Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zvezdoliki
10 mars 2010

Les Dissonances à la Cité

Concert de l'ensemble Les Dissonances - un orchestre sans chef, qui s'est trouvé un nom dangereux (ouf, ils ne jouent pas faux). Format resserré (7/6/6/4), les cordes et les bois se retrouvent autour d'un demi-cercle de façon à établir un contact visuel direct entre 1er violon et le 1er hautbois. Mélange d'instruments modernes et anciens (flûte en bois, timbales savoureuses, cors naturels- hum). Au menu:

  • 1ère symphonie de Beethoven. En do. Dans l'introduction du 1er mouvement, magnifique clounk initial (impulsé par le hautbois, tous les musiciens respirent avec lui). Deuxième mouvement pris très vite (avec thème initial fugué, très dansant, aux 2nds violons- mais je reconnais le chef de pupitre); dans ce mouvement, il y a, avant de conclure, un moment fascinant avec des ploums tous les 2 temps aux vents et des roulements de timbales - une suspension du temps. Scherzo tonique avec trio hypervirtuose (et tortillons aux violons). Le finale est celui avec la fausse leçon de solfège. Musique tonique et galvanisante. C'est le bonheur (même si c'est un peu moins bien que la Chambre Philharmonique)
  • Quatuor Les dissonances de Mozart (quatuor Ardeo). Encore do, mais c'est un tout autre monde. A pat le clin d'oeil à l'orchestre, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de programmation de mélanger quatuor et orchestre.
  • Concerto pour violon de Beethoven. Dans le premier mouvement, j'ai du mal à éviter les fous rires, entre réminiscences du cradolfège  et sidération devant les mouvements de jambes du 1er violon, que l'on sent très stressé (eh oui, il faut caser ces **** d'accords dans le rubato du soliste) et qui a une variété confondante de mouvements de l'ensemble de la jambe (Mais faites quelque chose quoi! tenez lui la jambe avec une attelle! (effet secondaire, sans doute, de l'absence de chef)). Cadence étrange dans le 1er mouvement, avec piano et vents (et ça part dans des tonalités très éloignées). Leibowitz trouverait le premier mouvement localement trop lent, mais on est loin du contresens habituel dans le 2nd mouvement et le finale est très enlevé.
  • en bonus, le finale de la 7ième. Pris très très vite, avec beaucoup de panache, mais on n'entend pas assez les violoncelles à mon goût.
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité