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zvezdoliki

31 décembre 2008

Un peu de rétrospective (et un soupçon de prospective)

Bon, c'est entendu, 2008 a été une année merdique, mais a été aussi:

  • l'année où j'ai découvert des endroits aussi attachants, à des titres divers, que Buenos Aires, Saas Fee, Kiev, Mourlergues et Kiji.
  • l'année où j'ai entendu pour la dernière fois (regrets éternels) le quatuor Alban Berg et pourla première fois Photoptosis de Zimmermann, Dr Atomic de Adams, le Noir de l'Etoile de Grisey et Matthias Goerne dans Des Knaben Wunderhorn.
  • l'année où à l'orchestre pédé, je me suis pris pour un moustique dans un nuage de moustiques et pour une caisse claire en furie (mais pas les deux en même temps, hein, faut pas pousser quand même, on n'est pas des pros, quoi merde)
  • l'année où mon neveu est venu squatter souvent en mai-juin (et a réussi ses concours), l'année où je me suis fait voler deux fois mon portefeuille, l'année où j'ai jugulé une invasion de fourmis, l'année où je me suis cassé le bras, l'année où j'ai rencontré en vrai klari et chori, l'année où la planète entière a découvert l'existence de ce blog (manque plus que ma mère), l'année où, à la suite d'une série d'événements largement indépendants de sa volonté, le chat s'est installé quasiment à plein temps chez moi.
  • l'année où j'ai vu et aimé Le silence de Lorna des frères Dardenne, Two lovers de James Gray,Into the Wild de Sean Penn, La graine et le mulet de Abdellatif Kechiche et une invraisembable foultitude de bons films israéliens (et aussi l'année où j'ai découvert Imitation of life de Sirk, Un père d'Ozu et les Fioretti de Rossellini)

Bon, c'est entendu, 2009 (et même 2010) s'annoncent aussi comme particulièrement merdiques. Je ne suis pas particulièrement doué pour la divination mais je vois tout de même fin janvier... mettons notre turban et astiquons notre lampe magique... l'arrivée d'un nouveau canapé-lit et de nouvelles fenêtres qui vont enfin protéger le reste du monde (je pense surtout aux pauvres gens dans la rue) de mes ronflements toxiques et phénoménaux. Pour le reste, je ne vois rien. Tous mes voeux pour une bonne et heureuse année 2009.

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25 décembre 2008

On the town, de Donen/Kelly

Oui, cette fois c'est le film. Qui ne reprend que quatre morceaux de la comédie musicale: son introduction, le ballet de Miss Turnstiles, la chanson à la Weill de la chauffeuse de taxi (Come to my place) et des bouts du ballet New York, New York. Les morceaux ajoutés font la part belle aux claquettes (Gene Kelly avec Miss Turnstiles) ou au burlesque (Prehistoric Man avec son ballet irrésistible, ou une scène moins réussie et très composite, avec Lucy Schmeeler, qui démarre cow boy pour finir en tango argentin). L'intrigue est resserrée (l'anthropologue a perdu son fiancé compréhensif) et plus haletante (tant qu'à faire autant jouer au chat et à la souris au sommet de l'Empire State Building). La scène d'entrée est magnifique en décors extérieurs. J'aime bien la deuxième partie de la comédie musicale (qui est plus subtilement mélancolique que celle du film) mais je reste inconditionnel du film (et prêt à me pâmer dès que Gene Kelly bouge un orteil).

25 décembre 2008

Two Lovers, de James Gray

L'histoire d'un homme de Brighton Beach oscillant entre deux femmes, l'une conforme aux exigences familiales, l'autre plus excentrique, à la fois proche (c'est une voisine) et inaccessible. Ballet des sentiments et des amants dans l'immeuble (la chambre avec vue sur la voisine; l'appartement des parents; la cage d'escalier; la cour; la terrasse au sommet). Tous les acteurs sont bons mais il sera difficile d'oublier Joaquin Phoenix, cet adolescent en enveloppe d'homme, à la fois masse qui coule et ludion qui s'agite; indécis et sérieux dans ses engagements amoureux. Un grand mélodrame classique qui m'a laissé bouleversé comme rarement.

