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zvezdoliki
6 mai 2009

Le Roi malgré lui, d'Emmanuel Chabrier

 

  • Encore un beau chapitre au délicieux feuilleton Chabrier: conspirations, Pologne et pièces montées.
  • Un festival de vers de mirliton (où Polonais rime avec benêt, hein mon Hirek)
  • Chabrier, donc: lui qui réussit les grandes figures attendues de l'opéra dix-neuvième (idylle/ barcarolle/ serment / couronnement/ conspiration); lui qui épice dès l'ouverture sa musique d'accords de neuvième, quelques années avant Debussy; mais surtout, celui qui fait éternuer l'orchestre, le chatouille, le titille, celui qui agence des transitions improbables, des tuilages subtiles avec son crayon endiablé. Quel art de la ligne!
  • Mise en scène à plaisanteries souvent très drôles: on se gondole beaucoup à Venise, et on en oublierait presque d'écouter les harmonies audacieuses et les glissandi coquins de la belle barcarolle.
  • Trois extraits pour prolonger le plaisir (une dédicace spéciale Kozlika):
une grosse tranche de l'acte 1: le début est typique du Chabrier à humeurs, orfèvre des surprises orchestrales; à 340", j'adore le thème slave, avec son accent à contre temps (qui s'adoucit très vite et devient aimable, sans perdre de son piquant).

A l'acte I, la romance de Minka (qui a tous les plus beaux airs, c'est injuste) - ici chantée par Barbara Hendricks: une élégie parfaite.

Encore un ensemble à l'acte II que je choisis pour Le Roi c'est moi (à 273"), la chanson française de Nangis, le faux roi. Fantaisie, abattage, transparence.

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3 avril 2009

The rape of Lucretia, de Britten

 

Si vous n'avez rien de mieux à faire, il faut aller voir The rape of Lucretia ce samedi à 15h au CNSMDP: c'est spectaculaire (on est de plein pied avec le chanteurs et les musiciens dans l'espace Fleuret), c'est très bien chanté, que des voix fraîches et puissantes (le coryphée homme, Cyrille Dubois ... magnifique), très bien joué (le Tarquin a une présence physique terrible terrible) et, ce qui ne gâte rien, c'est gratuit.

Il va falloir que je réécoute cette belle oeuvre que je découvre ce soir, en commençant par

  • le duo Tarquinius/ Junius, à l'acte I, véhément et théâtral
  • la bizarre chevauchée de Tarquinius: peut-être une montée du désir, mais aussi alors vraiment bancale, et interrompue par le Tibre, qu'il s'agit de franchir, comme le Rubicon.
  • la musique des femmes qui ouvre l'acte II
  • la grande chaconne qui suit la mort de Lucrèce, avec ces rythmes pointés (is it all?) qui s'évaporent.... (que je trouve plus sublime que la musique qui précède le récit de Lucrèce)

9 mars 2009

Sors, Hareng, sors! (Albert Herring, de Britten à l'Opéra-comique)

 

Du Great Britten (comme dit le chat). Une adaptation du Rosier de Madame Husson de Maupassant: l'histoire d'un fils à sa maman, choisi comme lauréat d'un prix de vertu en l'absence de candidate convenable (ben alors! les filles!) par les membres d'une sorte de ligue de vertu locale; mais ce prince Albert élu comme Queen King of May tourne mal et claque l'argent du prix en libations (heureusement hors champ). Intrigue un peu ténue, comédie à la fois triviale et réaliste (c'est une histoire d'épicier), mais pas dépourvue d'ambition et dans laquelle Britten a mis, je crois, beaucoup de lui-même (ce qui n'est pas nécessairement une garantie de réussite).

