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zvezdoliki

18 juillet 2006

Ailey aux Archives

Vu le ballet Ailey, hier soir. Irrésistible, notamment le ballet inaugural, Night Creature (1974) et l'inoxydable Revelations (1960) (photo du bas) (La photo du milieu, c'est Ailey en 1955). Une danse décoincée, chaloupante, féline, souvent très drôle, parfois glissant sur la comédie musicale.

PS: Message à l'intention des générations futures: les places à 50€ sont une méchante arnaque; on n'y voit rien pour peu que le spectateur devant soit un malabar (ce qui arrive), et les places à 20€ sont à peine plus mal placées...

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17 juillet 2006

Il n'ya pas que les grattoirs dans la vie....

...Quelques traces ici d'une journée à la Haye et sa plage Scheveningen (j'y reviendrai) - au programme barbotage, bars de plage et ce que Jasper nous a annoncé comme un festival de théâtreet que j'appellerais plutôt une kermesse. Et aussi d'une journée à Gand en pleine effervescence (et défigurée par Polé Polé, la fiesta tropical)

17 juillet 2006

Un grattoir pour facteur bruxellois

La photo est mal cadrée, mais en bas c'est un grattoir, bizarrement relié de façon organique à une boîte aux lettres, sans doute pour un facteur aux pieds crottés qui viendrait apporter un colis.... (deux sujets de thèse à mener :1) sur les formes de boîtes aux lettres - souvent, en Belgique et aux pays-Bas, une fente dans le mur et pas un objet séparé ; 2) sur les grattoirs: fréquence, utilité, etc.....)

15 juillet 2006

Retour sur György Ligeti

Quelques pistes d'écoute dans cette radio pour donner envie d'écouter Ligeti. C'est très loin d'être exhaustif, mais j'ai mis ce que j'aime, sans me soucier si c'était connu ou représentatif (j'ai zappé les années 60....). Il y a quelques oeuvres qui sont déjà passées dans cette radio; j'ai trié par date de publication.

  • la 3ième, charmante et célébrissime, des six Bagatelles pour quintette à vent (1953): le charme du mécanisme....
  • un bout du Premier Quatuor (1953-1954), la VIIième partie, on dirait le 7ième quatuor de Bartok, et on peut difficilement faire plus ludique.....
  • un choeur énigmatique, Éjsszaka (1955) (Nuit). Comme Schönberg, Ligeti est un grand compositeur pour choeur, avec une production magnifique et très variée.
  • le Hungarian Rock, une passacaille pour décoiffer Elizabeth Chojnacka - au clavecin (1978)
  • Un extrait du Grand Macabre (1978), c'est la passacaille (encore....) qui conclut cet opéra (Fear not to die, good people all! No one knows when his hour will fall ! And when it comes, then let it be !)
  • le premier mouvement du trio pour cor, violon et piano (1982) avec son thème de cor (tierce, triton, puis sixte) : une musique très tendre, qui se souvient de la sonate Les adieux de Beethoven.
  • le mouvement lent du concerto pour piano (1985), peut-être son chef d'oeuvre, avec ses solos de vents (ocarina) lugubres et mystérieux, ses catastrophes variées et ses contrastes de timbres suraigu/ grave comme chez le vieux Janacek....
  • l'Escalier du diable, dans le deuxième livre des Etudes pour piano (1988-94)
  • le mouvement initial de la sonate pour alto (1991-1994) dédiée à Tabea Zimmermann (le souvenir d'un très beau concert, sous le plafond bleu roi de la mythique salle du conservatoire, rue Sainte Cécile)
  • le n°6, Keseredés, de Síppal,Dobbal,Nádihegedüvel (2000); (encore un tube )
  • Et pour conclure, le 3ième mouvement, Aria, aksak, hoketus, du Hamburg Concerto (1998-2002) pour cor solo et orchestre de chambre, avec ses quatre cors naturels obligés.....
Pour aller plus loin, une bonne gare d'aiguillage ici.

14 juillet 2006

Speedy, de Harold Lloyd

Vu En vitesse, avec Harold Lloyd.

  • Celui où j'étais rigoureusement seul dans la salle
  • Celui ou un homard sème la zizanie à Coney Island
  • Celui où on bouge tout le temps avec Speedy
  • Celui où on évite toutes sortes de véhicules à l'intérieur d'un taxi déglingué puis d'un tramway à cheval
  • Celui où éclate une guerre digne de celle de Notting Hill

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12 juillet 2006

Giusiano à Bagatelle

Avec N et son petit mari (qui a l'insane ambition de faire un tour du Mont Blanc en 45 heuresquand je pense que j'en ai fait les deux tiers en huit jours), vu à l'orangerie de Bagatelle le concert de Philippe Giusiano (le lauréat de l'édition 1995 du concours Chopin de Varsovie, une année où un jury particulièrement revêche a refusé d'attribuer un premier prix).