25 décembre 2008

Fassbaender

Wow! le plus des blogocadeaux... merci merci merci. Une longue interview où la Fassbaender parle de Dresde en février 1945, de son père Willy Domgraf-Fassbaender... et de son statut d'icône gay (ou plutôt de son non-statut de non-icône gay).

(soyons honnêtes, la confession de Phersv n'est pas mal non plus)

24 décembre 2008

Les sujets d’excitation du moment

  • C’est la première fois que je vais prendre le RER B un 25 décembre au matin
  • C’est mon premier Noël à Paris ever ever ever
  • C’est la deuxième fois (dernière fois : 1994) que je passe la soirée de Noël avec le chat

(à part ça, Noël reste la fête la plus désagréable et anxiogène qui soit – malgré tout le respect que je dois aux pures relances keynésiennes)

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21 décembre 2008

On the town, au Châtelet

Une ronde de 24 heures dans New York avec trois marins, une anthropologue nymphomane (avec fiancé compréhensif), une Brünnhilde Esterhazy chauffeur de taxi et cuisinière, et, last but not least, une Miss métro new yorkaise, blonde et à la voix de star du muet (hum). L'apogée de la comédie nuts. Eloge de la fugacité, du flirt. Comme dans toute comédie musicale, il y a un moment où ça part en vrille et où la musique et la danse prennent le pouvoir - ici, le début de l'acte II - mais là (à la différence du pas regretté Candide) c'est très réussi. La musique est passablement différente de celle du chef d'oeuvre de Donen/Kelly, ce Bernstein jeune sonne souvent plus comme du Kurt Weill que ce que sera West Side Story. J'ai quand même très envie de revoir le film - ne serait-ce que pour ses extraordinaires qualités ethnomusicologiques:

aussi: ici et

20 décembre 2008

... une espèce de Monaco où il fait pas beau.....

4 décembre 2008

Ils sont fous ces romains

Les anglais disent

  • « cor anglais » pour cor anglais
  • « French horn » pour cor

(A propos, *pub*, l’harmonie du LGSO fait un concert gratuit aux Blancs Manteaux de 12: à 13: dimanche )

9 novembre 2008

Francesco, giullare di Dio (Onze Fioretti), de Roberto Rossellini

  • Folie de l'idéal franciscain, absurdité de cette façon de s'exposer au mal nu et sans défense ... (scène de la Joie Parfaite: François tente d'expliquer à Léon ce que n'est pas la Joie Parfaite, mais le film montre ce que c'est: c'est se faire rouer de coups par quelqu'un qui n'aime pas les mendiants).

  • Folie... et ridicule: Frère Ginepro, le frère préposé à la soupe (et au pied de cochon, qu'il découpe in situ, quitte à affronter les foudres de Frère Porcher) revient systématiquement nu au monastère après avoir offert tous ses vêtements aux pauvres.

  • Face-à-faces et prise de risques: côté farce, Ginepro et le tyran qui assiège Viterbe; côté tragédie, François et le lépreux.

  • Eloge de l'enfance: A la fin du film, François disperse ses frères en les faisant tourner sur eux-mêmes jusqu'à ce que le vertige les prenne. La position dans laquelle ils tombent déterminera leur trajectoire future.

5 novembre 2008

Pendant ce temps au Kremlin, les Russes tissent des liens avec la planète Mars (eh oui Monsieur! ça compte!)

(Sur son blog, Vladimir P. nous parle de sa sacrée soirée avec Muammar K. et Mireille M. Cela fait chaud au coeur de voir s'oganiser la résistance à l'impérialisme culturel américain.)

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