L'histoire d'une libération, donc, l'une des oeuvres les plus solaires, assertives de Britten, qui vient alors d'emménager avec Pears dans le Suffolk de son enfance, à Aldeburgh. C'est un opéra de chambre: orchestre de chambre réduit mais très virtuose, grande distribution vocale (13 solistes, une troupe au complet!). Sous-texte musical particulièrement riche, véritable festival d'opéra qui convoque Purcell, Mozart, Rossini, mais aussi Tristan et même Pelléas.

Tout le début a un petit côté opéra dans l'opéra avec une collection de mariolles gratinés, une diva sur le retour, une gouvernante pimbêche, une institutrice roucoulante et un maire qui chante à toute vitesse. Tout change avec Albert. Qui change lui-même grâce à un philtre concocté par un couple d'amoureux (qui lui veulent du bien); c'est avec la citation exacte de l'accord de Tristan que l'opéra quitte le registre de la comédie bouffonne pour retrouver une tonalité plus noire, plus existentielle. Le destin d'Albert se joue dans la deuxième scène de l'acte, avec un tirage au sort complétant l'effet du philtre (et on se souvient de l'effet de diversion d'un banc de harengs qui améliore un tirage au sort crucial dans Peter Grimes). Le dernier acte est celui de la vraie-fausse mort d'Albert et multiplie les références funèbres (grand air mahlérien de Nancy, grand thrène à neuf voix). Si la mise en scène tient à ramener Albert à la cave, la musique, elle, est pleine d'optimisme sur l'émancipation d'Albert....

4 extraits en bonus:

  1. Quand il est question d'Albert, pour la première fois ... un moment que je trouve schubertien (à 50" du début), où le superintendant décrit Herring comme un garçon "aussi propre que les foins qu'on vient de couper".... à la fin de la piste, un ensemble un peu kitsch avec harpes et gloss où le vicaire chante la pureté:
  2. le moment Tristan. Après les toasts et l'hymne, l'effet du philtre....(à 90")
  3. le moment Pelléas: au début Nancy se sent coupable de ce qui arrive à Herring (rappel fugace du moment Tristan) mais, après un petit duo en canon avec Sid son amoureux, on passe aux choses sérieuses, comme dans Pelléas, les amoureux discutent de savoir s'ils doivent s'embrasser dans l'ombre ou la lumière: accords de neuvièmes qui finissent en glissando, comme dans un turboréacteur, réussissant à faire chanter les deux chanteurs à l'unisson....(ouf)
  4. le thrène en forme de passacaille sur le texte de la Mort de la reine Mary de Purcell

 

21 janvier 2009

Lady Macbeth de Mzensk, de Chostakovitch

 

La carrière criminelle d'une femme qui s'ennuie, dans le district de Mzensk. La mise en scène encage l'héroïne dans une boîte à chaussures au plancher rose chair (vite souillé), îlot sur un plateau de terre battue délimité par une palissade qu'il sera finalement impossible de franchir. Musique mi-hystérique mi-catatonique, du Chostakovitch bien vert qui agace les gencives avec 100% d'acidité. Collection de pastiches et de grotesques, avec un goût pour le brandebourgeois déglingué (sur le modèle de la 2ième symphonie) - le contrepoint strict figurant invariablement la tension érotique (pas sûr que le grand Jean-Sébastien aurait aimé). A de rares moments, la musique se calme et les personnages deviennent autre choses que des pantins de grand-guignol; pendant cette berceuse zoologique (le poulain cherche la jument) un peu triste qui revient dans au moins deux tableaux; pendant la grande déploration orchestrale qui suit le meurtre du beau-père; pendant une scène d'amour un peu calme (en fa# ?) juste avant que le mari ne revienne; et surtout à la fin, dans cette grande scène si russe de bagne, avec le tic tac lugubre de la marche des forçats dans la steppe et le cri de Katerina, figuré à l'orchestre.

31 octobre 2008

Dr Atomic



Au Met
. Les lampes (qui ressemblent à des feux d'artifices) remontent lentement alors que débute la représentation. Il est temps d'appuyer sur le bouton pour afficher les surtitres, qui s'affichent sur la rembarde juste devant le siège du spectateur.

