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zvezdoliki

7 octobre 2005

Toujours pas l[']as des listes

Mes réponses à un test auquel d'autres ont aussi répondu:

5 Things I Plan to Do Before I Die

faire intégralement le GR5 et le GR10 (en plusieurs fois parce que ça me fatigue d'avance). Me mettre à l'alto. Aller en Corse. Apprendre à chanter. Lire A la recherche du temps perdu.

5 Things I Can Do

Me mettre dans des rages noires pour des conneries. Ecouter de la musique. Préparer des magrets de canard et du filet mignon. Changer trois fois d'humeur en deux minutes. Renverser un plat de mini-pizzas à l'intérieur d'un piano à queue (du mauvais côté, évidemment).

5 Things I Cannot Do

Repasser. M'intéresser à des gens arrogants. Passer le portique élevé (pas la planchette thaïlandaise, l'espèce de gibet dont je préfère oublier le nom) dans le parcours du combattant. Parler de sexe. Me lever avant 6h15 tous les jours.

5 Things that Attract Me to the Opposite Sex
(je passe sur la remarque qui va de soi à propos de l'opposite sex) L'oeil pétillant (comme à la poissonnerie) et l'ouïe fraîche+ trois choses inavouables pour arriver à cinq

5 Things I Say Most Often

ça craint velu (de loin ma marque de fabrique). Velu ('comme adverbe, par exemple dans: et après avoir raté leur entrée, les seconds violons étaient largués, mais alors velu velu velu'). Méheu (un tic du chat que j'ai fini par choper, ça craint velu). ça commence à me (....sifflement puis geste signalétique d'hôtesse de l'air)

5 Celebrity Crushes

(sans réfléchir plus de cinq secondes) Stefano Accorsi. Alexis Loret. Kristin Scott Thomas. Jean-Marc Barr. Sandrine Bonnaire

5 People I Want to Do This Next:

(Je ne veux pas vouloir) Il ya quelques blogueurs pour lesquels je meurs de curiosité de savoir ce qu'ils écriraient, mais, honnêtement, ça craint velu d'être lourd.

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4 octobre 2005

Chaînes conjugales, de Joseph Mankiewicz (les amours du frigo et du train)

Dans Chaînes conjugales, la cuisine modeste de l'appartement de la mère de Lora May (Linda Darnell) est située juste au bord d'une voie ferrée : chaque passage du train suscite littéralement une onde de choc dévastatrice.

Au premier passage du train le spectateur prend conscience de l'étendue du problème: la vaisselle tremble, l'égouttoir finit par glisser dans l'évier, le frigo s'ouvre, la mère de Lora May et sa soeur (une créature vacharde à la Pauline Carton), l'air impavide, clope au bec et bock de bière à la main, sont secouées de spasmes qui ne s'interrompent qu'une fois le train passé. La deuxième fois, Lora May, une jeune femme brune décidée à sortir de sa condition, a rendez-vous avec son patron, un divorcé de 45 ans qui doit passer la prendre pour dîner: prétextant un oubli, elle laisse finement son prétendant subir l'expérience existentielle d'une attente dans la cuisine; le train passe et le patron est secoué de tremblements, tout comme la mère de Lora May qui le jauge d'un air soupçonneux. Il est très embarrassé mais retrouve sa contenance quand le frigo s'ouvre; il reconnaît, divine surprise, émotion irrépressible, un frigo qui provient du supermarché dont il est le gérant.

La troisième fois, c'est la veille du Nouvel An, Lora May le passe seule puisqu'elle a éconduit son soupirant qui lui refuse le mariage; mais celui-ci revient ! Le dernier passage du train donne une ampleur inattendue au baiser de réconciliation de Lora Mae et de celui qu'il faut désormais appeler son mari.

