Rentrée des classes à l'orchestre homo. Enfin, orchestre homo, c'est un peu une arnaque ce truc 1) je crois qu'on a enlevé la mention "gai et lesbien" dans les statuts, 2) je suis encore à côté d'une fille hétéro, jeune et jolie (et je ne m'en plains pas).....

Cette fois, travail sur le requiem de Cherubini pour choeur d'hommes et orchestre. C'est une musique sérieuse, avec des coups de menton et des rythmes surpointés, qui marche mieux aux Invalides qu'aux Folies Bergère. De la douleur bien canalisée. Dans le fond, ça me plaît.

La lubie du chef aujourd'hui, c'était de disperser les vents au milieu des pupitres de cordes, les 2 flûtes au milieu des violons 1 etc...: la gueule qu'ils tiraient ! Une vraie méthode d'instite de maternelle, je vais te les mettre au pas, ces gros durs. L'exercice a été profitable, Sir, surtout pour une musique où les bois et les cordes se doublent fréquemment.

 

Rentrée des classes à l'orchestre hétéro. Contrairement à mes appréhensions, je n'ai pas été séparé de ma voisine de pupitre, avec qui on a beaucoup papoté (notamment fromages), ce qui énerve un peu le chef. Moyennant quoi on a été un peu largués dans le déchiffrage du concerto de Brahms. Il faut dire que le père Brahms, avec son air ne pas y toucher, a le chic pour écrire des carrures de phrases décalées d'un temps par rapport à la battue du chef; en gros il faut comp-ter ou se donner rendez-vous p+q mesures plus loin....J'aime bien ces séances de déchiffrage, qui tournent un peu au massacre, il y a le plaisir de la découverte. On a déchiffré une ouverture un peu pompier d'une copine de Saint-Saëns jeune, une maîtresse femme compositeur dont je vais éviter de citer le nom de peur qu'une requête google sur cet auteur très peu connu ne rameute tout l'orchestre et ne mette un terme à la tranquilllité quasi absolue dont je jouis dans ces pages ......