Doctor Atomic: enfin un grand sujet d'opéra. Les quelques jours avant l'explosion de la première bombe atomique en test, le 16 juillet 1945 à Los Alamos. Une sorte de bête dans la jungle: tout l'opéra s'organise comme l'attente d'un événement abominable et inconnu. On sent la tension qui monte dans l'équipe de physiciens rassemblée par Oppenheimer, la pression des militaires impatients et soucieux de préserver le secret des tests, la peur de l'accident ou du scénario catastrophe alors que de violents orages s'abattent sur le Nouveau Mexique, le désarroi des scientifiques qui croyaient oeuvrer de façon préventive contre l'Allemagne et ne comprennent pas l'utilisation de la bombe contre le Japon. Sellars, le librettiste, a combiné très intelligemment des textes d'archives, de la poésie que fréquentait Oppenheimer (John Donne, Baudelaire, la Bhagavad Gita) et une berceuse indienne chantée par la nurse de la petite fille d'Oppenheimer.

C'est plutôt de la bonne musique, bizarrement.... On retient après coup plusieurs moments forts: l'irruption de la musique concrète, au début et à la fin (l'explosion de la bombe après la machine infernale du compte à rebours ne déçoit pas, loin de là; la solution trouvée est marquante sans être vulgaire); le magnifique air d'Oppenheimer sur le sonnet de John Donne (une musique archaïque et véhémente, peut-être le grand moment faustien de l'oeuvre); le quintette du deuxième acte (avec la berceuse indienne, en surplomb....). Adams joue aussi magnifiquement des des densités d'orchestration et des vitesses de défilement pour donner vie au discours théâtral. Le discours musical, très transparent au premier acte, s'épaissit et se complexifie au second (et je dois dire que j'ai moins accroché, sauf à la fin....)

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6 juillet 2008

Don Carlo de Verdi

 

Je ne l'avais jamais vu ! une découverte donc. Un drame historique à sujet fort: un fils amoureux de sa belle-mère embrasse les idées de liberté pour mieux s'opposer à son père, le roi d'Espagne. Les émotions fortes et authentiques que l'on ressent sont hélas gâtées par le goût italien de l'embrouille (Eboli, bibelot d'inanité sonore) et le pompiérisme le plus débridé. Que ce serment d'amitié est vulgaire ! que ce Posa met du temps à exposer son discours de l'état idéal (et futur) de l'union tout en mourant ! que cette Elizabeth qui aura connu en tout et pour tout dans sa vie deux heures de bonheur à Fontainebleau est gnangnan avec ses "saintes larmes que toute femme verse sur le sort d'un héros"! Quand on atteint ce stade de maizena généralisée, plus aucune émotion simple - terreur, haine - (comme on peut les entendre dans un drame historique réussi de la même époque,Boris Godounov) n'a de goût. C'est dommage car il ya quelques beaux moments (le grand inquisiteur et le roi à l'acte IV; la scène de genre mauresque avec Eboli à l'acte II) et les chanteurs étaient tous bons, notamment Ferruccio Furlanetto, magnifique Philippe II. Dmitri Hvorostovsky (Posa) a une claque incroyablement bruyante (prête à applaudir dès qu'il apparaît sur scène) mais j'ai été un peu déçu (beau maintien mais voix caverneuse et diction incompréhensible).

3 juin 2008

Iphigénie en Tauride, de Gluck

 

Vu les deux premiers actes au dernier rang du poulailler, où il fait une chaleur de bête (si j'osais, tauride), à côté d'un monsieur rencontré sur Internet (et à côté de qui j'avais vu cet Idoménée). Vu les deux derniers actes en fond de premières loges avec un autre monsieur (quel volage fais-je). Le fond de premières loges, c'est mieux.

Gluck, moi j'aime. Sur Iphigénie en Tauride, tout ce qu'il y a à savoir est dit ici, et bien.

