22 août 2006
Rien de tel qu'un détaché au violoncelle pour tout mettre à feu et à sang
Pour rester dans l'ambiance du billet précédent, dans la musique des années 60 de Chostakovitch, j'écoute le 11ième quatuor, à la mémoire de Vassili Chirinski, le second violon du quatuor Beethoven. Et dans ce quatuor, le quatrième mouvement, Etude.
Une mouche qui s'agite au dessus d'un choral simple et fraternel, à la Moussorgsky. Deux façons d'intensifier le discours: passer du legato au détaché (ça volait, ça racle), passer le relais du violon au violoncelle (ces gros machins ont besoin de davantage de kérosène pour décoller). Idée simple, effet maximal.
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