un petit couple de français de Champagne - qui doivent vouloir trouver du relief - copinent avec deux messieurs suisses (à la dangereuse cordialité). Nous arrivons pilepoil pour la pluie au téléphérique d´Hannigalp qui redescend à Grächen, dans le Mattertal - la vallée de Zermatt. Dîner dans un restaurant à la décoration bovine (nappes blanches à taches noires, têtes de vaches au mur). Bouffe dégueu, mais nous avons tellement faim que nous mangerions la nappe. Ma mère appelle vers 21h30 pour me souhaiter bon anniversaire, j'ose à peine lui dire qu'on est à deux doigts de sombrer dans le sommeil des bienheureux. Je finis L'insuccès de la fête (qui relate une journée cruciale d'Etienne Jodelle -> Jodl --> Yodl)

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10 août 2008

J1: la balade avec beaucoup d'Apfelsaft à bulles et un beau panorama

On prend le bus postal (on ne chantera jamais assez les cars postaux en Suisse) de Saas Grund vers Saas Almagell, qui est plus haut dans la vallée. De là, il y a une petite grimpette (de 1660 a 2200) à travers les mélèzes vers un alpage avec refuge où nous sirotons un Apfelsaft à bulles. Par la suite, le sentier monte assez mollement sur un balcon d'où on a une vue fantastique sur le massif du Mischabel, un grand cirque de montagnes de plus de 4000 au pied duquel se trouve Saas Fee. Nous repèrons le Dom (le plus haut) et l'Alphubel (j'explique avec le plus grand sérieux au chat queAlphubel doit venir de Alpha car je lui trouve une forme de A germanique, arrondi en haut .... mais je me rends compte que c'est une explication passablement macaronique car ce doit être Alp-Hubel comme Alpe. Je me rappelle que cauchemar se dit Albtraum et pas Alptraum). Un peu plus loin, on voit de face les glaciers les plus impressionnants, notamment ceux qui descendent de l'Allalinhorn. Nous arrivons au lieu-dit Kreuzboden, avec bars, téléphérique, mémés nickel et trilingues en tong. Nous resirotons un Apfelsaft à bulles puis poussons plus loin. La buvette suivante, au lieu dit Gspon, est à 4h30 de marche, c'est un peu loin même pour aller boire un Apfelsaft à bulles. Nous redescendons les 800m de denivelé avec le téléphérique de Kreuzboden - pente affreuse, je fixe mes bouts de chaussures de peur de vomir tout mon Apfelsaft à bulles. Et retrouvons avec plaisir le plancher des vaches (Saas Grund).

9 août 2008

J0: la balade la plus pépère

On monte de Saas Grund à Saas Fee. Peu de denivelé, beaucoup de chapelles - c'est un chemin de croix, mais pour mémères. Nous sommes intenables: oh, une vacheoh, un glacier. Nous atteignons le stade premier de la debilité et c'est bon. Saas Fee nous fait bonne impression: pas trop de monde, une vue magnifique, une station sans voitures - et qui fait moins Disneyland que Zermatt. A l'hôtel, débauche de drapeaux suisses en plastique (permettant d´isoler efficacement les tables). Le menu commence comme toujours ici par des crudités puis une soupe - mais se poursuit avec une troisième entrée (yes) puis un plat principal puis un dessert.

7 août 2008

On ferme enfin (intense satisfaction)

et, non sans s'être muni de verroterie pour apprivoiser les autochtones, on s'apprête à explorer ces sauvages coins-ci:

et ces plus plats recoins-là:

A plus tard....

4 août 2008

Chez les protestants, il peut arriver que les détergents remplacent la Madone (mais l'auréole reste (ouf))

(Fête des quarante ans de ***, au fin fond de la Gaule chevelue l'Aveyron, à l'extrême sud du Massif central. Une belle fête en famille, avec amis et collègues. Et l'occasion de découvrir une région sauvage, avec ses forêts et sources. Quel choc de redescendre sur Montpellier !)

15 juillet 2008

Loulou chez les zoulous

la Malmaison

je me suis convaincu de l'existence de Pierre Fontaine

j'ai joué à cache cache

j'ai rêvé d'une chaise cygne (plutôt que des éternels fauteuils lions)

je me suis souvenu de Loulou chez les Zoulous

dont j'ai retrouvé la trace ici (un merci spécial à gast)

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