Mes moments préférés: l'air d'Iphigénie acte II (Ô malheureuse Iphigénie ! ), l'air d'Oreste et la réponse de Pylade (Degout et Beuron forment un beau couple d'opéra, l'un avec sa voix de fauve blessé, l'autre avec sa voix de Pelléas très claire); l'air d'Iphigénie à l'acte IV (Je t'implore et je tremble, ô déesse implacable !)

Musique efficace, souvent décalée par rapport au texte (comme dans le Desplechin l'autre jour, quand Deneuve sort je ne t'ai jamais aimé à son fils sur un ton particulièrement frivole). J'entends l'air de désespoir d'Iphigénie à l'acte II comme une entrée dans un jardin des Délices, un moment de bonheur exaltant, décuplé par les solos des vents. Dans le moment hyperconnu où Oreste chante Le calme rentre dans mon cœur alors que la musique s'agite en syncopes, c'est vrai, la musique s'agite, mais c'est de la musique de chambre, on est à un moment où la densité ochestrale baisse fortement. Si la nature des émotions ne colle pas au texte, l'intensité des émotions, elle, est respectée par Gluck. Mise en scène conforme à cet esprit de Gluck, très réussie de ce point de vue du respect des intensités et du contraste avec le texte. Par exemple cette scène où le grand-prêtre s'excite contre Iphigénie (et où l'on voit un torero lancer des fleurs sur une diva, con tutta forza, vas-y prends toi ça dans les dents poulette) ou le choeur final de l'acte II (Que de grâce, que d'attraits), une musique trèsmezza voce et un peu apprêtée pour un morne five o clock tea dans une maison de retraite

10 avril 2008

Wozzeck à la Bastille

Le spectacle insupportable de l'humiliation d'un homme à tout faire. D'abord, la pression sociale dans toute son horreur. Dans le décor unique de Marthaler, pas d'intimité, on rentre et on sort comme dans un moulin, tout est common knowledge, vu et su par tout le monde, enfants compris; on y voit même un pianiste, qu'on n'a pas remarqué entrer et qui joue après la fin de l'acte I, pendant la pause, l'accord final du 1er acte - que l'on réentendra à la toute fin de l'opéra -, et qui se se fait littéralement renverser par cette brute de Tambour Major, à la fin de l'acte II. C'est la pression sociale, et aussi l'oppression des classes dites supérieures, ce capitaine qui trouve que Wozzeck est trop agité et n'a pas de morale, ce docteur qui reproche à Wozzeck de pisser dans la rue (tiens, la partition dit tousser - qu'il me soit permis de tousser -). Tout cela est désagréable mais laisse plutôt froid.

Cela change avec plusieurs scènes graduellement insupportables; celle du cageot (les insinuations vicieuses du docteur), la scène du bal (où Marie s'exhibe avec son bellâtre) puis la scène de la caserne (où le bellâtre anéantit Wozzeck - littéralement il lui pompe l'air, lui qui se permet de sifflotter la rengaine du Und meine Seele stinkt nach Branntewein).

Au dernier acte, le plateau est déserté pour le dernier face à face. Marthaler fait de la scène du meurtre (celle du rite, celle du si, La note) une scène d'amour, douce et solennelle (deux longs baisers pour un adieu à une bouche rouge). Après l'onde hurlante, la scène du rythme unique frappe par sa construction; un apparent désordre (les rythmes superposés, à des tempi différents), pendant lequel Wozzeck s'agite seul avec Margret, prélude à une mise en accusation implacable (une montée du rythme sur un tempo unique), avec le choeur qui boucle la scène comme un cordon sanitaire. Dans la dernière scène, les gamins, comme sur des bancs de classe, hurlent leur texte en allemand (qu'on ne peut s'empêcher de qualifier de scolaire); l'effet se veut terrifiant mais il est un peu raté.

