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zvezdoliki
29 juin 2008

Ma Saint Pédé cette année....

....commence fort dans le Marais où je repère une annonce pour un ramoneur rainbow. C'est vrai, c'est important, ça: c'est obligatoire de se faire ramoner le conduit une fois par an. Autant que ce soit par quelqu'un de l'art.

Comme d'habitude je me prends la procession de la Saint Pédé à l'envers; ça permet de faire plus vite et de s'économiser quelques années de surdité précoce.

Boulevard Bourdon, les Panthères roses lâchent leurs inimitables slogans (se faire enculer, merci d'essayer avant d'en parler) contre le char qui suit, celui de l'UMP, techno à fond.

Suit une scène d'un genre mythologique.

Sans m'en rendre compte, je me fais plaquer sur le T-shirt un autocollant des Verts, captivé que je suis par leur débonnaire orphéon.

Petite halte bucolique avant un dîner avec F+E. (Le mot de la soirée: "Ne dis pas ça, tu vas finir dans son blog !" mais je ne sais plus à propos de quoi, à vrai dire).

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5 mai 2008

En très bref (parce que)

Fait la Mourre Nègre (mais pas la Mourre Libre ni la Mourre Vache). A ce propos (ou presque), je sais maintenant (presque) tout sur le retournement des morts à Madagascar. Sinon, la lecture de Rosen aune fois de plus shaké ma life illuminé ma vie ; il pense qu’il faudrait fusiller tous ceux qui jouent Beethoven trop vite (je simplifie mais bon en gros c’est ça l’idée), notamment les allegrettos comme celui de l’opus 54 (oui, il y a bien des scherzos qu’il faut prendre très vite, mais dans la catégorie allegrettos, c’est la sécurité routière s’impose). Je vous laisse, je suis très occupé (par mon neveu qui squatte et a faim, parfois (le con)).

18 avril 2008

Je kiffe Kyiv

(et oui)

  • Saint André, l'église de Rastrelli, sur son éperon rocheux
  • l'employée du métro qui me court après comme si j'étais un espion parce que je veuximmortaliser ces escaliers mécaniques incroyablement profonds à Arsenalna; la babouchka qui, plusieurs mètres plus haut, me donne un coup de parapluie parce que je veux contourner l'interdiction et ressors mon appareil photo
  • le jus de betterave fraîchement pressée qui me dévaste radicalement les intestins (et la découverte corollaire: la betterave est un colorant puissant (pas de photo, Dieu merci))
  • la Laure des catacombes: son pélerinage à mamies et momies, 38 hectares de jardins et de monastères avec quelques musées, celui - un peu absurde - de la miniature, celui avec lepectoral en or - fruit - déjà - de la collaboration des Grecs avec les Scythes
  • le monument du souvenir de la famine de 1932 ("mais enfin, qu'est-ce que vous croyez, les koulaks ont été exterminés aussi en Biélorussie et en Russie, il y en avait simplement plus ici")
  • le petit pépé qui m'aborde en m'expliquant l'histoire de la destruction du monastère Saint Michel, dans les années 30; des trois monstres soviétiques projetés pour remplacer dignement un chef d'oeuvre du XIième siècle, seul subsiste le ministère des affaires étrangères, qui affiche avec un peu trop d'insolence aux yeux de certains son appétit pour l'Europe
  • les maisons bleues (mais vraiment TRES bleues)
  • les groupes de jeunes, la bière à la main quoi qu'il arrive
  • le trafic d'icônes et de pièces détachées de Lada radioactives provenant de Pripiat
  • les plages sur le Dniepr, les bois qui couvrent la côte qui descend vers le Dniepr, les projets des promoteurs
  • le printemps
  • L'inflation qui galope et des taxis manifestement très au courant de la théorie de la parité de pouvoir d'achat
  • "Poutine et Berlusconi, les meilleurs choix pour la Russie et l'Italie"
  • Sainte Sophie, les mosaïques byzantines avec les jeux du cirque, l'indestructible Vierge Orante. La tombe du patriarche de l'église autocéphale, enterré juste hors de l'enceinte du monastère, pour ne pas froisser Moscou. Me voilà dans les pas d'Edouard Herriot qui, croyant avoir démêlé le vrai du faux, écrivait que pour lui les lions mécaniques n'avaient pas rugi (dansla nouvelle de Kis).

28 mars 2008

Au vieux cimetière de Menton

Au vieux cimetière de Menton, une proportion inhabituelle de tombes de jeunes gens de toutes nationalités, allemands, russes, anglais, tous morts à moins de trente ou quarante ans. Etonnant taux de mortalité ....

5 février 2008

les photos...

..., pour les amateurs, sont ici.

