Un grand bol d'air:
J0: Pont de l'Abatescu - Serra di Fiumorbu. Une montée au-dessus de la plaine orientale, dans la forêt. Le coup de fil. Fati. Le gamin avec une perruque de blonde. Dr House. Le fromage corse qui pue. Le village en face, au sommet de la colline.
J1: Serra di Fiumorbu- Catastaghju. Encore une balade de crête. Matinée radieuse, ça se couvre vite. Un endroit mal balisé. Une clairière. Le torrent et l'usine hydroélectrique. Les Allemands qui se baignent tout nus, même que les gens d'ici leur collent des pruneaux. La très-bavarde et très-étonnante Mme Paoli. Le Rescue, les fleurs de Bach. Plus belle la vie. L'accident du fils. Un froid de canard.
J2: Catastaghju - Cozzano. Encore une aube magnifique qui va dérailler. La cascade. Les torrents ne sont pas si méchants (contrairement à l'an dernier). La bergerie avant le col. La dernière vue sur la plaine orientale. La Bocca di Laparo: là où le Mare à Mare coupe le GR20, la ligne de partage des eaux. L'orage. La grêle. La piste. La salamandre. "Où sommes-nous, quel temps fait-il?" Les enclos à cochons. La verte vallée du Tavaro. Le monument au morts avec Don Antoine et Jules François de Jean Dominique. L'hôtel à Cozzano.
J3 Cozzano- Guitera les Bains. Il pleut, et franchement. Sur la route de Zicavo (surtout, penser caveau de famille et surtout pas Zevaco) avec P et G. Zivaco: le mariage royal, le gisant du monument aux morts, les terrasses. Le pont devant la cascade. Le chemin à côté du mur en pierres. Le pont au-dessus du ruisseau, où je fais le singe. La trouée sur Zicavo. L'adoration du cône. La traversée du Tavaro. Devant Dumé's Café, le bain d'eau chaude sulfureux. Les gambettes de ces quatre messieurs immortalisées. Le chemin qui monte vers Guitera. La verte Normandie. Le gîte de Paul Antoine (excellente cuisine, très beau gîte). Encore et toujours, la présence réelle: "Elle touche Castro, il existe vraiment".
J4 Guitera- Quasquara. Prévisions météo apocalyptiques; temps très venteux, un peu humide, mais pas désagréable du tout, finalement. Passage d'un petit col, vues sur une nouvelle crête: on est sur l'autre versant de cette vallée du Tavaro que l'on traverse en oblique. Les beaux châtaigniers. Frassato. Le joli et aimable joggeur. La glycine. La boîte aux lettres avec 25 noms (pour une petite maison). Le gîte de Quasquara: encore un endroit très recommandable, accueil sympathique, excellente cuisine, splendide salle de bains (le reste va être rénové). La vue sur le tombeau. Glee (mi piace).
J5 Quasquara Col Saint Georges. Temps magique au lever du soleil, qui va se gâter. Grimpette salée pour atteindre Bocca di Foce: panorama sur le Monte Retondo et les montagnes du nord. La vue sur l'aéroport (on l'a vu! mais que de nuages). La balade de crête. Les motocrosseurs. Théorème: il n'y a pas de plats: il n'ya que des grimpettes, taillées dans la ligne de plus grande pente, et suivies de descentes équivalentes. Les bruyères (géantes!) et les arbousiers. Le Col Saint Georges. La nappe est propre, pas les taies d'oreillers. Les braiements cosmiques de l'âne. L'auberge rouge.
J6 Saint Georges-Porticcio. La mort de Ben Laden. Après le col, ça remonte, pas longtemps. Le tronc commun avec le Mare Monti Sud. Les vues sur le golfe d'Ajaccio, sur Sainte Marie Siché et sur les montagnes du Nord (magnifique). La descente, finalement. Le vent. La route en corniche. La descente vers Porticcio: la villa en hauteur, la tour génoise.Notre pique nique déclenche une averse. Le cimetière. La voiture de Madame Mère.
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