3 octobre 2005

girouette

- Depuis que J*** m'a expliqué que Schwarzkopf était une mijaurée avec une bouche en cul de poule, c'est fini fini, je n'arrive plus à l'écouter avec plaisir;

- Depuis que *** m'a fait remarquer que Fassbaender avait un vibrato bêlant, je suis rongé par le doute et je me sens coupable d'aimer cette voix déchirante;

- Depuis que X***, qui est arrivée samedi renforcer les rangs étiques-mais-déjà-mythiques des très-jolies-filles-hétéro de l'orchestre-pédé, X*** que j'ai bien connue à l'orchestre hétéro (oui, celui où ma voisine me donnait des coups de pied), m'a dit que cet orchestre hétéro, ce n'était vraiment pas ça, je commence à me faire tout doucement à l'idée que, même quand ils auront fini le Nouveau Monde (qui me sort par les trous de nez), et bien, je ne reviendrai pas....

2 octobre 2005

Le Parc (Angelin Preljocaj)

Vu samedi après-midi, le Parc, le ballet d'Angelin Preljocaj sur des musiques de Mozart. A Garnier, sur une (bonne) idée de Mlemaudit, et avec le fan club, enfin, la petite partie du fan club de Kozlika (leKozli Fan Tutte bien connu des foules) qui avait répondu à son invitation

Shaggoodéjà bien rendu compte du spectacle, de son projet général de chorgéraphier les jeux parfois cruels de l'amour..... Côté écoute, c'est un attelage un peu hétéroclite de musiques d'intérêt varié. Ainsi au premier acte, après l'introduction de la symphonie Linz en lever de rideau, une musique moderne, puis l'adagio et fugue KV 546 (esquive: c'est du Bach, mon coco, pas du Mozart) et de la musique de danses (re-esquive: menuets & co); je me suis dit que Preljocaj faisait l'impasse sur l'essence même du style classique. Il n'y a pas d'allegro de symphonie dans le Parc, mais quand même trois sublimes mouvements lents de concertos pour piano (KV 449, 450, 488), trois chefs d'oeuvre en apothéose de chacun des actes du Parc, trois très beaux pas de deux. 

Après le spectacle, pot avec toute la troupe (Kozlika et FûuulionMlemauditTarValanionShaggoo et quelques non-blogueurs, dont le chat). Nous avons échappé au Starbucks de l'avenue de l'Opéra (manifestement une spécialité normalienne) pour aller infliger au serveur du Royal Pyramides une commande tout oulipienne avec une boisson différente par convive. Puis tenté de désamorcer la créativité inépuisable de Koz', toujours en veine de nouveaux projets: après l'hôtel des blogueurs, il s'agit de monter une chorale des blogueurs, avec un casting d'enfer: votre serviteur en chef de choeur ! Moi qui ai autant de charisme qu'une chaise électrique un jour de panne d'EDF....en train de battre la semoule devant une colonie de podcasts. Je rêve. 

Pour revenir à des choses sérieures, l'épisode suivant des aventures des blogueurs à l'Opéra, ouvert à tous, sera vraisemblablement une sortie pour l'Elixir d'amour et/ou L'amour des trois oranges à Bastille. (Koz, j'ai repéré aussi un Boris au Châtelet qui pourrait être fédérateur). 

Pour finir en musique, je mets dans la radioblog le mouvement lent du 15ième concerto KV 450, qui, avec les chatteries du piano, des cordes et des vents, est indécent de ludisme, de sensualité et de tendresse....

28 septembre 2005

une citation gratinée

Le plus atroce de la chose, c’est que la jeune femme, pour accroître le charme de cet étrange concert, et sans tenir compte le moins du monde de ce que faisait entendre son savant maître, s’obstinait à gratter avec ses ongles les cordes à vide d’un autre instrument de la même espèce que celui du chanteur pendant toute la durée du morceau. Elle imitait ainsi un enfant qui, placé dans un salon où l’on fait de la musique, s’amuserait à frapper à tort et à travers sur le clavier d’un piano sans en savoir jouer. C’était, en un mot, une chanson accompagnée d’un petit charivari instrumental. Pour la voix du Chinois, rien d’aussi étrange n’avait encore frappé mon oreille : figurez-vous des notes nasales, gutturales, gémissantes, hideuses, que je comparerai, sans trop d’exagération, aux sons que laissent échapper les chiens quand, après un long sommeil, ils étendent leurs membres en bâillant avec effort.


