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zvezdoliki
29 avril 2010

En bref

* Enfin vu Shutter Island (*spoiler* je n'ai peut-être rien compris, mais pourquoi faudrait-il que le personnage dans son état 2, à la fin du ruban, soit plus vrai que celui de l'état 1, au début? est-on vraiment obligé de trancher?). Vu aussi Ajami (très bon) et le dernier Doillon (localement bien, mais avec des acteurs trop livrés à eux-mêmes - un film qui me fâcherait, c'est dire, avec Julie Depardieu, dont j'aime l'air bécasson depuis longtemps). Je file voir ceci qui me semble absolument irrésistible.

* Retour, demain, dans une ville délicieuse et farfesque, entre autres pour participer à cette étonnante réjouissance en compagnie de ces musiciens. Soyez sages.

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27 avril 2010

Mac Afee, c'est fini (air connu)

Après le pompier pyromane, l'antivirus qui injecte une mise à jour ratée qui plante le PC.... C'est vrai que je n'ai que rien de plus excitant à faire que de re-formater mon disque dur. Cela m'est assez égal qu'ils présentent leurs excuses, je veux oublier jusqu'à la possibilité d'avoir affaire à eux.

(un peu comme google buzz qui avait, lors de son lancement, cru malin de mettre à disposition de mon carnet d'adresses gmail mes fichiers partagés sur google reader; ceux-là aussi se sont platement excusés mais il y a assez peu de chances que j'aie jamais envie d'avoir affaire à eux, un jour).

Add: Bien fait.

 

20 avril 2010

Bartok/ Boulez

Un mandarin exigeant, qui trouve que la jeune femme va trop vite et que le jeune homme bouge trop (alors que je les trouve tous les deux très bons, surtout la jeune femme). C'est peut-être un peu long mais c'est passionnant de bout en bout, ne serait-ce que pour mieux comprendre ce qu'il y a dans la partition et ce qu'un chef peut faire passer.

(A 29', tout un travail de détail sur l'arrivée du mandarin, avec ses plans superposés; vers 71', un travail sur un duo de clarinettes - et la façon de le diriger; vers 89', la danse finale).

"Faites le précis, ça ne vous fera pas transpirer."

"Soyez charitable, pensez au timbalier, il faut le réconforter, il a déjà très bien compté"

(énervé) "Serré, serré, qu'est-ce que ça veut dire? des triples croches!"
19 avril 2010

Un week-end de fête (parce que le monde doit savoir)

Voilà... c'est fini. Cela a été un beau moment de cristallisation, à plusieurs titres: d'abord parce qu'un concert est toujours le moment où les musiciens se rendent le plus compte des beautés des partitions qu'ils jouent..., et aussi parce que c'était le premier concert d'orchestre de l'association (il ya un an, nous étions loin d'imaginer une pareille fête). Un beau moment que nous avons été heureux de partager avec les amis qui sont venus nous voir. Résumé (parce que le monde, oui, le monde, doit savoir)

Vendredi soir. C'est la générale, avec du public. Début de panique quand je vois, dans le public, une grande perche de prise de son vaciller. Ouf, il y a quelqu'un à quatre pattes qui maîtrise la situation. Paule a fait sauter les plombs avec toutes ses quiches: le buffet est très intime avec toutes ces bougies, c'est parfait pour un complot schubertien. Je suis fasciné par les couilles vertes en peluche qui trônent au premier plan de l'excellent buffet. C'est très très joli, évidemment, mais est-ce un machin pour déstresser? Ce n'est pas nécessaire, en tous cas ça donne une envie irrépressible d'aller palper. Côté musique, nous sommes encore timides (c'est affreux! j'entends toutes les notes que je joue), mais ça va venir.

Samedi. Je m'affaire à une tarte aux poires, en veillant à ce qu'elle soit bien cuite. Raccord à 18h30: il y a deux-trois passages à améliorer (tu m'étonnes). Dans la bio de Pierre (qui continue de me faire glousser, c'est malin), je me rends compte que Klari a coupé des passages cruciaux (par exemple Pierre a délaissé sur le tard les "superordinateurs et autres gadgets sans avenir pour le métier sérieux de violoniste" tout comme M. Hamel père ne s'était orienté vers la médecine qu'à l'âge de trente ans: une famille, donc, de vocations tardives). J'en vois quelques uns, surtout dans les premiers rangs, qui ont la fièvre des lampes. Moi, pas du tout.... je me repose aveuglément sur Djac (notamment dans le fuckin' larghetto). Juste avant de monter sur scène nous nous gavons de délicieux petits knackis, samossas et autres quichelettes made by Paule and Marie-Pierre. C'est qu'avec toutes ces notes.... ce n'est pas de refus, hein. Et nous veillons à ce que les vents n'en prennent pas (rapport aux (h)anches). Je sens B. (dont la maman, ce douloureux problème, est "flamboyante") d'humeur badine. Marc est un modèle de zénitude, c'est zénial. Aime-t-il les tulipes roses? Dans le largetto du Beethoven: comme c'est bon de se faire masser l'échine par les doux ronronnements des bassons (mesure 26). Pause: excellent pain d'épices aux écorces confites (par Ivan, à qui je demande la recette). Schubert: la liesse populaire est telle que nous reprenons le menuet et la sublime fin du sublime finale. C'est fini: il faut supprimer toute trace du culte de Marc K., et remettre l'autel à sa place.

