Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zvezdoliki
8 août 2009

Bâle

L'hôtel est à côté de la BRI, qui est toute petite, moi qui attendais une cathédrale néogothique à piliers multiples. Tram vers Riehen et la fondation Beyeler: les nymphéas, la collection d'art océanien (il faut vraiment que j'aille explorer le quai Branly), quelques très beaux Picasso. L'exposition Giacometti - souvenirs de famille et de la montagne (Maloja!), période surréaliste, figures d'hommes qui marchent et de femmes immobiles. Rencontre avec F. (théorème de Rolle, Tokyo-Metz croise Paris-Maloja à Bâle). Le Kunstmuseum: beaucoup de monde pour l'exposition van Gogh (F comme un chien fou à entendre tous ces gens parler français, partout! aaaah), personne pour trois magnifiquesHolbein, un émouvant dyptique de Gerard David (deux fois mère et fils). Euler et Bernouilli. Le marathon de Bâle. Le quartier Saint-Alban, nature et vieilles maisons, comme à Cologne, douceur de la vie dans la vallée du Rhin... Rive droite du Rhin, un autre quartier agréable, plus urbain et alternatif, avec une schwule Buchhandlung. Le passeur qui traverse le Rhin, grâce au (fort) courant et un fil (il suffit d'accrocher le câble à la barque en théta à l'aller et en pi moins théta au retour; ça marche tout seul).

 

Publicité
2 août 2009

Harakiri, de Kobayashi

Un samourai ruiné d'un clan dissous se présente dans le couvent d'un clan pour s'y suicider, selon le rituel ancestral. Au fur et à mesure de son récit, on comprend qu'il est venu se venger.... On s'évade de ce huis clos dans une cour oppressante par le récit de trois scènes de duel (dont une, magnifique, dans la lande, cf vidéo youtube) et le splendide ballet final, qui détruit toutes les cloisons et toutes les idoles.

L'action se situe en 1630 mais c'est bien un film des années 60, avec mort de Dieu, destruction d'un ordre social vide, d'un code de l'honneur dévoyé et inhumain - avec les éclats de rires énormes d'un clochard hirsute et courageux. Musique de Takemitsu - mais ce n'est pas le Takemitsu impressionniste que l'on connaît, c'est ici une musique furieuse et rituelle, s'accordant bien avec les bruits de fourreaux des sabres.

<< < 1 2
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité