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zvezdoliki
17 mai 2006

Boulez Cage à la Cité


Mardi, concert-ballet très court mais étonnamment cohérent à la Cité de la Musique:

  • Cheap imitation, de Cage: une réécriture du Socrate, de Satie, pour un violon seul qui joue selon trois modalités: normalement (ballet de femmes), avec sourdine (hommes), puis sur le chevalet (H+F). Très doux, pas très passionnant. Un danseur soulève doucement le violoniste qui continue à jouer, imperturbable, comme le barde d'Astérix.
  • 4'33", la pièce mythique de Cage (sur la partition, Cage a juste écrit I, II, III avec des Tacet à chaque partie). L'effet voulu par Cage est vidé de son sens dans la mesure où on voit juste un ballet très lent (comme un tableau vivant), sans musique pendant 4'33", pas dénué d'intérêt, mais pas l'équivalent d'une toile blanche....(en plus le public, pris par surprise, n'a pas le temps d'applaudir avant le début, on n'a plus aucun repère....)
  • Dialogue de l'ombre double, de Boulez. Au saxophone (assorti de son ombre, un saxophone enregistré). Enfin une musique consistante, qui ne renonce pas à ses pouvoirs chamaniques. Le ballet, pour 2*4 danseurs (2 hommes, 6 femmes) dit une histoire d'envoûtement qui se conclut par une sorte de contemplation de la lune (sur une longue tenue aigüe de l'instrument non enregistré).

PS: le compte rendu d'un amateur de Martini (à la passion communicative)

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