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zvezdoliki

27 septembre 2009

L'armée du crime, de Robert Guédiguian

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L'histoire du groupe Manouchian, depuis la première arrestation de Manouchian jusqu'au démantèlement du groupe. Le film se concentre essentiellement sur trois personnages: le chef du groupe, Manouchian, poète arménien soutenu par une jeune femme aimante et courageuse, refusant la violence mais finissant par l'assumer; et deux jeunes gens, Rayman (Robinson Stévenin, excellent), le fils de tailleurs juifs de Belleville ami de Henri Krasucki, et Elek, le lycéen brillant et tête brûlée dont la mère tient un petit restaurant. Guédiguian apparaît bien dans ce film comme un communiste déviant, ne serait-ce que par ses emprunts au christianisme (la passion selon Saint-Jean pour marquer la valeur du sacrifice de ces étrangers pour une France insouciante et aveugle, ces grandes scènes de repas chez Ascaride qui rappellent le christianisme primitif), mais aussi par sa hiérarchie de valeurs (formidable scène où un mari et une femme se dressent contre ce membre du Parti qui les a enjoint de se séparer, pour des raisons de sécurité). De façon assez amusante, le film prend presque autant de libertés avec l'Histoire que Inglorious Basterds (la grande période d'activité du groupe Manouchian, c'est 1943, pas 1941-1942.....) A vrai dire, peu importe: j'ai trouvé ce film riche, réussi et incarné.

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25 septembre 2009

Jonchaies, c'est bon pour les durs de la feuille (en automne)

Yes! (couinement d'enthousiasme) on va peut-être même se faire violence et réserver à l'avance, parce que Jonchaies, ça dépote vraiment....

 

23 septembre 2009

Domina m'envoie des SMS (et moi, pas fier-à-bras, je fais le mort)

(je cite)

"Ca m amuse pas de t envoyer des sms et que tu repondes pas! Tel le 0899xx6459 code 84070 et ecoute mon message, tu comprendra pourkoi j insiste"

(si c'est pour jouer du Vaughan Williams, c'est non)

22 septembre 2009

Journal d'un mutant (1)

* C'est que la bestiole, ça fait hypermal aux doigts. On sent la corde vrombir sous le doigt comme un jet à réaction - on se croirait à Mururoa en 95. Le pire, c'est sur la corde de do, mi deuxième doigt - la 4ième doigt. C'est transhumain. En bref, je manque de corne, il va falloir se durcir un peu le bout des doigts. C'est fini la vie de seigneur du violoniste!

* Un autre truc différent du violon: au violon, on tient son violon sans le bras (uniquement par l'épaule). Là je n'y arrive pas réellement (ça fait mal à la mâchoire). Alors? il faut chiquer? mâcher plusieurs chewing-gums matin midi et soir pour avoir la mâchoire carrée? à la Schwarzenegger? Hum.

21 septembre 2009

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Les concerts gais....

... sans JAMAIS oser le demander: c'est ici

(hein, le logo, il est beau?)

(Enfin, beaucoup reste à discuter, notamment sur la ligne musicale: tout cela est encore en construction! c'est aussi ça qui va être passionnant)

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21 septembre 2009

Un peu de Penone ne nuit jamais

(une sculpture de Giuseppe Penone qui respecte la croissance des arbres (toujours au Ministère de la Recherche))


21 septembre 2009

Tout ce qui reste de l'(ancien) amphi Arago

(Bientôt, des étagères IKEA recouvront la patrie, les sciences et la gloire)

(Curieuse découverte: avant, il y avait non seulement déjà un amphi Arago, mais aussi un Boncourt)

(Pécresse, en bonne Maréchale, y a repris le bureau du général)

20 septembre 2009

Pigeons! Anne d'Autriche, de toute sa hauteur, vous conchie

(et terroristes moyen-orientaux, allez donc vous empaler ailleurs)

(sgrogneugneu)


20 septembre 2009

Place marquise et poivrières Pompadour

(Hugo sur Nancy; lu via le blog d'un nancéien que je vais bien me garder de mettre en lien)

Nancy, comme Toul, est dans une vallée, mais dans une belle, large et opulente vallée. La ville a peu d’aspect ; les clochers de la cathédrale sont des poivrières Pompadour. Cependant je me suis réconcilié avec Nancy, d’abord parce que j’y ai dîné, et j’avais grand’faim ; ensuite parce que la place de l’Hôtel-de-Ville est une des places rococo les plus jolies, les plus gaies et les plus complètes que j’aie vues. C’est une décoration fort bien faite et merveilleusement ajustée avec toutes sortes de choses qui sont bien ensemble et qui s’entr’aident pour l’effet ; des fontaines en rocaille, des bosquets d’arbres taillés et façonnés, des grilles de fer épaisses, dorées et ouvragées, une statue du roi Stanislas, un arc de triomphe d’un style tourmenté et amusant, des façades nobles, élégantes, bien liées entre elles et disposées selon des angles intelligents. Le pavé lui-même, fait de cailloux pointus, est à compartiments comme une mosaïque. C’est une place marquise.

19 septembre 2009

Noël, Noël: la petite bête est arrivée

* Enfin, bon.... la petite bête ... bien que toute jeune, elle est quand même beaucoup plus grosse que mon violon.... (quand je pense que le luthier m'aurait bien vu en 41 1/2! hého! ça n'est pas écrit "je suis un bûcheron canadien" non plus!)

* Comme le luthier ne louait pas le coussin avec, j'ai dû écumer le quartier pour trouver un coussin d'alto (inutile d'essayer les merceries). Eh bien le coussin est lui aussi gigantesque... et comme la boîte est ridiculement petite, je me demande où le mettre (au contact de la crosse et du manche ? mais ça ne craint - crin - pas?)

* Après le coussin, je suis allé acheter des partitions pour démarrer: un assortiment de choses indispensables-mais-rébarbatives (deux méthodes d'alto que m'a conseillées la fille de la Flûte de pan - qui m'a dissuadé d'un air catégorique d'acheter le Sevcik - oui oui j'ai été faible et n'ai pas cherché à insister) et des choses irrésistibles-mais-injouables (parce qu'on est aussi là pour se faire plaisir, donc les suites pour violoncelle seul de Bach transcrites pour bestiole, la sonate Arpeggione version bestiole, l'opus 120 de Brahms version bestiole)

* Une fois revenu dans l'intimité du domicile conjugal, j'ai déballé la petite bête et j'ai commencé à la cajoler. Alors: il va vraiment falloir que je force sur le tartare de boeuf et/ou la piscine, parce que ça demande une de ces énergies ! je ne vous dis pas. Je suis finalement très content du son de la petite bête. Les deux drames du moment: ça siffle un peu et j'ai tendance à racler les cordes adjacentes sans faire exprès (surtout quand ça va vite)... Sans parler du drame classique du violoniste mutant, la sueur qui perle quand il voit des notes sur la partition comme un mi grave sous le sol (j'ai même vu un si# grave ! j'ai cru que j'allais écrire à l'éditeur). Mais quel bonheur de chanter sur les cordes graves! quelle générosité dans le son. Au bout d'une heure j'ai même réussi à trouver le bouton "piano" et à jouer en faisant les nuances. A la fin j'ai déballé le violon, pour comparer - j'ai trouvé ça ridiculement petit! et mesquin (à suivre)

 

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