****************

Hector Berlioz in Les soirées de l'orchestre (1852).

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25 septembre 2005

Rusalka de Antonin Dvořák

Vu Rusalka à Bastille.

Une histoire de barrière d'espèces: Ondine voudrait devenir humaine, pour séduire le Prince. Hélas, l'opération tourne mal: elle devient muette (pratique, cela lui permet de se reposer la voix après avoir chanté des folies à l'acte I) et conserve les extrémités gelées, ce qui la met en mauvaise posture face à la concurrence, une brune brûlante et bavarde. Trahie par le Prince, elle finira par errer dans les limbes, ni ondine ni humaine; et quand celui-ci, bourrelé de remords, revient, c'est pour des prunes, uniquement pour geindre sur l'amour perdu qui ne reviendra pas et la pression sociale qui est si déplaisante.

Un bon sujet, traité d'une façon un peu mièvre. Ni la Rebecca de Hitch, ni la Jenufa de Janacek (écrite deux ans plus tard !). Côté musique, davantage qu'à l'acte II, celui des intrigues humaines, Dvořák est à son meilleur dans les actes I et III, ceux de l'eau, du merveilleux.... Par exemple, à l'acte I,

-la scène entre Ondine et son père (dans la radio);

-l'air de Rusalka à la lune, en sol b majeur (qu'on peut écouter ici et voir sur la vidéo 2 du site de l'opéra), beau comme du Puccini, avec la trompette qui double la voix.

Et puis à l'acte III,

-le premier air de Rusalka (avec ses tortillons chromatiques).

-La scène finale est un salmigondis sans nom: elle démarre avec une musique de choral genre Symphonie Réformation de Mendelssohn (qui ne peut rien présager de bon), avant que le Prince ne rende l'âme sur un enchaînement d'accords parfaits ré bémol-sol bécarre qui ne déparerait pas chez Pelléas.

Décors vaguement surréalistes d'hôtel 4* aux Etats-Unis (pédiluves, lits king size). La mise en scène, sans briller par sa pertinence, sauve l'acte II de l'ennui: la scène est coupée en deux par un (faux) miroir, l'action est dédoublée, c'est la confusion entre la vraie Rusalka et son clone. Pas nécessairement une illustration intelligente du texte, qui oppose clairement la princesse et l'ondine.

17 septembre 2005

ce n'est pas parce qu'une fille sifflote le violon à la main qu'elle est nécessairement lesbienne

Aujourd'hui, c'était la rentrée à l'orchestre pédé. Ce matin j'ai séché pour pouvoir bloguer comme un fou dormir et avancer la nouvelle maison. Par superstition, j'ai vérifié qu'il y avait encore un violon en état de marche dans la boîte qui est restée sous mon lit tout l'été (et non pas un rôti de veau). Comme c'était le cas, je suis venu, seul, à la Sirène, la salle de répétition de l'après-midi.

Dans la rue qui mène à la Sirène, je finis par rattraper une fille que je ne connaissais pas, qui allait dans la même direction que moi, en train de siffloter avec son violon à la main, l'air un peu garçonne, les cheveux très très courts. Avec mon flair habituel, je me dis: "Tiens, toi ma fille, tu viens rééquilibrer le quota de lesbiennes à l'orchestre !" Et je te l'aborde avec mon sourire cheese de comité d'accueil et mon "Bonjour !" des grands jours, qu'elle me rend très aimablement, passablement amusée....quand je me rends compte qu'elle n'allait pas du tout à la Sirène....

11 septembre 2005

Sibelius: 4ième symphonie en la mineur, I.

