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zvezdoliki
8 août 2010

Selon une formule éprouvée, rien de bloguable mais je peux quand même révéler m'être mis sous la dent:

  • un machin addictif: (via gayclic), Physique ou chimie (vu jusqu'à l'épisode 33). Etonnant à divers titres  (l'interventionnisme de toutes et de tous dans la vie privée des uns et des autres: quelle horreur).
  • un très bon film: Un poison violent: le moment où le papillon sort de la chrysalide. Avec Galabru cacochyme et faunesque (ce n'est pas lui le papillon). L'évanouissement comme arme de guerre anti catholique. Et une excellente bande son.
  • un truc bandant et longuet (parfois, ça va de pair): Plan B. Rien de tel, évidemment, que de ne jamais conclure; ces scènes où ces deux types dorment ensemble sont terribles terribles.
  • un ancien béguin que j'avais peur de revoir (merci à chori de m'avoir tenu la main) mais que j'ai revu avec beacoup de plaisir: Yoyo (avec en bonus un délicieux court métrage). J'ai mieux compris ce qui m'avait irrité à la précédente vision (le côté anar de droite). Mais quelle fluidité, quelle variété dans les gags!
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6 juin 2010

Femmes du Caire, de Yousry Nasrallah

Une femme en sursis raconte des histoires. Shorté comme ça, ça rappelle les Mille et Une Nuits, mais c'est Femmes du Caire, le beau film de Yousry Nasrallah. C'est la deuxième histoire, celle de Saïd et des trois soeurs, qui m'a le plus pris à la gorge: conte cruel d'une grande sécheresse, sans véritable bon ni méchant. On a autant d'empathie pour ce Saïd qui doit tout à sa famille d'adoption et qui va à l'abattoir en chantonnant que pour ces trois soeurs en quête d'amour, avec leurs robes colorées. 

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28 mars 2010

En bref

  • La crise du la#, à la mesure 48 du larghetto (en haut de la page 40 sur le lien): le soliste est bien seul pour affronter cette crise terrible, mais les cordes sont là pour l'entourer, avant et après, avec sollicitude. La crise du do bécarre, encore plus abominable, elle, quelques mesures plus loin, nécessite une intervention analogue, mais des vents; à chacun sa spécialité thérapeutique.
  • Au cinéma, deux massacres en famille:

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  1. Les poings dans les poches, de Bellocchio (très bonne dernière heure; Lou Castel jeune qui ressemble à Brando; l'Italie du Nord qui ressemble à l'Autriche; la fin avec la crise d'épilepsie sur la musique de la Traviata; la musique d'Ennio Morricone qui ressemble à du Boulez); 
  2. White Material, le film de Claire Denis que j'ai trouvé très bon (Huppert encore à la tête d'une plantation, mais ici c'est plutôt En attendant les barbares; très bonne musique et Jacques Chirac au générique.) 

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19 mars 2010

Pas réussi à voir Shutter Island, mais vu quand même...

...quelques portraits de grandes maisons, ces derniers temps (quelques notes avant que j'oublie tout).

  • la Collectionneuse: une grande maison un peu spartiate dans la presqu'île de Saint-Tropez. Cigarettes roses et lunettes de couleur. Trois prologues (Haydée - en morceaux - , Daniel et ses lames de rasoir, Adrien qui fait démarrer l'histoire). Belles scènes où Adrien s'applique à ne rien faire (et regarde les algues). La jeune femme vampire. Finale dans la maison abandonnée, cut brutal après qu'Adrien demande au téléphone s'il reste des places dans le vol de Londres.
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  • A Single Man: encore des cigarettes roses (il faut faire années 60) et une grande maison. J'aime bien la scène où Firth essaie de se suicider, mais sans faire de cochoncetés, et avec l'aide d'un bon oreiller. Musique très moche (plus moche encore que celle-ci) et triomphe obligé de la mort.
  • Ghost Writer: "Oui, alors je suis chambre 201, tout seul et sans arme, venez m'égorger." Irrité par le scénario (c'est sûr que trouver sur Google que plein de républicains ont une maison à Martha's Vineyard, ça explique tout) mais ravi par ces grandes baies donnant sur l'océan, cette forêt et ce ferry.
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  • L'arbre et la forêt. Encore une grande maison dans les bois. Aurais aimé aimer, mais pas convaincu, malgré le casting (Fabian et Mouchet....) L'utilisation de Wagner est artificielle, et surtout, le personnage de Guy Marchand est réduit à cette histoire de déportation (moi, j'aurais été passionné par l'histoire de son après-guerre, juste esquissée lors d'une belle scène par Fabian).  
27 février 2010

Liberté, de Tony Gatlif

La chronique d'une tribu de bohémiens, dans la France des années 40. Film historique, mais pas que ça. La première des surprises est de voir dans un oeil tsigane un éloge vibrant de la France profonde, celle des bois et des champs, des guérets et des clairières - enchantée comme elle l'était dans les amours d'Astrée et Céladon.... ça n'arrive pas si souvent au cinéma (on est loin du naturalisme, mais c'est pourtant bien la belle campagne française). La deuxième des surprises est la qualité de la bande son - magique de bout en bout (ça n'arrive pas non plus si souvent); de cette belle séquence bruitiste du début à la chanson de Ringer au générique final en passant par ce jazz manouche (pour faire pondre les poules). La troisième belle surprise, c'est James Thierrée et ses yeux ronds. 