On sort étourdi de ce très grand moment. Magnifiques prestations de Denoke et de Keenlyside. On va prolonger l'émotion en se replongeant dans la partition et dans le Jouve/Fano (un des meilleurs livres de musique jamais écrits).

 

17 mars 2008

The Rake's Progress, d'Igor Stravinsky

  • Fascinant dernier tableau, figuration de l'au-delà, petit théâtre dans le théâtre où un fou décati chante le rôle d'Adonis, avec force ornements et roulades. S'il est vrai (théorème) qu'il existe une musique du temps suspendu dans chacune des oeuvres de Stravinsky, on la trouve sans doute ici dans la berceuse de Ann/Vénus, avec intervention du choeur.

  • Deux airs tristes: celui de Tom (où weeping rime avec dying), celui d'Ann (celui de la lune froide). Beau comme du Tchaïkovsky.
  • La Dame de Pique chez Stravinsky: la scène des cartes (Dame de Coeur et Deux de Pique) évidemment, mais aussi les enchères, le souvenir du XVIIIième siècle (celui de Don Giovanni).
  • Chez Py, des échelles et des escaliers; du coup, j'entends différemment le petit couplet de Tom sur la prédestination, au début.
  • Toby Spence magnifique de bout en bout. Laurent Naouri est un diable élégant qui m'a fait moins peur que Willard White dans la production Sellars/Salonen de 1996 au Châtelet (à l'époque où c'était encore une maison d'opéra).

21 février 2008

Thésée (1675), de Lully

Hier soir, au Théâtre des Champs-Elysées. Une des premières tragédies lyriques françaises. Le genre de spectacle où je me serais ennuyé à mourir il y a encore 10 ans. Comme quoi il suffit d'un peu d'obstination, et en 38 ans, on parvient à apprécier n'importe quoi. La partition est rarement émouvante et inoubliable mais mais mais.... elle est toujours intéressante. En découpant chaque scène en petites unités dramatiques, on finit par être étonné par la variété des situations, des discours, des instrumentariums. Le plus réussi n'est pas tout le bric-à-brac de la tragédie à la française - Charpentier fera bien plus terrifiant avec le personnage de Médée, peu de temps après, - mais les scènes plus quotidiennes, vivantes et si humaines: récitatifs décrivant des négociations un peu corsées, scènes de comédie entre seconds couteaux (la très belle scène finale, si peu guindée, avec Jaël Azzaretti; le duo de grotesques avec accompagnement de bassons, à l'acte III). Lully réussit avec éclat les scènes de réjouissances un peu officielles, avec cuivres, timbales et le relief qu'apporte le choeur (je me suis un temps demandé où il se cachait). Côté voix, je dois avouer avoir été horriblement déçu par la von Otter (que j'aime infiniment dans d'autres répertoires); j'ai trouvé ses pianissimos de fausse Barbara chichiteux, son registre de magicienne est bien pâlot à côté de ce qu'auraient fait une Mc Nair ou une Hunt; enfin, son français était rigoureusement incompréhensible, tout comme celui de Paul Agnew (et on se demande vraiment pourquoi le TCE n'a pas surtitré le spectacle). Les nombreux seconds rôles étaient en revanche tous magnifiques (notamment Azzeratti et Haller). L'orchestre était pléthorique (2 clavecins, une dizaine d'altos si j'ai bien compté) mais il semble que c'était le cas à la création. Direction pleine de punch, sans baguette, tout en souplesse du poignet, de la belle Emmanuelle Haim (tombant la houppelande à poils de bêbête après le premier entr'acte). Mise en scène décidée à bien mettre dans le crâne du spectateur que Thésée = Louis XIV (Oui, chef ! Bien reçu, chef !). Costumes réussis, décors douteux (un parquet en miroirs noirs, une overdose de références à l'histoire de la peinture). Public connoté sociologiquement (beaucoup de mecs de la finance), nombreux et enthousiaste pour soutenir la jeune création française (héhé).

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