Une symphonie clé dans l'oeuvre de Sibelius, qui date de 1910-1911, une période de rupture dans le discours, comme pour Schoenberg ou Mahler. Une symphonie que j'ai longtemps trouvée dure à cuire et à digérer, un peu comme les deux sonates violon et piano de Bartok que j'ai longtemps détestées avant de les trouver indispensables à l'écoute. Ne pas se laisser impressionner par une première écoute.... Ce qui peut décourager dans cette musique peut aussi finir par plaire: l'austérité du propos, le sérieux des mouvements lents (n°1 et 3), la fuite à la lisière de la tonalité, la couleur sombre dans les graves, le goût pour la monodie, le fonctionnement à l'économie. Mais c'est sûr, avec ce Sibelius-là on rigole moins que chez Haydn.

Ces notes prises après avoir remis le nez dans la partition sont un guide d'écoute du premier mouvement (ici dans la radio), sans doute trop technique et je m'en excuse d'avance. Je suis un peu frustré par la plupart des commentaires que j'ai lus, qui n'insistent que sur la modernité de cette symphonie, l'omniprésence du triton. C'est vrai mais c'est réducteur. C'est l'oscillation entre tonalité et atonalité, le jeu sur leur frontière qui est le véritable moteur de cette musique.

Ce que je comprends de la forme: c'est une forme sonate en deux volets (4'58" étant le pivot). Avec un mouvement harmonique, dans la première partie, d'un mélange de gamme par tons et de la mineur (c'est une symphonie "en la mineur", écrit Sibelius) vers un fa# majeur qui joue le rôle de la dominante dans la sonate classique; la deuxième partie revenant au mélange de la mineur et d'atonalité du début. Et dans chaque partie, une phase centrale d'"action", un peu alchimique et mystérieuse, permettant la transformation d'un matériau indistinct en un matériau polarisé et ordonné (résolu, on dirait en termes de langage sonate)....

Le matériau du début (a), exposé dans les graves (ambiance de Pelléas dans les souterrains):

do-ré-fa#-mi, sans polarité tonale, expose un fragment de la gamme par tons (rappel: la gamme par tons est cette échelle qui, transposée ou translatée comme vous voudrez, ne change pas). L'intervalle maximal (do-fa#) est précisément ce triton qui coupe l'octave en deux; et annonce aussi le trajet du do liminaire vers le fa# majeur qui conclut la première partie. Un tortillon de gamme qui finit par osciller, en ralentissant, sur fa#-mi. Première source de désarroi de l'auditeur: quel est donc ce matériau qui se torpille tout seul, qui n'arrive plus à avancer ?

Ce matériau prend son sens superposé à un solo de violoncelle (à 39", mesure 6), qui définit un autre espace, tout en prolongeant le précédent : sol#-la-do-mi définit clairement la mineur (l'accord parfait) tout en prolongeant la gamme par tons (sol# succède à mi-fa#).

Ce thème de violoncelle solo est plus folklorisant, moins naine blanche que celui du début. Je l'appelle thème par tierces (b), puisque il énonce des tierces liées par deux. Il finit par se démultiplier et se combiner avec la gamme par tons.

A 2'27, coup de tonnerre, coup de semonce des violoncelles: fa#, superposé à do# (totalement étranger au discours précédent) annonce fa# majeur. On rentre dans une phase d'action que l'on pourrait appeler "Les Temps aventureux" (parce qu'en ce moment on voit du Graal partout), avec des événements très repérables: une montée chromatique avec des soufflets aux cuivres (2'29" puis 3'03"), commentées par une transformation du thème (a) aux violons (2'41" avec le triton bien repérable puis 3'15"), un appel de chasse aux cors (3'29" puis son écho) et une fanfare à la Parsifal (3'45"). On conclut à 3'52" sur le thème en tierces (b), en fa# majeur A 4'26", retour du thème (a), apaisé, ayant perdu sa charge d'atonalité....mais la retrouvant.....

Ce qui suit est une section de développement très stricte autour de (a) (la gamme par tons) et (b) (les tierces majeures, forcément), de plus en plus fiévreuse. Autant le début ralentissait, autant ici on accélère, on détimbre, on désincarne et on file dare-dare vers le néant.

