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zvezdoliki
25 octobre 2010

Brèves

  • Collision 1: Dutilleux-Banier. (je peine encore à comprendre comment Dutilleux a pu s'assoupir en présence du Diable)
  • Collision 2: Nils dans le métro (exercice pour toi lecteur - moi j'ai piscine - : écris le roman de ce qui s'est passé entre ces deux rames). 
  • Ciné 1: On verra demain : sujet fort (la délation à l'époque de Franco, les premières amours d'une jeune femme pauvre), mise en scène bâclée. 
  • Ciné 2: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu. Eh bien moi j'ai aimé ces vignettes méchantes (la greluche en action, la petite vieille chez sa voyante, la résurrection du comateux... terrible terrible)
  • C'est curieux, on n'imagine pas Sarkozy en train de prendre le parti de gamins bullied
  • Irritation #1 Lordon (1- il n'est pas besoin d'inventer un complot pour comprendre les faiblesse du régime par répartition, ces jours-ci, et s'il y bien un consensus en France, dans la pensée Lordon comme la pensée Sarkozy, c'est bien contre la retraite par capitalisation et contre l'épargne longue sous toutes ses formes; 2- les fees de HSBC....*soupir* qu'est-ce qui empêche un régulateur de réglementer ces fees, s'ils relèvent de l'escroquerie? et puis il faudrait rapporter les fees à la performance du fonds, tout de même peut-être)
  • Irritation #2 Dupuy et DSK: la bulle n'est pas où l'on croit (malgré tout le respect que j'ai pour Dupuy, sa charge est à la fois - c'est un joli tour de force - lourde et bien mince) 
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24 octobre 2010

Gardiner dans Schumann (avec une tranche de Brahms)

Concert Schumann, avec une tranche de Brahms au milieu. Sir John avec sa dégaine hulotienne, tout droit sorti d'un dessin de Daumier. Avec l'orchestre révolutionnaire et romantique (qu'on a souvent entendu à l'Opéra comique ces derniers temps). J'aime bien les cordes - avec un vibrato parcimonieux, le travail sur la ligne, intéressant, ressort bien; mais les vents sont parfois moins tout confort; il arrive que les cuivres rappellent les vieux modems 56K, leurs miaulements apocalyptiques ET aléatoires avant la connexion. Avec ce genre d'engin, je préfère Schumann (avec ses sautes d'Humor) à Brahms.

  • L'ouverture Manfred comme le double concerto de Brahms commencent par trois accords tragiques qui signifient clairement qu'on ne va pas rigoler. Manfred, musique magnifiquement obsessionnelle, dissonances qui frottent, grand descrescendo final avec des accords aux cuivres pianissimo. 
  • Le double de Brahms, à vrai dire je n'en rafolle pas. Je commence généralement à sortir du coma dans le finale, où m'a un peu énervé cette façon de diriger hyper lentement les couplets (par exemple, à 116; nom d'un chien, ça n'est pas écrit qu'il faut diriger ça comme un poussah aux Indes, non?), mais globalement, c'était beau.
  • Magnifique Troisième de Schumann. Le troisième mouvement, pris très allant, est réglé comme du Elgar. Le finale: le bonheur du jeu. Avec des dynamiques très précises et des détails qu'on n'entend jamais. Par exemple, dans le premier mouvement, à 100, Gardiner fait ressortir le tougoudou des violons qui annonce le tagada de 110, trompette+ timbale (on dira ce qu'on voudra, c'est quand même bizarre). 

A la pause, je tombe sur Stéphane (qui me parle de Caledonia); sa belle-mère ressemble incroyablement à son mari (il y a une certaine logique à cela). En bis, mouvement lent du concerto pour violon de Schumann. Une musique qu'on n'entend jamais, et on comprend bien pourquoi.

18 octobre 2010

Amore, de Luca Guadagnino

19479426
Beaucoup aimé Amore. L'histoire d'une révolution de (du?) palais, dans un Milan froid et hivernal. Un film d'une belle ampleur, et qui séduit au-delà des affèteries (par exemple, la musique de John Adams, pas que le meilleur Adams) parce que, contrairement aux Amants imaginaires, c'est l'histoire d'une libération, d'une conversion à partir du réel (une soupe russe, un plan d'écrevisses). Et puis je suis heureux et surpris de retrouver cette veine-là dans le cinéma italien, de découvrir ces excellents acteurs (dire que je n'avais jamais vu de film avec Tilda Swinton).
13 octobre 2010

Evidemment aux autres ça n'arrive que dans leurs pires cauchemars mais à moi ça m'arrive en vrai dans ma vraie vie

....je suis en retard, j'ai rendez-vous avec Klari à Gaveau, je ne sais pas à quelle heure je vais arriver car le métro stationne pour régulation, j'ai prévu d'acheter une place mais Klari a eu une invitation et finalement, je dois aller au guichet places payées puis la retrouver, elle me dit qu'elle sera au premier rang du premier balcon "juste face aux altos", je prends le billet, tout baigne, il est huit heures moins cinq, je fonce au premier balcon, je vais plutôt sur la droite car les altos sont plutôt du côté droit, Klari m'a dit qu'ils étaient disposés de la façon classique, je jette un coup d'oeil circulaire, pas de Klari tout près mais un peu plus sur la droite, pilepoil au bord de l'escalier, oui c'est elle, elle est penchée de trois quarts sur un siège à côté d'elle qu'elle doit protéger des intrus, forcément mon siège, je me précipite et prends mon air guilleret-de-bon-aloi pour sortir un helloooooooooo complice et tonitruant......

et là, c'est le drame; ce n'est pas du tout Klari, c'est une anglaise ahurie qui me sort Hi d'une voix évanescente en se disant mais qui c'est ce taré. Bon, au moins, j'aurai amusé l'aile droite et l'aile gauche (ceux d'en face) du premier balcon de Gaveau (et moi aussi, accessoirement)

(à part ça, un concert très plaisant, avec trois jeunes chefs dans trois beaux chevaux de bataille du répertoire; pour moi, le plus convaincant a été la 2ième de Beethoven dirigée par le jeune chef bulgare. Retrouvé avec plaisir à la sortie l'esprit décapant de notre soliste d'avril)

9 octobre 2010

Résumé des épisodes précédents

  • Moscou: remake du voyage de l'an dernier (à propos, à la suite de la chute du maire de Moscou, la statue de Pierre le Grand en navigateur va être déplacée ailleurs). Passé beaucoup de temps dans les bouchons de Novy Arbat, où j'ai pu admirer la chaleureuse ambiance du restaurant Globosushi (non testé).
  • Au cinéma: Kaboom (la bande annonce, qui concentre tous les bons mots du film, est plus percutante que le film, qui est un peu décousu: je suis en plein accord avec le billet de David Madore), les amants imaginaires (sauvé par l'humour mais passablement irritant, avec une musique poisseuse - et puis les scènes monochromes sont plus chichiteuses que sensuelles), Un homme qui crie (un film très fort sur une histoire père/fils, par un grand réalisateur africain)
  • Viens de quitter le parti des anti-barioleurs pour celui des barioleurs. Un changement d'orientation considérable, qui va changer beaucoup de choses dans les années à venir, opéré in extremis, juste avant que la Crampe Ultime ne vienne solidifier mon poignet gauche dans la scène au ruisseau de la Pastorale. Fini, les extensions foireuses, les calculs byzantins pour éviter les changements de cordes! A moi les clapotis, les grands coups de gouvernail et l'indécision des cordes....
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