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zvezdoliki
2 novembre 2006

Un cheval, de Jean-Marie Besset

Vu Un cheval, de Jean-Marie Besset. Une réussite complète ! qui donne envie de tout miser sur ses prochaines pièces. Un Besset qui s'est ressourcé dans ce qui pourrait apparaître comme une pièce moins ambitieuse que les précédentes. Mais que j'ai trouvée plus percutante, avec plus d'humour, de tonus et de folie. C'est l'histoire d'un type qui n'arrive pas à arrêter de bloguer jouer..... avec quelques complications conjugales. La pièce est magnifiquement interprétée par Besset en personne (dévoré par le jeu et plus dilaté que l'on ne l'avait jamais vu), son ami Desvéaux (qui est aussi le metteur en scène), Camille Japy qui joue l'épouse de Besset, Eric Théobald (un taxi d'anthologie) et Mickaël Gaspar qui joue aussi bien une gamine de 14 ans qu'un turfiste acharné.

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2 novembre 2006

Toi aussi massacre sans scrupule le grand répertoire

Petite séance de déchiffrage, hier, S. au piano, moi au violon. Un petit peu de musique de chambre, c'est toujours moins dangereux que de l'orchestre où l'on risque ses tympans devant des piccolos en furie.

Comme nous ne doutons de rien, nous n'avons massacré que des chefs d'oeuvre:

  • Bach (sonates 5 -6 ) trop de bémols, trop d'alternances éprouvantes de longues et de brèves. Et puis quoi encore, il faudrait à la fois jouer juste et gérer son archet !!! c'est définitivement impossible. Dommage pour ces petits adagios planants.....
  • Beethoven: le printemps. Là j'ai un problème (récurrent) de sautillé: je ne maîtrise rien du tout au sautillé. Or dans le printemps, ça pépie, et quand ça pépie au violon, ça sautille. Donc: je suis mal.
  • Brahms: la sonate en sol opus 78. La belle musique ! ça je devrais y arriver. La difficulté c'est comme souvent chez Brahms de ne pas se perdre dans ces (succulents) décalages rythmiques.
  • Fauré: les deux sonates pour piano et violon. La première est sublime, c'est du Fauré juvénile, romantique, presque du basque bondissant. Mais trop difficile pour moi: je ne passe pas les octaves et puis ça va très vite. La deuxième est à mon sens encore plus sublime. C'est du dernier Fauré, concentré, linéaire et très touffu harmoniquement, il faut simplement ne pas se perdre et tenir fermement en main la pelote du discours. Techniquement c'est sans difficulté majeure. Nous allons la travailler, je pressens de grandes récompenses.

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