Descente par les crêtes; paysage étonnant de Pyrénées Atlantiques, vert avec une belle forêt de sapins. Le col de Turini et ses colonies de vacances. En haut des remontées mécaniques, un vieux berger avec son parapluie et un beau sourire nous annonce - à tort - de l'orage. Chaque nouvelle crête est plus basse que la précédente. Vers midi, nous voyons enfin Sospel à la cime du Simon (vers 1400). On voit bien aussi le beau U très évasé du col de Castillon qui va vers Menton. Brusquement, nous entrons dans un maquis avec genêts et lavande. Descente vers un vallon très étroit, celui du Giou. Après le pont, je rentre en sidération à cause d'un serpent et nous perdons le chemin (une scène quasi-mythologique). Pendant une heure et demie, c'est la panique: nous cherchons le passage dans un un terrain de plus en plus instable, très escarpé et tout en éboulis, avec des arbres qui parfois cèdent quand on s'y accroche. A un moment, la vallée devient un vrai canyon: nous décidons de remonter à pleine pente..... et nous finissons par retrouver le sentier, qui en fait est très bien tracé. Arrivés dans la vallée de la Bévéra, nous finissons en stop. A Sospel, nous comprenons que l'Auberge provençale (très bonne adresse, chef allemand qui aime le camembert) est 2 km au-dessus de la ville, sur la route du col de Castillon. Vue magnifique sur la ville.