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zvezdoliki
24 octobre 2017

Don Carlos (version longue)

Distribution de rêve (Yontcheva/ Kaufmann/ Tézier....) pour cette bien longue version française. Je vais avoir du mal à écrire moins d'horreurs qu'en 2008. J'ai envie d'ajouter qu'on devrait décréter un embargo total sur les compositeurs qui doublent la voix à la trompette (Giuseppe! c'est vulgaire). Retenons un feu qui crépite à l'acte I; à l'acte 2, la chanson du voile d'une intriguante, puis le bel air triste d'une reine blessée; à l'acte 4, le grand air de Philippe II ("Elle ne m'aime pas"). On peut couper beaucoup dans le reste (notamment tout l'acte III....)

 

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20 octobre 2017

Kurtag/ Sciarrino

C'est Kurtag qui gagne, facilement, avec. ....quasi una fantasia.... opus 27 n°1, ce chef d'oeuvre qui convoque Beethoven, Bach et Schumann, mais on y entend aussi Bartok et Ligeti. L'Aria finale est sublime. Les musiciens sont dispersés autour de la salle. Dans les Messages de feu mademoiselle Troussova, remarquable adéquation des idées musicales (souvent très simples) avec un texte court et percutant. Pour ne prendre qu'un exemple, dans le n°14, des chaînes de noires qui s'interrompent figurent les trous de mémoire du texte (Tes disparitions/ C'est comme de noirs trous de mémoire. Des non-liens dans l'action/ Mais de lien, il y en a un autre, qu'on appelle le temps).  Partie érotique (n°3 à 7) particulièrement violente (vocalises dans Fièvre, le n°3; sarcasme a cappella dans le n°5 (Pourquoi ne pousserais-je pas des cris de cochon/ Quand autour, tout le monde grogne) suivi de la musique de bastringue du n°6. De Sciarrino (Gesualdo senza parole, Il sogno di Stradella, Omaggio a Burri), c'est la dernière pièce (flûte, clarinette et violon) que je retiendrai, avec ses bruits de clapets et une musique qui tarde à naître.

12 octobre 2017

Pichon 1 (vivement la suite)

D'un concert lumineux et nourrissant, retenons 1/ l'air de basse avec Vc guerrier BWV31 2/ le chorale et Alleluia final de la cantate BWV51 3/ dans BWV31, un air sur l'homme nouveau où l'on entend un peu du père chez le fils (Julian Prégardien) 4/ le choeur initial de la BWV34 le feu éternel (tenues) et l'origine de l'amour (un motif fugué) dans la BWV34 5/ le Jubilate Deo de Gabrieli pour conclure

8 octobre 2017

Le Concert de la Loge

Concert dans le goût de ceux de la Loge Olympique, presque dans les mêmes lieux (l'auditorium du Louvre pour une salle du Palais des Tuileries....) et dans le même esprit. Le programme commence par les deux premiers mouvements de Haydn 82, clôture par les deux derniers mouvements; le chef demande au public (inquiet à l'idée d'avoir oublié sa perruque) d'applaudir après les solos du thème et variations de Devienne.... Dans Haydn 82, orchestre particulièrement bondissant et élastique. Magnifique insistance dans I sur cet accord beethovenien dissonant où sol et la bémol (la sixte napolitaine) frottent, dans l'exposition pour amener la dominante, dans le déevloppement pour ramener la tonique. Sublime IV:  cet ours est en fait un bourdon, qui monte des violoncelles à l'aigü des violons: une pile d'électricité. Coda de folie (après un long silence et la marquetterie des hoquets). Aussi: 17ième concerto de Mozart (K453 en sol). Dans le finale la variation tragique, en mineur, n'est pas la moindre des pitreries.

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