(j'étais tellement excité d'être à Buenos Aires - sans doute l'effet d'une ingestion excessive de viande de boeuf - que j'ai mitraillé un max. Les photos sont classées dans l'ordre chronologique de mes balades à pied. Si vous le voulez bien, on partira donc le vendredi soir de Puerto Maduro, sur les docks au bord du Rio de la Plata, puis on ira du quartier du Retiro à celui de la Recoleta en passant par un merveilleux jardin public où l'on s'oubliera un bon quart d'heure. Le lendemain, très tôt, après un trajet en métro, on partira de San Telmo, le quartier historique tout au sud de la ville, pour monter jusqu'au cimetière de la Recoleta, en passant par la Casa Rosada, la cathédrale, le quartier des banques, le théâtre Colon, le palais des Eaux courantes sans oublier quelques bistrots) (ouf).

(A Rio, ça commence à Ipanema, ça va vers la lagune puis vers Copacabana, ça file dans le centre désert (angoisse !), ça se fait le bonde bondé vers Santa Teresa puis ça rentre à Copacabana) (fissa)

(A São Paulo, on ne fait pas grand chose d'autre que de monter vers l'Avenida Paulista (et d'en descendre, parfois))

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4 février 2008

Trois villes

Rio

Un jus d'açai. Une église évangéliste qui ressemble à un garage automobile. Ipanema sous le soleil: les joggeurs, les kiosques à noix de coco, et un pain de sucre (encore un autre). La lagune. Un repas au kilo (veuillez noter que l'assiette pèse 440g). Le centro, vide et comme dévasté par une bombe atomique. Le beau béton des années 60 : les immeubles à la Niemeyer, à Copacabana, et la cathédrale moderne, dans le centre. Le singe installé sur le câble et qui bloque le passage du bonde. Le siège de la BNDES et ses jardins. L'opéra de Rio. Copacabana et les préparatifs du carnaval. la technique de la marmelade. Santos Dumont, plus moderne que l'aéroport international.

São Paulo

Le déluge. Le russe qui ironise en parlant de l'été pourri au Brésil. Le brésilien au français parfait qui me parle d'une augmentation de capital comme d'une façon de mitiger la condition de l'être humain (j'ai noté en me disant que je finirais par comprendre, je m'interroge encore). Senhor Martchin (à vos souhaits). Une guerre entre Vénézuela et Colombie ? Le baby beef du Figueira (est-ce la même chose que l'ojo de bife argentin ?). Sur l'avenida Paulista, un jardin public avec des plantes d'appartements de 15m de haut, bien arrosées en ce moment. C'est mauvais pour la viande de faire voyager un boeuf plus de 200km. La terre rouge. Les caméras de viédosurveillance et les systèmes de sécurité dans Cerqueira Cesar. Le fascinant supermarché Pão de Açucar du coin avec son étal de boeuf sous plastique qui ressemble à un centre de dons d'organes. Autant de bovidés que d'habitants (on est encore loin du compte en France).

Buenos Aires

Dans l'avion (qui vient du Brésil), l'hôtesse passe en pulvérisant une solution désinfectante, conformément aux exigences des autorités argentines. Une magnifique ville du début du XXième siècle. Une belle et longue journée d'été. La banque centrale et sa façade rutilante (mais ce n'est qu'une façade). Une ville de paseaperros. Dans la cathédrale de Buenos Aires, le tombeau de San Martin et l'hommage du Pérou. L'immobilier, si peu cher en comparaison internationale, inaccessible aux classes moyennes argentines. Le bus qui va à Boulogne. Les annonces nécrologiques dans la Nacion, rédigées comme des lettres au défunt. Le palais des Eaux Courantes. Les galeries Pacifico: carcasse insolente Belle Epoque, fresques péronistes, consumérisme. Les frondaisons de ces arbres gigantesques dans les jardins publics. Les slogans syndicaux devant la Casa Rosada. Timbre ne se dit pas sello mais estampilla (prononcé comme dans pyjama). Trois heures à comprendre ce que signifie Tte Gral. Le raffinement des portes d'entrées des immeubles de la Recoleta. La dernière demeure de Borges, Maipu 994.

(des photos suivront)

3 février 2008

De retour de Rio, São Paulo et Buenos Aires (mais pas frais au point de faire un billet)

5 janvier 2008

Athènes (suite et fin)

Pour les amateurs: quelques photos fraîches d'Athènes ici (j'en profite pour saluer ici les billetsinspirés d'un Vrai Athénien Parisien, de retour dans la sphère).

3 janvier 2008

Repérages pour une tétralogie

un décor en construction pour l'Or du Rhin (l'Acropole, du jamais fini)

un modèle de vierge guerrière pour la Walkyrie

un décor bucolique avec temple pour Siegfried

le séjour des dieux pour leur Crépuscule (retour à l'Acropole le soir)

(comment ça c'est vraiment n'importe quoi ce blog ? puisque je vous dis qu'Athènes a été une bourgade bavaroise)

25 décembre 2007

Eh ! Ce n'est pas un temps à aller chatouiller la truite !

Alors monsieur Neptune, on se rhabille et on va remiser son trident ! Et plus vite que ça !

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