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zvezdoliki
23 septembre 2013

Alceste, de Gluck

Toujours la même chose chez Gluck, on reconnaît l'intensité des émotions, mais les émotions musicales sont disjointes de celles suscitées par la tragédie. Il y a au moins dans cette production une scène de suspense palpitant et d'émotion non contaminée par l'ironie: celle où Admète essaie en vain de faire parler son épouse poursuivie par la Mort qu'il ne voit pas. La fin (*spoiler*) avec l'enfer de la fosse d'orchestre béant est très bien aussi (mais un Hercule de foire vient casser l'émotion). On se souviendra peut-être de ceci:

* un air de jardin des délices (presque aussi idyllique que celui d'Orphée)

* de beaux morceaux d'orchestre (l'ouverture et une chaconne que Minkowski déplace en début d'acte)

* le ballet du 2nd acte

* les graves dangereux des Divinités du Styx

* le finale du 2nd acte (Oh! que le songe de ma vie Avec rapidité s’enfuit, Comme la fleur épanouie, Qu’un souffle des autans flétrit)

 

 

 

 

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