Dimanche. La salle du complexe liturgique où nous sommes changés la veille est occupée par un gang de Philippins en adoration (il y a aussi une odeur de pizza, ça doit faire partie de l'exercice mystique; il y a aussi une musique très entraînante, tagalog et castagnettes; si on monte Carmen à Manille, on pensera à eux). Nous croyons bien faire en panachant chaises beigeasses et orangeasses, mais le Président est très chatouilleux sur les questions d'harmonie visuelle; ce sera du beigeasse pur et sans compromis, à l'image des Concerts gais. A l'entracte, mélange improbable de nageurs, de très très anciens du RSO, de blogostars et de mères. En bis, nous reprenons ce merveilleux moment du développement du finale, où le thème inquiet du début s'illumine en la majeur, au basson et au hautbois avant d'aller cavalcader ailleurs et changer de couleur. Vivement le deuxième concert gai.

lamajeur

Add1: le moment de vérité ici avec deux extraits du concert de samedi

Add2: Aussi: ici et .

17 avril 2010

Fermeture temporaire pour cause de concerts gais

Flyerrecto_s

(qui eux, sont ouverts à tous.... il faut venir, ne serait-ce que pour lire le programme - la notice biographique de notre soliste est rédigée dans un style alerte et précis (on dirait du klari), les notices musicologiques et le mot du président marquent une heureuse rupture avec l'ère *biiiiip*)

Flyerverso_s

 

 

(PS: on va essayer de ne pas jouer malencontreusement le 1er thème quand on en est au second, comme le fait le soliste pendant la cadence)

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11 avril 2010

Une semaine muy, muy especial

"Twitter pour râler et se défouler, les blogs pour paraître de marbre (keep a stiff upper lip), FB pour la paranoïa". La prof de russe a trouvé que j'avais "une petite fluidité" (elle a dû faire otorhino dans une autre vie) et m'a demandé si "j'avais des problèmes professionnels en ce moment" (répondu que non). Croisé (mais pas affronté) un fantôme. Le retour du livre II (3 sur 18 et 272 sur 2200). Trois victimes inattendues de l'histoire grecque et une estive sur les bords de l'Adour. La coda la plus sinistre que l'on puisse imaginer à l'histoire de Katyn: un aréopage de représentants éminents de la nation polonaise (un gouverneur de banque centrale, tout un état-major, quelques évêques, le vainqueur à gauche des primaires pour la présidentielle et un président dont tout le monde croit de bon goût ici de dire que sa disparition n'est pas une grande perte) se tuent sur les lieux mêmes de l'endroit de l'assassinat de plusieurs milliers d'officiers de réserve polonais. Au cinéma: Les chaussons rouges (beaucoup dormi, mais les 20 dernières minutes sont sublimes (cri du coeur incident: guillaume mbr - à qui je dois d'avoir découvert ceci, reviens !)), Les invités de mon père et Tête de turc (deux films plutôt plus que moins réussis). Vu L et T, par petits bouts. Au théâtre:  Une mégère à peu près apprivoisée Splendid et sympathique et un méchant Molière où la bonne était mauvaise. Aux Concerts Gais: "ce blam ! chut! blam! chut! va vite se retrouver sur le web". Preums. 

5 avril 2010

Le jeune Schubert, ça gratte


Quand j'écoute ceci du jeune Schubert (quatuor D68) avec ses répétitions obsédantes et son inquiétant mouvement perpétuel, je pense au jeune Lubitsch et sa peinture sans fard des manies les plus irrépressibles (cf ci-dessous). Dans les deux cas, sans mauvais jeu de mot, ça gratte, et jusqu'au sang.

4 avril 2010

RER, de Besset au théâtre de la Tempête

C'est de l'histoire de Marie-Léonie L., mais aussi de Tawana Brawley, dont Besset se souvient avec cette pièce. Une pièce qui ressemble finalement assez peu au film de Téchiné: la jeune fabulatrice de Besset est franchement timbrée (elle se voit à l'Eden Roc avec un couple d'amis anglais, un certain Charles et une certaine Camilla) et sa mère (Andrea Ferreol herself) est plus gratinée que l'était Deneuve chez Téchiné (si c'est possible). Ce qui est réussi, c'est le jeu sur les apparences (cette Juive qui ne l'est pas, cet ingénieur français qui fait l'éloge de l'exportation des platanes) et le fil rouge des contingences (ce qui arrive et ce que l'on attend). Il y a des facilités dans cette pièce (les petites tirades complaisantes contre le parking de la MC 93, le couplet attendu sur les littéraires et les scientifiques....) qui est moins personnelle que l'opus précédent mais globalement, ça fonctionne bien, et c'est un très bon moment de théâtre (avec son complément obligé, important pour titiller l'imaginaire, ligne 1 jusqu'au  terminus puis navette à travers les bois pour la Cartoucherie)

R

3 avril 2010

Siddharta à l'Opéra-Bastille

Impression d'être passé à côté de ce ballet. (A quoi bon écrire ici, alors? pour laisser une trace et laisser une chance à des commentaires plus intelligents....) Une seule recommandation: mieux vaut avoir lu quelque chose sur le spectacle avant d'y aller, car l'histoire est assez peu lisible. Quelques belles images restent en tête après le spectacle, comme la scène entre Siddharta et l'Eveil, qui, se balançant en hauteur, ne se "ne se laisse pas approcher" (effectivement.... c'est le cas aussi pour le spectateur); ou la scène avec les deux hommes sur un immense chariot en mouvement. L'impression générale est celle d'un ballet néo-classique, très découpé, magnifiquement dansé, mais laissant un peu froid. La musique de Montovani sonne très bien (solos instrumentaux -guitare électrique entre autres - se détachant sur un tapis moëlleux et chatoyant, quelques passages sucrés pour rappeler qu'on est en Inde, d'autres passages percussifs pour accompagner les forces de Mâra) mais ne laisse pas un souvenir impérissable.

Aussi: ici, ici, et ici pour les photos.

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