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zvezdoliki
14 février 2016

Capriccio à Garnier

Rien de tel que ce Capriccio pour se réconcilier avec Strauss et le Palais Garnier (qu'on aime bien détester). Le sextuor à cordes qui ouvre l'opéra préfigure le sextuor vocal: deux mécènes (la comtesse et son frère); deux créateurs (le poète et le musicien); deux interprètes (le metteur en scène et l'actrice). Ce sont les mécènes qui commandent et décident, la comtesse, bien sûr (qui a le grand air straussien et le mot de la fin); mais aussi le comte qui, incidemment, trouve le sujet de l'opéra. Mais tout de même, le musicien est un merveilleux ténor; le directeur de théâtre a un air de bravoure (que les domestiques ont trouvé bien long); même le souffleur, Monsieur Taupe, a un air, et les domestiques commentent finement l'action (Strauss n'est peut-être pas un homme de son temps, mais un contemporain de Mozart, ce n'est pas si mal). Ironie dans le charivari pour se moquer de la Naissance de Pallas Athéné (un octuor où on arrête d'écouter les paroles, et auquel les chanteurs italiens sont bien utiles); peut-être même dans le solo de cor de la Mondscheinmusik.... Fin magnifique (avec de fausses fausses notes échappées de la scène avec Sophie dans le Chevalier à la Rose, avant l'apaisement final).

 

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