En vrac, avant l'Aber Wrac'h
* Manque, de Sarah Kane, à la Comédie de la passerelle. Alice en parle très bien. La pièce est comme un tissage d'interventions brèves alternées des quatre comédiens (en musique, on parlerait d'un hoquet, qui est juste interrompu par un long monologue déchirant) dont on peine parfois à comprendre le sens (mais comme le propos est toujours très vivant on évite l'abscons).
* Concert de clôture de la saison de l'Orchestre de Paris, aussi festif, finno-ougrien et guerrier que celui d'ouverture (mais bizarrement avec un chef italien). L'ouverture du Prince Igor (musique fraîche, technicolor et toujours étonnante)> Danses povlotsiennes > Alexandre Nevsky (localement génial, localement insupportable) > concerto de Sibelius (trop entendu)
* Changement de décor (Aber wo denn?)