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zvezdoliki
17 août 2005

Marseille

- le mot du week-end: en route mauvaise troupe !

- la Bonnasse de Banques (je ne m'en lasse pas)

- L'empire du Belge à Marseilleveyre

- le 15 août dans la fascinante cathédrale de Marseille (néo-byzantine, en face des docks), peu avant le début de la procession (17h): la Vierge Marie est prête à partir en balade; dans une ambiance de synagogue un jour de fête, des dames font la queue, le mouchoir à la main, puis, le moment venu, le tendent à un Monsieur, qui, en équilibre instable sur les brancards, astique la Vierge avec les mouchoirs qu'on lui tend, puis les rend aux dames, qui ont l'air ravies et en état de s'il-vous-plait (mais pas trop, quand même, il ne faut pas pousser non plus).

- la non-photo du week-end: moi, inconscient, souriant de toutes mes dents noires d'encre de seiche.

- Saintes Maries de la Mer: le paradis des mobil homes (sans doute le véhicule de Joseph d'Arimathie, dont il est question dans Graal Théâtre).

- fini le recueil de nouvelles de Saki (Clovis), que Th avait lui aussi acheté de son côté..... Une méchanceté qui confine parfois au fantastique. La première nouvelle, l'histoire d'une hyène qui dévore une petite romanichelle, est une bonne mise en bouche.

- Il n'y a pas qu'à Paris qu'il y a des beaux appartements parisiens (et ils sont semble-t-il moins chers ailleurs)

- Un merci public à L et Th pour leur accueil et leur amitié (une des très bonnes choses de ces dernières années....)

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8 août 2005

Fleury-devant Douaumont

Davantage que l'ossuaire de Douaumont ou la tranchée des baïonnettes, Fleury-devant Douaumont frappe l'imagination. Il ne reste strictement rien de ce village, sinon, au milieu des arbres, des stèles blanches indiquant "exploitation agricole" ou "cantonnier"....

Il n'ya que la nature pour avoir gardé la mémoire de ce qui s'est passé: le sol est encore ravagé par les trous d'obus.

30 juillet 2005

les vacances de Monsieur Zvezdo

J'ai mis ici un album-photos de mes vacances début juillet, avec quelques vues:

  • de Toblach qu'on ne présente plus,
  • des Dolomites, en trois séquences: les Drei Zinnen, les Cinque Torri et le lago di Braies/Pragser Wildsee,
  • de Vérone, avec une série de photos sur les sublimes jardins Renaissance du palais Giusti, et aussi, dans la rue, à côté des arènes, les décors d'Aïda pour le festival d'opéra ....,
  • de Munich, un jour de Christopher Street Day,
  • et de la Rochelle, le dernier jour des Francofolies, et où j'ai caché une maison de Monsieur Hulot....

11 juillet 2005

Toblach

Ma photo culte du Komponierhaüschen où Mahler a passé les étés 1908-1910 à composer la IXième, la Xième et le Chant de la Terre

J'ai enfin compris pourquoi on a l'impression dans la fameuse photo de 1909 que cette région est plate: c'est un point-selle (c'est marqué sur la carte Tobacco !) d'un côté, les sources de la Drave (qui va à Maribor puis Osijek, tiens tiens), de l'autre le lit de la Rienza (qui part plutôt vers l'Adriatique). C'est un beau point selle, presque plat, et les montagnes directement avoisinantes sont très basses, on a un sentiment un peu fou d'espace. Une pensée émue, évidemment, pour M. GvgvssE.

Ce que l'on voit du Komponierhaüschen:

11 juillet 2005

Vérone

Les sublimes jardins Giusti (un des plus beaux jardins qu'il m'ait été donné de voir):

Roméo (à droite) et Juliette (à gauche) (et Whisky et Zoulou ne sont pas loin)

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11 juillet 2005

zvezdolomitico

12 juin 2005

Retour du Vieux Campeur (pas moi, le magasin)

Alors, dans la catégorie carte au 1/25 000ième.

(Toujours cette manie de coller des notes, de classer.....)

Je n'aime pas du tout du tout du tout les éditions Kompass (Kaplanstrasse, 2 A- 6063 Rum-Innsbruck).

J'aime beaucoup beaucoup les éditions Tabacco (Via Fermi, 78- 33010 Tavagnacco, UD)

Presque plus que les éditions IGN, 170 rue de la Boétie, 75008 Paris, c'est dire.

Ah, j'oubliais cette carte de Geograf Salvador Llobet Edicions Cartografiques, C/Princesa, 67- 08400 Granollers. Elle n'est pas superjolie mais elle devrait rappeler quelques souvenirs à Fafa.

