Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zvezdoliki
8 septembre 2007

Le sergent noir, de John Ford

Le procès en cour martiale d'un sergent noir, injustement accusé du viol et du meurtre d'une jeune blanche. Un film à la fois militariste et antiraciste, une combinaison qui n'a pas exactement contribué à son succès public.... L'armée est la vraie famille de ce héros que Ford pare de toutes les vertus pour mieux faire ressortir la veulerie et la corruption d'une justice militaire prête à s'en tenir à un scénario écrit d'avance. La seule chose qui le fait échapper à un statut d'icône est cette fuite inexpliquée, que Ford associe au souvenir de l'esclavage.... Nous sommes en 1881 et c'est la première génération des Noirs émancipés par Lincoln (ce film est bien une des suites des Cavaliersvus la semaine dernière) mais déjà désenchantés devant la persistance de l'inégalité dans le Sud. A cet égard Ruttledge, le héros, occupe une position médiane entre le vieux noir et les jeunes, qui se posent déjà des questions.....

Publicité
3 septembre 2007

Je rentre dans la 4ième dimension.

Jeudi soir, j’ai perdu mon portable – enfin, j’ai dû me le faire voler, à une probabilité assez élevée. J’ai fait opposition le lendemain matin. Après un appel à l’opérateur, j’ai compris qu’on avait appelé à l’étranger sur mon appareil jeudi entre 18h50 et 22h, avec une facture d’environ 70€. Samedi matin, j’ai racheté un téléphone, la ligne a été débloquée, j’ai gardé le même numéro de portable. Et c’est là que je suis rentré dans la quatrième dimension : j’ai reçu un premier appel d’un numéro en +351 (soit un numéro appelant du Portugal). Samedi soir, G*** m’a dit, on va mener l’enquête, passe-moi ton portable, je rappelle ce numéro. Il est tombé sur un répondeur dans une langue latine que je n’ai pas réussi à identifier. Cet après-midi le même numéro rappelle, je suis dans l’incapacité de décrocher. Trois minutes plus tard, je reçois le SMS suivant :

Scrie un mesaj. Eu sara a nu pot sa raspund.

Ce qui signifie, en roumain :

Ecris un message. Je ne peux pas répondre.

Alors ? Comment on sort de la quatrième dimension ? Coment on la finit, cette histoire ?

1 septembre 2007

Les Cavaliers, de John Ford

En pleine guerre de Sécession, un raid en territoire confédéré, de La Grange à Baton Rouge via Newton Station (le lieu de l'Apocalypse), à cheval. Boucherie puis charcuterie: ce sont les domaines respectifs de Section Head (John Wayne, colonel) et du Crooker (William Holder, chirurgien). Une guerre à l'ancienne, atroce mais jolie aussi, avec ses drapeaux qui claquent au vent (yankee ou confédérés) et ses cavaliers en procession. On retrouve dans Les cavaliers toutes ces trognes invraisemblables qui font le prix du cinéma de Ford: pochetrons, gamins de l'Académie ayant envie de jouer à la guéguerre, éclopés, malfrats tirant parti du désordre ambiant - tous participant du grand corps malade de la Nation américaine, sur l'une ou l'autre des rives du fleuve.

<< < 1 2
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité