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zvezdoliki
21 janvier 2012

Biennale 2: les Borodine dans Beethoven et Rihm

Beethoven: quatuors opus 59 n°2 et 3 (mi mineur, do majeur) et Rihm: Grave (en hommage à l'altiste des Berg, Thomas Kakuska)

Le 2ième Razoumovski était bien (mais un peu froid - le menuet trop lent!) mais le concert a véritablement décollé avec le 3ième Razoumovski.

1er mouvement: après l'introduction, hagarde, serrée, concentrée, dissonante, une autre fausse introduction: une question, mi-fa sur deux temps (piqué dans l'exposition, lié dans la réexposition), déclenche la réponse, un déluge de doubles croches du violon. Ces questions réponses conduisent à l'installation d'un do majeur à la joie tellurique, qui donne une impression de premier thème (alors que ce qui précède était déjà puissamment thématique, en fait). Coda à la joie malicieuse. Dans le mouvement lent élégiaque (en la mineur), ternaire, le violoncelle plante des clous (qu'on sent très solides). Le scherzo, volubile et calme. Le finale sur le mode motorique (démarrage cahotant à l'alto, embrayage fugué des trois autres): ça va à toute vibure jusqu'à la synchronisation finale.

Heureux d'avoir retrouvé les Borodine avec toutes leurs qualités: précision, justesse, vibrato serré (à ce propos, magnifique leçon de vibrato dans le bis, le mouvement lent du quatuor bizarre de Tchaïkovski de la veille: lors de sa deuxième occurrence, le thème revient, blafard, puis de plus en plus fervent et vibré)

 Aussi: ici

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