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zvezdoliki

24 novembre 2009

Lit-on encore Paul Bourget?

Ici, un coup de gueule que j'aurais pu pousser dimanche en allumant France Musique où ça s'émoustillait de l'immortelle Siberia de Giordano.....

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22 novembre 2009

Allez, on remet sa perruque et on lève les jambes. Plus haut, les jambes!

Week-end strictement haendelien; je n'ai rien écouté d'autre que du Haendel en boucle, et c'est plutôt une bonne fréquentation. Je me suis interrompu cette après-midi pour voir de quoi ça parlait sur France Musique, mais j'ai pris peur quand ils ont parlé de Siberia de Giordano (OMG, il ya des gens pour s'intéresser à ça).

Haendel, donc ses vertus aérobiques (Sémélé, acte II): sautiller sur du Haendel m'a permis d'éliminer une succulente potée opportunément lorraine servie avec d'étonnants panais (le légume fashionista, cet automne).... 

.... de tressaillir sur des triples croches bavardes (Israël en Egypte, Exode)....

(He spake the word, and there came all manner of flies and lice in all quarters / He spake; and the locusts came without number, and devoured the fruits of the ground)

(apparemment, les mouches et les poux asticotent seulement les violonistes alors que - OMG -  les locustes s'attaquent aussi à nos gros amis les violoncellistes et les altistes)

(c'est qu'on apprend des choses, sur les blogs)

... puis de m'endormir du sommeil du juste (Sémélé, acte III)

(Leave me, loathsome light/ Receive me, silent night!/ Lethe, why does thy ling'ring current cease?/ Oh, murmur, murmur me again to peace!)

19 novembre 2009

Des hongrois à la Cité

Du moins au plus intéressant (et aussi dans l'ordre du concert):

  • Séquences du vent, de Peter Eötvös: du vent, effectivement.
  • Quatre caprices de György Kurtag (sur des textes un poil salaces d'Istvan Balint): trop long et pas assez épuré pour être du meilleur Kurtag.  
  • Torso de Marton Illes: une musique à fin blamblam (on s'extasie sur la capacité de Susanna Mälkki à battre rapidement des mesures vides) et une partition stimulante dont on comprend assez vite intuitivement les grands principes (agrégation/désagrégation, défilement de personnages rythmiques comme dans le Sacre, jeux de timbres)
  • et le Concerto pour violon de Ligeti, dont on avait oublié à quel point c'était une musique sublime. Praeludium féérique, à tissu moiré des cordes; Aria, hoquet et Choral à ocarinas; Intermezzo à escaliers d'Escher; Passacaille lugubre; puis un Finale avec un concours de sauvagerie pour les pizz entre violoncelles et contrebasses, et une vraie et magnifique cadence pour le violon solo. Heure de gloire méritée pour Diego Tosi, qui file faire la bise à ses deux collègues de l'EIC.
18 novembre 2009

L'art d'être un homme, au musée Dapper

Rien que le titre de cette exposition est beau et se savoure encore longtemps après.....

C'est une très belle exposition sur tout ce qui fait qu'en Afrique ou Océanie, on se pare pour être un homme. Sidérants totems à chapeaux et scarifications, manteaux et capes incorporant des restes d'animaux (porc épic, coléoptères), rangée de perles habillant très simplement un jeune berger, s'effilant en un carquois à l'arrière. Et en prime, une extraordinaire vidéo de jeunes Peuls en plein concours de beauté, bons à marier....

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J'ai acheté un des posters de l'exposition, et me demande où je vais le mettre (je ne sais pas pourquoi, mais j'ai peur de mal dormir si je le mets dans ma chambre)

17 novembre 2009

Sin nombre, de Cary Fukunaga

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Simplement un très bon film, tout droit et tout simple, la traversée du Mexique d'une jeune guatémaltèque cherchant à émigrer aux Etats-Unis et d'un jeune homme que poursuit une mafia locale; ça ne rend pas particulièrement optimiste sur l'avenir du Mexique et de ses enfants....

 

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17 novembre 2009

Les voies de la follitude (et de la serpillière) sont impénétrables

C'est par ici qu'il faut cliquer.

(merci à N. via mon CollèguePréféré) 

(je me demande si ça amusera guillaume)

(tiens, y a ça aussi pour Philippe[s])

(sisi, ça résiste)

15 novembre 2009

La religieuse portugaise, d'Eugène Green

Paillasson Liminaire Merci de vous essuyer les pieds avant d'entrer dans ce billet Je décline toute responsabilité quant à vos futurs d'états d'âme au sortir de ce film; ne venez pas geindre ici que c'était ennuyeux, ridiculement distancié, mal joué au point que Bresson à côté c'est du grand cinéma populaire d'acteurs; il y a peut-être sans doute du vrai dans vos critiques mais il y a fort à parier que vous êtes passé à côté du film (je dis ça après avoir testé les réactions du cher-et-tendre-omètre, qui a été assez vite en état d'alerte maximale, et du reste de la salle, qui est assez vite devenu nerveux et a surréagi au subtil et discret humour de Green)

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Ceci ayant été dit: La religieuse portugaise est un film merveilleux qui conjugue force du cinéma et de la mystique, plaisir physique d'être à Lisbonne, rhétorique baroque et musique portugaise. Il est question, entre autres, d'une actrice qui doit jouer une religieuse portugaise et d'une religieuse portugaise, qui chaque jour, dévale une colline pour attendre Dieu sur la colline en face (comme si Lisbonne était une immense chapelle avec deux murs se faisant face). Au plaisir des films précédents (sens du décalage - on dit portatif et pas portable, on se rend compte que la modernité c'est la mobilité - , coexistence particulièrement réussie de différentes époques) on peut ajouter celui de voir Green himself, subtilement drôle et farfelu, avec son précieux accent américain; et celui d'écouter beaucoup de belle musique portugaise (je pense par exemple à une belle scène de fado où on voit le public écouter).

15 novembre 2009

And now Ladies and Gentlemen un peu de boxe thaïlandaise!

Vas-y! Mors-y l'oeil!

La frêle placide batave l'emporte haut la main sur l'agitée du bocal la rock star (qui est bonne pour l'HP), non? Je ne doute pas que Bartoli ait chanté cet air moins faux plus proprement au disque ou lors d'un autre concert, mais enfin....

Ce billet est certifié avoir été réalisé sans danger pour aucune cantatrice (mais en exploitant honteusement les gazouillis de @Theobaldino)

14 novembre 2009

Encore un peu de Schubert rare pour le plaisir

(c'est Alonso et Estrella, l'air du roi Froila, à l'acte I. Magnifique introduction orchestrale, et la suite n'est pas mal non plus...)

8 novembre 2009

Salomé à la Bastille

Salomé tombe amoureuse d'une belle voix grave - c'est normal, on est à l'opéra - et de l'étrange musique de Jean-Baptiste (un vrai personnage de science-fiction), ces longues nappes de notes tenues dont la résolution se fait attendre. Petite Fille Riche, malgré tous ses efforts (ces "Ich will deinen Mund küssen" répétés jusqu'à l'écoeurement) tombe sur un mur. Tout simplement l'un des meilleurs livrets d'opéra jamais écrits.....

 

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