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zvezdoliki
4 juin 2007

Un bal masqué, de Verdi

  • Vu Un bal masqué avec mon gros loup avec S avec qui j'aurai vu plus de Verdi en un an que dans les vingt dernières années.
  • C'est celui à la prophétie autoréalisatrice: Riccardo sait qu'il sera tué par son meilleur ami, mais il n'y croit pas, le bougre
  • Une distribution à oublier: un Riccardo tellement enroué qu'il fait pitié et qu'on a envie de mettre en urgence sous perfusion de pastilles Pullmoll, une Amelia au vibrato aussi indécemment large que son tour de taille... seule belle voix, celle de Camilla Tilling en Oscar vibrionnant.
  • La musique de Verdi: son génie du montage, l'ironie des situations, toujours à plusieurs sens: à l'acte II, le bref trio en ré mineur, beau comme du Mendelssohn, où le mari/ami, sa femme et le comte chantent la mort qui approche; le finale où les conjurés se moquent de l'ami fidèle qui s'est fait piéger; et enfin, à l'acte III, le quintette des conjurés avec Amalia et Oscar, véritable chaudron où cuisent les affects avant la grande scène de bal. Qu'il me soit permis de préférer la musique décolorée du petit orchestre en coulisses pour les adieux du comte et d'Amalia à ce qui suit, cette fin pompeuse où le ténor n'en finit pas d'agoniser tout en cherchant à réconcilier la terre entière....
  • Pas sûr que la musique du Lohengrin, demain, soit aussi simulante.

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