Un conte de Noël, d'Arnaud Desplechin
Encore (décidément c'est le thème de la semaine) une histoire de sacrifice et de revanche du (mauvais) fils. Enfin, mauvais, mauvais, il ne faut pas exagérer, juste un peu alcoolo peut-être, même pas pédé, rien de bien méchant. Pas comme cette soeur qui pleure tout le temps et cette mère réfrigérante, de vraies poisons. Bande-son nickel, foisonnante et maline (c'est rare), à l'image du film. Mon Desplechin préféré à ce jour (et de très loin). (J'en profite pour revenir sur ce Tombeau de Saül et Jonathan dont je parlais hier, ce chef d'oeuvre de la musique du XVIIème siècle, j'insiste, c'est vraiment à découvrir; j'ai quand même omis l'essentiel: c'est un bel exemple de revanche du fils. Ce roi David dont le Livre parlera abondamment inaugure son règne en tuant l'instrument du suicide de son père Saül, le messager alamécite, un membre précisément de cette tribu que Saül avait épargnée, s'attirant le courroux de Dieu - et la déchéance).