On peut être assommé par l'ambiance ultra-XVIème mais il faut reconnaître qu'un concert à Bagatelle allie le plaisir du plein air à des conditions acoustiques favorables. L'endroit où se produit le pianiste est saturé de fleurs et ressemble au choix à un magasin de fleuriste ou, avec l'éclairage une fois la nuit tombée, à une crèche....

Au programme:

  • Mozart KV547 : mon premier (mouvement) sonne comme du Haydn (c'est un compliment), mon second n'est pas le meilleur thème et variations de Mozart, mon finale est un Mozart simple et miraculeux;
  • Beethoven opus 22 (dans la radio) : un premier mouvement gai, frais et tout fou (avec des hoquets potaches)

....puis, après le coucher du soleil, une partie de magie noire Chopin culminant sur les trois terrrrrrrribles dernières études de l'opus 25 (on ne plaisante plus).

10 juillet 2006

Varèse et Stravinsky

(la suite d'une discussion où je me suis montré à la fois un peu rapide et fort téméraire)

Cher Le Uhlan,

Vous savez que nous nous approchons dangereusement de ma limite de compétence ? Je n'ai jamais analysé de partition de Varèse comme je l'ai fait avec d'autres musiciens du XXième siècle; c'est un bloc qui m'intimide particulièrement et pour lequel j'ai une écoute très au premier degré (tiens, ça hurle ! tiens, ça tape)

J'ai réécouté Arcana et fourré mon nez dans le livre d'Odile Vivier sur Varèse. Je veux bien reconnaître que le thème de "passacaille" d'Arcana ressemble furieusement à celui de la Danse sacrale (trois notes - la sib do- et 11 sons groupés en 3-3-2-3). Il y a un autre moment qui ressemble aussi à la Danse sacrale vers 9'30" (dans le disque de Boulez). Cela n'a pas échappé à Stravinsky qui a toujours été en mal de descendance, et se serait plu à "relever les mesures exactes où il croit constater des emprunts". Aucune trace de reconnaissance de dette chez Varèse, évidemment. Il y a dans Arcana d'autres moments qui sont dans l'air du temps (Jolivet &Co) et qui contrastent brutalement avec des moments qui sont du pur Varèse et qui ne ressemblent à rien d'identifié. (et c'est que, à mon sens, l'auditeur retient, davantage que l'emprunt au Sacre)

Sur le plan de la rythmique, citons Fred Goldbeck cité par Odile Vivier:

Les saccades du Sacre contredisent et bousculent la carrure des périodes par des coups de poing métriques : contradictions, temps ajoutés, tout le dynamisme dramatique de la mesure scandée déchire le balancement du rythme. Varèse, au contraire, arque le rebondissement rythmique, jusqu'à sa tension limite. Au mètre stravinskien submergé, piétiné, rompu par l'ostinato, il oppose le rythme secoué, contracté, tordu par les vibrations et résonances entrecroisées et cloches orchestrales. La divergence spirituelle prolonge les incompatibilités musicales.

Pas sûr d'avoir compris, mais ce doit être quelque chose comme un four plus chaud dans lequel on met ces onze notes à gratiner.

Pour Amériques, on verra un autre jour (il fait trop chaud et pour écouter Varèse il faut fermer les fenêtres).

Bien à vous Z.

8 juillet 2006

Faut pas s'en faire, de Harold Lloyd

Vu Why worry?, de Harold Lloyd. Roboratif et gentiment nonsensical.

Adoré 1) la scène où Lloyd déboule dans la rue et ne rencontre qu'une série de macchabées et de paysans groggy, mais sans s'en rendre compte; 2) la scène - dantesque - d'extraction d'une dent sur un géant stupide; 3) les nombreuses et (é)tonnantes utilisations d'un canon un peu ancien....

5 juillet 2006

In memoriam Lorraine Hunt

Très triste d'apprendre via ce blog la mort de Lorraine Hunt, à l'âge de 52 ans.

Dieux du Cocyte, faites un bon accueil à celle qui sera pour moi à jamais la Médée de Charpentier:

Une tragédienne à la diction impeccable et à la force d'émotion renversante:

Add: Plus de détails sur sa carrière ici. Je l'ai vue en 1996 en Phèdre dans Hippolyte et Aricie (encore un grand rôle de tragédienne) et, de façon plus anecdotique, en 2000 dans El Niño de John Adams.

4 juillet 2006

la dernière blague à la mode à Moscou sur Poutine

- Tu sais quoi ? Poutine vient de choisir un modèle de politique économique.

- Non ? lequel ?

- Celui de la Corée.

- Corée du Nord ou Corée du Sud ?

- ça, il ne l'a pas encore décidé.

(Uhm, uhm, uhm. Pas très drôle, peut-être, pertinent, sans doute)

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