1- Italie, 2- France, 3-Catalogne, 4-Autriche

Non ?

12 avril 2005

indicateur des chemins de fer

Longue et délicieuse investigation sur différents sites de chemin de fer nationaux. Le plus excitant de tous est sans conteste celui de la CFF suisse, rien à voir avec l'horrible site des trains italiens ou celui de la SNCF qui ne sait que répondre: "vous avez trop de correspondances pour ce trajet", alors que les Suisses, braves bêtes, répondent crânement par un itinéraire qui les snobe totalement.

Ainsi doncques, la solution la plus raisonnable pour aller de Paris (France) à Dobbiaco/ Toblach (Italie) semble être d'éviter absolument la Suisse (hum, une telle proposition est-elle compatible avec le théorème de Rolle ?) et de prendre l'itinéraire suivant:

22:55 Paris Gare de l'est

08:58 München Hbf

09:32 München Hbf

11:21 Innsbruck Hbf

11:26 Innsbruck Hbf

12:48 Fortezza/ Franzensfeste (tiens, les Italiens se sont débarrassés de -Ferdinand ou de -Joseph)

14:20 Dobbiaco/ Toblach

Et de là, prendre le bus Steinertouring jusqu'à Lago di Braies d'où démarre la randonnée.....

Et si finalement, comme d'habitude, on allait dans les Pyrénées chasser le Grothendieck ?

28 mars 2005

La Tourette à la sauvette

Comme souvent, les craintes que j'exprimais dans mon dernier billet se sont révélées infondées: c'était un des mariages les plus joyeux auxquels j'ai assisté, et davantage que de casser des liens, je crois avoir pu en renforcer quelques uns.

Dimanche, comme nous étions dans le Beaujolais, j'ai poussé à ce que nous fassions un saut au couvent de la Tourette. C'est un des hauts lieux de l'ordre des Dominicains, une des grandes réalisations du Corbusier (avec une contribution de Xenakis d'après ce qu'on lit sur le site). Entre chien et loup, nous avons rôdé autour du couvent qui était fermé, le soir de Pâques. Que mes amis décrivent l'endroit comme un mélange entre déchetterie et cité U à l'abandon n'a pas cassé mon enthousiasme. L'architecture joue subtilement du relief : le couvent est adossé à la pente, l'église, la plus éloignée de l'entrée est sur pilotis. De l'extérieur, on voit les dispositifs d'entrée de la lumière (photo du bas à gauche).

C'est un lieu auquel j'avais beaucoup rêvé, à cause de son architecture, à cause du rayonnement intellectuel des Dominicains, à cause de la référence à Thomas More et l'Utopie, à cause du colloque Pasolini dont m'avait parlé P, à cause de la figure de Dominique, qu'on déteste à Toulouse et commémore à Bologne. Un endroit où je retournerai.

25 novembre 2004

Naples (5 et fin): une soirée à San Carlo en léger différé

On y est allés, au théâtre San Carlo, cette salle d'opéra si prestigieuse et mythique, avec une pensée pour les vrais amateurs d'opéra. En fait, assez différent de ce à quoi je m'attendais. Ne serait-ce que parce que la salle est très régulière, plutôt sévère, pas du tout baroque: les balcons sont parfaitement alignés, orientés de façon très fonctionnelle vers la scène, sans renflements, sur 6 étages (filas); le parterre est juste un plan incliné, en parquet tout simple, sans marches. Et puis les couloirs sont tristouilles comme tout, en pierre blanche. C'est une salle moins festive que le Châtelet, pour ne pas parler de Garnier, ce délice.....

Un peu irrité par ailleurs par la soirée, un récital de Yo Yo Ma, quelqu'un de bien, évidemment, mais le genre de soirée au fond absurde, avec un musicien qui fait son numéro de cabot bien huilé, le public qui trouve ça fatalement bien, un programme un peu merdique et en aucun cas nécessaire. J'ai toujours trouvé la sonate Arpeggione casse-bonbon, la sonate de Franck m'assomme même au violon, il n'y avait que la sonate de Chostakovitch pour prendre un peu aux tripes..... Si j'ajoute que la saison lyrique ouvre avec Tristan, en allemand, on comprendra que les programmations sont finalement les mêmes à Naples, Bruxelles, Munich, ou San Francisco. Voilà qui ferait de la peine à ce vieil amoureux de l'Italie qu'est Dominique Fernandez (qui finit lui aussi par m'énerver à force de cracher sur les Allemands: est-ce nécessaire d'expliquer que Beethoven n'avait aucun humour pour encenser Naples ?). La convergence du goût, à défaut de celle des économies... (parce que le Mezzogiorno, ça converge plus avec la Roumanie que la Lombardie

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