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21 février 2010

Ander, de Roberto Castón

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L'éclatement d'une famille, dans une ferme isolée en Biscaye. C'est "un autre monde", comme le dit Reme, l'émigrée de Murcie, un monde rural, taiseux, avec ses solidarités de voisinage, ses silences, sa pesanteur, sa langue (le basque), ses paysages magnifiques. C'est aussi un autre siècle (on est en 1999 et ça a son importance). Le film ne fait pas que se concentrer sur ce fils de 40 ans (un "cochon boiteux") qui va changer de vie, il donne couleur à plusieurs personnages intéressants: l'ancien amoureux de la mère; la femme seule à attendre son homme, débarquée de nulle part; le journalier péruvien qui se tient à distance. Le film en dit plus par une mise en scène millimétrée (comme les deux tiers du film sont des scènes de repas, il s'agit de voir qui mange à quoi et à quelle place, et de bien surveiller qui regarde qui à table) que par des longs discours (les scènes sont souvent hachées par un cut brutal). Bien que ouvertement LGBT (le film a été commandité par l'association basque et LGBT Berdindu!) le film ne devient utopique que dans ses toutes dernières minutes (et encore que.... il y aurait tout un film à faire entre l'avant-dernière et la dernière scène .... comment ces trois là s'arrangent....) Une excellente surprise.

8 février 2010

Were the world mine (une critique constructive pour un film vu en compagnie de trois uniques spectateurs)

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Le film résumé dans le style inimitable de l'Officiel des spectacles : "Un lycéen marginalisé par son homosexualité découvre la recette d'un philtre d'amour. Il l'essaie sur celui dont il est amoureux, puis sur les élèves, les habitants de la ville.... Le philtre fait tomber les gens amoureux... de personnes du même sexe." ça ne peut être totalement mauvais, non? Eh bien, c'est une adaptation un peu fofolle du Songe d'une Nuit d'été, très réjouissante, mettant en scène un Puck adolescent gay qui fiche le boxon dans une ville à périr d'ennui au fin fond des Etats-Unis en faisant gicler du suc magique sur les yeux de Titania de victimes bien trouvées. Les scènes de comédie musicale sont d'un mauvais goût achevé mais la partie satire de la vie provinciale, moins acide que du Waters, est bien enlevée et très drôle. J'avoue entre autres que voir un prof de rugby déclamer du Shakespeare en roulant des yeux énamourés pour un proviseur quinquagénaire m'a bien amusé. La critique a snobé avec une belle unanimité ce délicieux petit film qui m'a consolé d'avoir raté The Fairy Queen.... 

7 février 2010

En bref

* Vu à la télé Christopher Maltman en Enée - ce chanteur sexy semble abonné aux personnages de beaux salauds (ici, Tarquinius chez Britten)

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* Vu au cinéma Lebanon et A Serious Man. Lebanon est le récit de la première journée de la guerre du Liban en 1982, vu de l'intérieur d'un tank, c'est un film honnête et impressionnant. A Serious Man est l'histoire des calamités s'abattant sur un père de famille bon et un peu dépassé, une apologie de l'ambiguïté au cinéma et une histoire de chat de Schrödinger (le rabbin peut il être mort et pas mort?). Un excellent film. Vu au Champo (parce qu'à l'UGC Ciné Cité ....trois petits points...)

* Renaud Vachard aura attendu quinze jours avant de ré-assassiner Camille Maurane.

* Echos de Dialogues des Carmélites: ici chez Phersv; via Theobichou, deux scènes de la mort de la Prieure (Crespin et surtout Denize)

 

22 janvier 2010

La Terre de la folie, de Luc Moullet

Une enquête de Luc Moullet sur le "pentagone de la folie" dans les Alpes de Haute Provence. Pas exactement le genre de film subventionné par l'office de tourisme local.... Le tout entrelardé de commentaires d'une autochtone à la voix de Claire Chazal chez Mozinor. Pas reconnu Moullet au début (en train de dire des choses effrayantes sur sa lourde hérédité; je me suis demandé de bout en bout si ce qu'il racontait était du lard ou du cochon). Quelques histoires vraiment atroces: celle de la jeune fille qui tombe malade après avoir passé trois jours dans une porcherie; celle du tueur en série qui prend un bus, entre deux cartons, sans que la gendarmerie daigne intervenir; celle de ce boucher de Gap allant semer à gauche à droite des rondelles de sa fille. Il y a pire que la Vologne natale de ma grand-mère, on dirait....

 

 

20 janvier 2010

Bois ton café il va être froid

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