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zvezdoliki
11 août 2008

J2: la balade la plus mollissante

Saas Fee - Grächen (prononcer Grrrre- jen comme la jota espagnole). La météo annonce une dégradation mais il fait très beau le matin. Au départ nous repérons - divine surprise car ce genre de troupeau est rare en montagne - un groupe d'une bonne dizaine de tapioles allemandes assez jeunes (environ 40 ans) qui nous saluent avec la cordialité qui convient. Bizarrement, nous les semons assez vite - mais il est vrai que nous avons peur de nous retrouver coincés dans un passage à pic avec mains courantes sous la pluie - tous les guides insistent lourdement sur le fait que c'est vraiment LA balade à éviter par mauvais temps. En fait c'est une balade avec dénivelé modeste - on part de 1800 et une fois arrivé à 2100 on oscille en permanence entre 2100 et 2500. Mais c'est aussi traître qu'un sentier littoral, car on passe son temps à monter et descendre. C'est une balade interminable (6 bonnes heures) mais avec des vues sur le massif opposé au Mischabel et sur l'Oberland Bernois que l´on aperçoit de l´autre côté du Rhône. Le sentier traverse des régions sauvages (ni bancs ni mémés en tong). Nous croisons des bouquetins (ou des chamois, je n'en sais fichtre rien, je n'ai pas fait véto). Il y a plusieurs passages mollissants, qui ne le seraient pas s'ils n'étaient pas en surplomb d'un à-pic de 2000m de dénivelé - avec petites échelles, pierriers, grimpettes avec peu de prises. Sur le sentier, un petit couple de français de Champagne - qui doivent vouloir trouver du relief - copinent avec deux messieurs suisses (à la dangereuse cordialité). Nous arrivons pilepoil pour la pluie au téléphérique d´Hannigalp qui redescend à Grächen, dans le Mattertal - la vallée de Zermatt. Dîner dans un restaurant à la décoration bovine (nappes blanches à taches noires, têtes de vaches au mur). Bouffe dégueu, mais nous avons tellement faim que nous mangerions la nappe. Ma mère appelle vers 21h30 pour me souhaiter bon anniversaire, j'ose à peine lui dire qu'on est à deux doigts de sombrer dans le sommeil des bienheureux. Je finis L'insuccès de la fête (qui relate une journée cruciale d'Etienne Jodelle -> Jodl --> Yodl)

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