A 7'15", retour des Temps aventureux, avec la même séquence d'événements (par exemple, fanfare à la Parsifal à 8"00) décrite à 2'29", mais en la majeur. Retour de la belle séquence en la majeur à 8'10", qui réexpose les tierces: (a) affadi puis revigoré, mais sans triton: mi-fa#-la-sol.

Conclusion incroyable: Sibelius concatène la formule du début (do-ré-fa#-mi) à une formule finale qui réintroduit le triton (mi-fa#-sib-la). Les dernières notes exposent toute la gamme par tons (do-ré-mi-fa#-sib) moins sol# remplacé par la..... La boucle est bouclée: Sibelius a réussi à résoudre son mouvement dans cet hybride de tonalité, mi gamme par tons mi la mineur. Et réussi à rester dans l'ambigüité, jusqu'au bout

7 septembre 2005

Yossi et Jagger, d'Eytan Fox

Après, vers 23h, après une pause roupillette et une rasade de sirop pour la toux, c'était le téléfilm d'Eytan Fox, Yossi et Jagger. Un peu raté (horriblement doublé) mais très sympathique (et très bien joué), dans la veine de Tu marcheras sur l'eau qui est sorti en salles à Paris cette année. C'est l'histoire (vraie) du commandant d'une brigade de Tsahal en poste à la frontière israélo-libanaise, qui est amoureux de l'un de ses subordonnés. Evidemment c'est une relation secrète, ils en sont à prétexter des repérages à fignoler pour aller rouler ensemble dans la neige. Assez vite on comprend que le défoulement au camp (c'est l'ambiance Les colocataires saison VIII, il y a même des filles, oui des filles, c'est dingue) est la contrepartie de la tension existant à tout bout de champ sur la ligne de front. D'ailleurs l'exercice de nuit terminera mal et je n'en dis pas plus mais vous pouvez légitimement craindre le pire oui le pire.

Ce film a déclenché la colère de l'un des partis religieux à la Knesset, qui a tenté de l'interdire, surtout, semble-t-il, en raison de l'aspect relations entre militaires de grade différents (mais dans une structure hiérarchique ça arrive....). Mais a été un grand succès public en Israël.... Vu de France, c'est un peu un OVNI (même pour moi qui en ai bouffé, de l'armée de terre): il donne une image de Tsahal très différente de celle qu'on aurait d'une armée française dominée par les professionnels...... La différence doit provenir du fait qu'en Israël tous les jeunes donnent trois ans de leur vie à l'armée, et pas pour compter les cigognes ou bayer aux corneilles.

4 septembre 2005

Une question de vie et de mort, de Michael Powell et Emeric Pressburger

Complètement ébloui par le-meilleur-Powell-selon-guillaume-qui-aime-les-Powell (du coup, pourquoi ne pas aller voir d'autres Powell ?).

L'histoire d'un aviateur qui tombe amoureux dans l'entre-deux entre la vie et la mort. Le film oscille entre un ciel mécanisé, en noir et blanc, aussi amusant qu'un spectacle de campagne, et une terre en technicolor, flamboyante, le lieu de l'idylle, avec ses pâtres et ses massifs de fleurs rouges. Avec des allers et retours matérialisés par les vagues de la plage où s'abîme l'aviateur, une route de campagne parcourue dans les deux sens (mais à sens unique pour le neurologue), et le grand escalator qui monte au Ciel et qu'il s'agit de descendre fissa si on ne veut pas avoir d'ennuis. Le film est un feu d'artifice de fantaisie, d'invention (les arrêts sur images pendant lesquels le guide 71 vient réclamer le retour de l'aviateur au ciel) et d'humour (comment arracher une larme à une anglo-saxonne). Et aussi, étonnamment, un film de commande destiné à renforcer l'amitié anglo-américaine.....

Des photos de la scène qui rappelle les Fileuses ici.

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