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zvezdoliki
27 décembre 2009

Discours VI de l'état du blog (en forme de soirée diapo *baillements* 2009)

2009, ça a été:

  • l'année où j'ai offert à l'aîné de mes neveux un éloge des listes (avec un succès d'estime)
  • l'année où G est allé continûment mieux, et ma soeur moins bien; une année où moi j'ai été dans une forme olympique (pas perdu mes papiers, pas perdu mon portefeuille, rien, ni bobo ni microbe)
  • l'année où la mauvaise monnaie a chassé la bonnetwitter a, bizarrement (car j'y suis allé à reculons), pris plus d'importance que ce blog.  
  • l'année où je me suis mis à l'alto, avec l'enthousiasme des convertis et le zèle des néophytes (mission 2010: empêcher ce p****n de do à vide de vrombir dès que je le chatouille).
  • l'année où ont démissionné mon patron (pour qui j'avais à la fois amitié et respect professionnel) et le plus senior des trois personnes pour qui je travaille (pour qui j'avais du respect professionnel).
  • l'année de la Grande Scission au RSO. C'est peut-être ce qui m'a le plus pourri la vie occupé l'esprit cette année. Les choses sont claires maintenant: le RSO n'est maintenant rien de plus que l'orchestre de son chef (ce qui est peu) et de ses deux membres fondateurs, qui verrouillent l'association et ont organisé le se sont bien volontiers accommodés du départ d'une petite moitié des effectifs (et des trois cinquièmes des cordes). Mes regrets - on ne rompt pas comme ça avec un orchestre à qui on a eu l'impression de beaucoup consacrer de temps et d'énergie ces sept dernières années - se sont estompés petit à petit car les programmes du RSO, cette année et l'an prochain, n'ont rien d'excitant à mes yeux. Et puis il y a l'aventure des Concerts Gais, qui reste à écrire en 2010 mais qui part, je crois, sur des bases saines et où je retrouve beaucoup des gens les plus sympa du RSO.
  • l'année où j'ai vu beaucoup beaucoup de films. Pas emballé par les grands machins (pas eu envie de voir le Prophète; trouvé le Resnais bizarre et le Haneke vain). Trouvé que c'était un grand crû pour des gens que j'aime bien de façon récurrente (Guiraudie, Mouret, Eastwood et Suleiman) ou plus sporadiquement (Ozon, Tarantino). Côté petits nouveaux, bien aimé un bon film kazakh et le film de Mia Hansen-Love. Détesté Le concert (que je sacre ici, c'est un honneur qu'il ne mérite pas, Navet Le Plus Boursouflé de l'année). Et puis vu Andrei Roublev, à qui vous devez ce jeune fondeur ému par une cloche qui vibre, sur cette bannière.
  • une année où j'ai moins bougé que l'année d'avant, mais où nous sommes retournés à Vallouise (après 5 ans d'absence), à Marseille (à l'intersection de deux bandes d'amis), une année où j'ai découvert Lanzarote et surtout .... Astana (insurpassable et dopante Astana; voir Astana et mourir ?)
  • Add1: l'année où G aura dit toutes les trois minutes "Hey! what did you expect?" avec la mimique de Nicole Kidman (vivement 2010)
  • Add2: rajouter le dernier Coppola dans la liste des grands crûs de cinéastes que je n'aime pas systématiquement.
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Commentaires
Z
On dit dé-fusion, je crois (je sais, le mot est moche)
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K
ahhh, ces voyages, ca donnerait (presque) envie d'être banquier !<br /> <br /> (ps: je crois que chez moi aussi, le danger de la Grande Scission guette - après la Fusion Insidieuse ***warning - pléonasme - warning *** du printemps dernier. Du Santa Barbara, ces µ%$£$ orchestres !)
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G
C'est vrai que ça semblait beau, Astana (mais si froid) (mais si étrange) (et beau).
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